Dans une allocution télévisée diffusée jeudi soir 13 septembre à une heure de grande écoute, le président américain, George Bush, a annoncé qu'il faisait sienne la proposition du général David Petraeus, chef des forces américaines en Irak, de retirer quelque 20 000 hommes d'ici à juillet 2008. Les succès de la stratégie visant à restaurer la sécurité en Irak "nous permettent à présent de commencer à faire rentrer une partie de nos soldats", a-t-il déclaré. Mais il s'est refusé à tout infléchissement radical en affirmant que la présence américaine dans ce pays se poursuivrait au-delà de son mandat.
Le désengagement commencerait avec le non-remplacement de 2 200 Marines censés quitter la province d'Al-Anbar en septembre ainsi que d'une brigade d'ici à décembre. Cela constituerait un retrait de 5 700 hommes d'ici à Noël. Il a aussi accepté la proposition de retirer d'ici à la mi-2008 cinq des 20 brigades américaines actuellement déployées en Irak.
Le retrait partiel approuvé par George Bush devrait ramener les effectifs américains en Irak de leur niveau actuel de 169 000 hommes à celui qu'ils atteignaient avant que le président ordonne l'envoi de renforts, en janvier. Au cours des huit derniers mois, ce renfort a impliqué le déploiement d'environ 21 500 hommes supplémentaires.
LES ETATS-UNIS FONT FACE EN IRAK À UN "DÉFI FORMIDABLE"
Mais George Bush a souligné que les Etats-Unis devraient continuer pendant des années à s'impliquer en Irak et il a affirmé que le gouvernement de Bagdad avait besoin d'une "relation durable avec l'Amérique".
Affirmant que l'envoi de renforts a permis d'améliorer la sécurité, le président américain a souligné que l'ampleur du retrait dépendrait de la poursuite des progrès dans le domaine de la sécurité. "Plus nous réussirons, plus les troupes américaines pourront rentrer à la maison", a-t-il dit. Et d'assurer : "Cette vision d'une présence américaine réduite a aussi le soutien des dirigeants irakiens de toutes les communautés". Selon lui, les Etats-Unis font face en Irak à un "défi formidable" et l'Irak se bat "pour sa survie".
M. Bush a admis les manquements du gouvernement de Nouri Al-Maliki : "Vous devez exiger de vos dirigeants les choix difficiles nécessaires à la réconciliation", a-t-il dit à l'adresse des Irakiens. Mais il a opposé aux carences du gouvernement national les réussites locales. Il a argué des progrès dans la province d'Al-Anbar, où le principal allié sunnite des Américains dans la lutte contre Al-Qaida a pourtant été assassiné jeudi, mais aussi à Bagdad, dans la province de Diyala et contre les extrémistes chiites soutenus, selon lui, par l'Iran.
Il a aussi souligné qu'il est dans l'intérêt des voisins de l'Irak d'avoir un gouvernement solide à Bagdad. "Et cela signifie que les efforts de l'Iran et de la Syrie en vue de déstabiliser ce gouvernement doivent cesser", a-t-il indiqué, réitérant des accusations que Téhéran et Damas ont rejetées.
Il a enfin affirmé que "réussir en Irak [était] crucial pour la sécurité des Etats-Unis : un Irak libre privera Al-Qaida de sanctuaire" et "un Irak libre contrera les ambitions destructrices de l'Iran".
source : Liberté
Le désengagement commencerait avec le non-remplacement de 2 200 Marines censés quitter la province d'Al-Anbar en septembre ainsi que d'une brigade d'ici à décembre. Cela constituerait un retrait de 5 700 hommes d'ici à Noël. Il a aussi accepté la proposition de retirer d'ici à la mi-2008 cinq des 20 brigades américaines actuellement déployées en Irak.
Le retrait partiel approuvé par George Bush devrait ramener les effectifs américains en Irak de leur niveau actuel de 169 000 hommes à celui qu'ils atteignaient avant que le président ordonne l'envoi de renforts, en janvier. Au cours des huit derniers mois, ce renfort a impliqué le déploiement d'environ 21 500 hommes supplémentaires.
LES ETATS-UNIS FONT FACE EN IRAK À UN "DÉFI FORMIDABLE"
Mais George Bush a souligné que les Etats-Unis devraient continuer pendant des années à s'impliquer en Irak et il a affirmé que le gouvernement de Bagdad avait besoin d'une "relation durable avec l'Amérique".
Affirmant que l'envoi de renforts a permis d'améliorer la sécurité, le président américain a souligné que l'ampleur du retrait dépendrait de la poursuite des progrès dans le domaine de la sécurité. "Plus nous réussirons, plus les troupes américaines pourront rentrer à la maison", a-t-il dit. Et d'assurer : "Cette vision d'une présence américaine réduite a aussi le soutien des dirigeants irakiens de toutes les communautés". Selon lui, les Etats-Unis font face en Irak à un "défi formidable" et l'Irak se bat "pour sa survie".
M. Bush a admis les manquements du gouvernement de Nouri Al-Maliki : "Vous devez exiger de vos dirigeants les choix difficiles nécessaires à la réconciliation", a-t-il dit à l'adresse des Irakiens. Mais il a opposé aux carences du gouvernement national les réussites locales. Il a argué des progrès dans la province d'Al-Anbar, où le principal allié sunnite des Américains dans la lutte contre Al-Qaida a pourtant été assassiné jeudi, mais aussi à Bagdad, dans la province de Diyala et contre les extrémistes chiites soutenus, selon lui, par l'Iran.
Il a aussi souligné qu'il est dans l'intérêt des voisins de l'Irak d'avoir un gouvernement solide à Bagdad. "Et cela signifie que les efforts de l'Iran et de la Syrie en vue de déstabiliser ce gouvernement doivent cesser", a-t-il indiqué, réitérant des accusations que Téhéran et Damas ont rejetées.
Il a enfin affirmé que "réussir en Irak [était] crucial pour la sécurité des Etats-Unis : un Irak libre privera Al-Qaida de sanctuaire" et "un Irak libre contrera les ambitions destructrices de l'Iran".
source : Liberté
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