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L'école algérienne produit-elle des terroristes ?

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  • L'école algérienne produit-elle des terroristes ?

    Le ministre de l'éducation Boubakeur Benbouzid jure que "l'école algérienne n’est pas génératrice de terrorisme", une analyse que ne partagent pas ses détracteurs qui soulignent le nombre important de jeunes terroristes qui ont rejoint les maquis depuis le début du terrorime en Algérie...

    - Ci dessous, un extrait de l'interview qu'il a accordé à l'Expression.

    L'Expression : La drogue, la violence, deux phénomènes qui semblent prendre de plus en plus d’ampleur ces dernières années au niveau de l’Ecole algérienne; que fait votre département pour lutter contre ces fléaux qui menacent à la fois l’élève, l’enseignant et la société en général?

    Boubakeur Benbouzid : Avant de répondre à cette question, je voudrais mettre en toile de fond 3 principes de sociologie de l’éducation:

    1-la société agit sur l’école (l’école est le produit de la société).
    2-l’école agit sur la société (on ne peut pas inférer, par analogie avec le premier principe, que «la société est le produit de l’école»).
    3-l’école et la société interagissent et contribuent chacune à l’évolution de l’autre.

    En posant ces principes, j’ai voulu démontrer que la question est biaisée dans la mesure où elle domicilie «l’ampleur des phénomènes de drogue et de violence» au niveau de l’école, ce qui implique par omission que la société en est exempte, n’est pas touchée et n’est pas responsable.

    La suite de la question corrobore cette appréhension puisqu’on demande au ministre de l’Education ce qu’il va dire «pour lutter contre ces fléaux qui menacent l’élève, l’enseignant et la société en général». En d’autres termes, ce sont les maux venant de l’école qui contaminent la société et non l’inverse! C’est un peu comparable aux accusations proférées çà et là en leur temps contre l’Ecole algérienne génératrice de terrorisme, comme si les forces de sécurité chargées de combattre le terrorisme étaient formées ailleurs ou dans un monde virtuel.

    Cette mise au point étant faite, je ne conteste pas le fait que la drogue et la violence constituent des menaces pour la société en général et l’école en particulier. Des dispositifs sont conçus et mis en oeuvre au niveau de différents services de l’Etat, notamment de la Sûreté nationale, de la Gendarmerie nationale, des Douanes et d’autres départements ministériels qui travaillent en étroite coordination pour créer les synergies nécessaires à même de juguler ces maux sociaux.

    Concrètement, au niveau de l’Education nationale, les services de l’orientation scolaire jouent un rôle précieux dans la prévention de la violence et la contribution à la prise en charge des traumatismes psychiques induits par la violence; ceux de l’action sociale en matière de santé scolaire s’attellent au dépistage et à la prévention de la consommation de drogues; leur partenariat avec l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie fonctionne bien.

    source : l'Expression

  • #2
    A chaud je dirai avec insistance que l'école (avec toutes les réformettes engagées par l'inamovible ministre de l'éducation) est en grande partie à l'origine du désastre algérien.
    On reviendra à la charge pour donner plein d'exemples aberrants qui démontrent que l'école algérienne a produit des analphabètes que la rue a récupéré immédiatement. TOUT A ÉTÉ PROGRAMME !!!!!!
    Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.

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    • #3
      Bonjour

      Avant de répondre à cette question, je voudrais mettre en toile de fond 3 principes de sociologie de l’éducation:

      1-la société agit sur l’école (l’école est le produit de la société).
      2-l’école agit sur la société (on ne peut pas inférer, par analogie avec le premier principe, que «la société est le produit de l’école»).
      3-l’école et la société interagissent et contribuent chacune à l’évolution de l’autre.
      La langue de bois, toujours les discours creux.
      Alors :

      [1]Dans le cas de l'Algérie, à aucun moment la société n'a eu de l'influence sur l'école algérienne, l'école algérienne est le produit des idées tordues des mammouths, un moyen de propagande, je prends pour exemple l'histoire du pays travestie.

      [2]Là je suis d'accord avec lui, mais, car il y a un mais, il faut bien se mettre d'accord sur la nature de cette fameuse influence, car elle peut être positive et/ou négative, dans notre cas précis le négatif l'emporte haut la main, la déperdition scolaire en est la preuve en plus du niveau du produit de l'école algérien.

      La médiocrité de la gestion de ce secteur n'est plus à prouver, l'incapacité de ce personnage à mener à bien son travail à conduit l'école algérienne au bord du précipice, comme l'avait si bien dit un politicard algérien (je ne me souviens pas trés bien du début de la phrase) "(je ne sais plus ce qui avait mener l'Algérie au bord du précipice mais le monsieur a fini sa phrase en disons "depuis nous avons fait un grand pas en avant " ce qui résume parfaitement la pensée de Ben Bouzid.

      Je suppose que pour lui la présence de PC dans certaines écoles fait de l'école algérienne une école modèrne.

      [3]Sur le 3éme point aussi je le rejoins sur le principe de départ, mais là aussi , il y a évolution et évolution, il y a évoluer dans le temps, le changement de date du calendrier chaque matin ça oui nous avons avancer dans le temps, mais il y a aussi la progression (acquis en plus et amélioration des connaissances) ce qui est loin d'être le cas de la relation Société/école en Algérie.

      Certes l'école algérienne influence l'ensemble social.

      En rejetant les demandeurs de savoir avec un (موجه للحياة العملية ) (Orienté vers la vie active) ce qui convient de précisé ici c'est qu'il effectivement dirigé vers le monde des adultes "travail" mais c'est une désorientation, étant donner que son bagage en général est trop léger pour ne pas dire très peu rationné, ce qui injecte le poison de l'ignorance à haute doses dans les rangs de la société et laisse les enfant en déperdition sociale et en proie à la récupération et la manipulation des malintentionnés (voir exemple du Kamikaz de Dellys, qui est loin d'être un cas isolé) .

      Les éléments extérieurs aussi ont leurs part de responsabilité
      La difficulté de la vie sociale, qui se traduit par la difficultés "générale" des foyers algérien a jouer leurs rôle principal dans le cercle social,
      • Difficultés financières.
      • Difficultés d'encadrement.
      • Difficultés de communication.
      • La délégation de rôle, démission des parents, donc la rue se retrouve tutrice et en charge de l'encadrement des apprentis "sociables" les enfants.

      Mister Ben Bouzid m'a tout l'air de parler a demi mots de peur que le vent lui déclenche une rage de dents. Car là il nous sert un discours très "technocrate". De toute façon lui aujourd'hui croit avoir trouver la solution au problème de la violence et de la drogue Des policiers pour contrer la violence à l’école

      Ce qui est ironique dans la solution de Ben Bouzid c'est que ces mêmes agents de police pour la plus part c'est suite à un rejet de l'école algérienne qu'il ont choisi les rangs de ce service de sécurité.

      Il ne voit pas plus loin que les verres de ses lunettes ce "piètre" gestionnaire.

      Aujourd'hui le secteur de l'éducation est devenu un créneau "d'enrichissement" rapide, pour des opportunistes, car toutes les fameuses écoles privées qui se proposent de prendre le relais ne sont pas à la hauteur du défit .

      Le malheur dans tout cela, c'est qu'entre temps ce qui est sensé être un droit constitutionnel est devenu un piège et un moyen de destruction massive, je parle bien entendu du droit à l'éducation.

      On ne s'improvise pas gestionnaire, ni Manager, il faut avoir le bagage et la carrure qui va avec, ce qui est loin d'être de ce clone des mammouths.
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        terror

        Je pense pour ma part que c'est la société Algerienne qui produits des terroriste:
        environnment socio culturel propice au developpement de misère et stagnation du potentiel jeune de la nation..l'effet de masse fait que dans la stagnation il est facile de passer a l'acte.
        quand on n'a rien a faire et rien a attendre..on peut tuer pour survivre..mais c'est le signe de la faiblesse.

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        • #5
          l'école a été le terreau du terrorisme, au début c'était les orientaux(dans le cadre de la coopération "scientifique", puis c'est les algeriens formés par ces mêmes coopérants qui ont pris le relais. Je ne pense pas que ca a beaucoup changé aujourd'hui, l'école reste leur cible privilégié, ensuite nombre d'enseignants ont rejoint les terro.

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          • #6
            Il faut aborder le problème des enfants qui quittent l’école prématurément. Presque 500.000 enfants ont quitté les bancs des établissements scolaires, à la rentrée 2005-2006, avant d'atteindre l’âge de 16 ans. C’est ces enfants là qui sont les victimes de tous les maux entre autre le terrorisme.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              L'école algérienne produit-elle des terroristes ?
              La réponse est oui, mais elle produit également des imams!!!!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                l'ecole prepare-t-elle des criminels?

                bonjour a tout le monde,je suis nouveau! oui,cette ecole prepare nos enfants a une vision de l'islam wahabite,trop loin de notre rite,d'ou une orientalisation des esprits. Rien qu'a ecouter nos medias lourds,on dirait qu'on regarde...une chaine du proche-orient et l'ecole n'est pas loin!

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                • #9
                  La réponse est oui, mais elle produit également des imams!!!!
                  Parfois il n'y a pas une trop grande difference entre les deux

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                  • #10
                    Ecole : Les raisons de l’échec

                    L'école est l’otage des enjeux idéologiques
                    -----------------------------------------------------------

                    L’École algérienne a cessé d’être ce lieu fécond du savoir et de la réussite sociale. Elle a cessé d’être une école de l’effort, un foyer où l’enfant s’épanouit. De réforme en réforme et en dépit des efforts et des budgets colossaux alloués par l’État, l’École algérienne a glissé progressivement vers l’échec. Otage des enjeux idéologiques, notre école est devenue une caserne, une foire d’empoigne.

                    A l’indépendance de l’Algérie, le secteur de l’éducation a connu une continuité aux plans programmes, pédagogie et méthodologie du modèle hérité du système de l’école coloniale.
                    Cette profitable continuité s’inscrivait dans le cadre des accords d’Évian intervenus entre la France coloniale et l’Algérie combattante en matière de coopération technique. Ces accords stipulaient que la France devait assister l’Algérie indépendante par l’envoi d’enseignants pour le primaire, le secondaire et l’université en attendant la formation progressive des enseignants et des cadres algériens du secteur. L’élan patriotique a favorisé alors la multiplication des infrastructures, l’épanouissement du savoir et une scolarisation plus générale, ce qui a permis d’obtenir des résultats plus qu’honorables. Ces résultats positifs étaient dus au fait que l’école se tenait encore loin des affrontements idéologiques (politique et religieux).
                    C’est ainsi qu’émergera une génération de diplômés qui a participé efficacement au lancement du développement du pays.

                    Rupture de la continuité

                    Mais à partir des années 1970, l’État algérien rompt la continuité combien utile et efficace. Il anticipe sur le remplacement des coopérants techniques français par ceux venus du Moyen-Orient.Cette anticipation avait comme objectif de s’affranchir ainsi de l’utilisation de la langue française considérée comme fardeau colonial dont il fallait se séparer. La population algérienne, encore sous l’europhie induite par l’indépendance, manipulée dans sa confession majoritairement musulmane, adhérait intuitivement, naïvement et systématiquement aux décisions du pouvoir en place. La politique d’arabisation était, donc, lancée sous le couvert du sentiment fallacieux du prolongement du recouvrement de la dignité et de la personnalité algérienne. Cette manipulation des sentiments humains, utilisée massivement, va induire des conséquences de régression qualitative grave pour l’École algérienne.

                    Réformes scolaires et déperdition scolaire

                    De réforme en réforme et en dépit des efforts et des budgets colossaux alloués par l’État au secteur de l’éducation (plus de 25% du budget de l’État), l’École algérienne a glissé progressivement vers l’échec que nous lui connaissons aujourd’hui. Notre école est devenue une caserne, une foire d’empoigne où les enjeux extra-scolaires lui feront cesser sa noble mission de lieu fécond du savoir et de la réussite sociale. Elle a cessé d’être une école de l’effort, un foyer où l’enfant s’épanouit. Dans cet empressement aveugle à arabiser l’école à coup de décrets, la langue arabe, qui a accusé un retard énorme en matière d’expression scientifique, elle-même perdra de sa valeur intrinsèque, car elle ne sera pas utilisée comme langue d’enseignement, du moins dans les domaines qui lui sont accessibles, mais plutôt comme levier et stratégie politique et idéologique dont la seule mission est d’arabiser. Même, l’islam, introduit comme discipline scolaire, a cessé d’être une religion dans sa fonction de spiritualité et de rapport à Dieu pour devenir un redoutable outil d’endoctrinement. Sans tenir compte de ce qui pouvait utilement servir le pays, ces réformes avaient totalement occulté la qualité des programmes et les méthodes en se cachant derrière l’écran d’une démocratisation illusoire du secteur. La chute du niveau de formation et les déperditions scolaires s’accéléreront d’une manière vertigineuse en raison de l’inadaptation et de l’inadéquation du contenu des programmes par rapport aux exigences et à l’envolée du niveau des connaissances des sciences et des technologies modernes particulièrement. On ne peut fatalement rattraper des siècles de retard par la grâce d’un décret exécutif. La mystique du nombre savamment exploitées ne peut aussi camoufler encore davantage la dégradation du secteur et l’inefficacité avérée de l’institution scolaire. Ainsi, les conservateurs achèveront le sens même donné à l'institution scolaire devenue, hélas, le lieu privilégié de l’aliénation.
                    La plupart des institutions pédagogiques où s’élaborent les programmes scolaires et les recherches pédagogiques, à l’exemple de l’Institut pédagogique national (IPN) ont été démantelées. Elles étaient soumises aux injonctions des conservateurs et des politiques totalement étrangers au secteur de l’éducation. Les pédagogues et autres spécialistes de l’institution se sont vu débordés et doublés dans leur fonction et les performances pédagogiques abandonnées. Les supports scolaires ne véhiculaient plus de savoir didactique. Le passage systématique des élèves d’une classe à une autre, qu’aucune raison ne peut justifier, était une dérision des plus graves. Le système de l’école fondamentale institué par l’ordonnance de 1976 reposait sur un vide pédagogique. Il cultivait déjà en soit l’arrière-pensée d’un fondamentalisme linguistique et religieux qui s’avérera dramatique pour l’École algérienne. Le vide culturel pèsera encore plus dans la médiocrité des résultats. L’état physique et rébarbatif de nos écoles apportera sa part de monotonie à l’environnement désolant ambiant. Un autre facteur aggravant de la déperdition et du dépérissement de notre école est la sous-qualification des enseignants. En effet, ils étaient recrutés, d’une manière aléatoire (après leur propre échec scolaire) et sans formation préalable. On pensait alors que l’urgence était d’accueillir la masse d’élèves qu’imposait une démographie galopante et non maîtrisée. L’école se transformera alors vite en une vaste garderie.

                    Dysfonctionnement de l’équation école-développement

                    L’École algérienne sera incapable alors de former des cadres dont allaient avoir besoin les secteurs technique et économique lancés dans le gigantisme industriel. Face à l’impuissance des technocrates, en charge de ces secteurs économique et industriel en plein développement, à arrêter l’aventure hasardeuse de l’école et anticipant sur le déséquilibre de l’équation école/développement qui allait provoquer un manque dans l’encadrement des structures économiques. C’est ainsi que les grandes sociétés comme la Sonatrach, les ex-Snic, la Sonelec, la SNS, la Sogedia... organiseront des concours sous forme de sélection des profils en vue de leur envoi pour formation à l’étranger. La plupart des étudiants envoyés en formation et qui finiront brillamment leurs études ne reviendront jamais plus au pays. Ils seront convoités et recrutés par des multinationales. Seuls environs 10% de ces cadres tenteront un retour au pays. C’est pour la plupart d’entre eux un retour désespérant et désespéré. L’Algérie aura perdu sur les deux plans : celui de la formation formelle et de la formation informelle. La Sonatrach, principale entreprise qui génère 98% des recettes et exportations du pays, ira plus loin dans cet axe de formation informelle et indépendant du secteur de l’éducation officiel, en créant à Boumerdès toute une université composée de plusieurs instituts d’hydrocarbures relevant directement de sa gestion autonome.

                    La suite...
                    Dernière modification par zek, 16 septembre 2007, 17h10.
                    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                    Commentaire


                    • #11
                      Ecole : Les raisons de l’échec

                      Les écoles libres comme solution palliative

                      Cet accaparement particulier du secteur de l’éducation par les conservateurs avait été dénoncé à temps par des responsables conscients des risques qu’allait engendrer une telle hégémonie imposée. La plus importante fut l’action courageuse de l’éminent Mostefa Lacheraf qui a passé et pour cause le plus court séjour en tant que ministre de l’Éducation nationale. Il dénonce vigoureusement la machine aliénante de l’école. Ses avertissements et recommandations émis à temps méritaient toute l’attention des pouvoirs publics tant il préconisait des propositions de solutions et de redressement à même de réconcilier l’école avec sa véritable mission de promotion de l’homme et de son pays. Malgré son départ précipité, une telle initiative était valable tant que n’avaient pas encore intervenu des transformations sociales et mentales majeures qui ont totalement désorienté notre école. Aujourd'hui, le redressement s’avère des plus difficiles. Une solution de rechange volontariste voit le jour depuis quelques années. En effet, la société civile, malgré le prix à payer, s’organise en associations et s’engage dans la création d’écoles libres. Même si le ministère de l’Éducation leur fait la “chasse” en tentant de les niveler sur l’école publique en leur imposant un agrément, l’initiative des parents soucieux d’assurer un enseignement de qualité à leurs enfants, reste en soit l’expression majeure de l’échec patent du système scolaire officiel.

                      Interférences sociales

                      Maintenant que les transformations se sont bien installées dans le tissu social algérien, il est aisé de relever des dégâts psychologiques graves chez l'élève dans ses facultés de communication, de réflexion, de création et de valorisation. À ce sujet, il est intéressant de se rapprocher de l’ouvrage de Chafai-Salhi Houria (psychiatre) intitulé : Quand les repères s’anamorphosent ou encore celui de Chevit Bénédicte intitulé : Algérie, politique linguistique : un processus de dépossession. L’Algérie n’a pas réussi au bout de dizaines d’années d’efforts à concrétiser l’objectif initial qui consistait à bâtir une école efficiente et républicaine dont la mission est de former des citoyens pourvus de savoir, du savoir-faire et du savoir-être. Un lieu sécurisant et motivant où l’enfant apprend véritablement à vivre, c’est-à-dire à se connaître, à se respecter, à respecter les autres et où l’on apprend à savoir apprendre, un lieu privilégié où on apprend à aimer ses semblables et à s’en sentir solidaire, un foyer où il s’épanouit. C’est pourtant à l’école, bien plus qu’à la maison que l’enfant doit se découvrir. C’est là qu’il se cultive et qu’il devient productif. C’est là aussi qu’il découvre son pays pour mieux l’aimer et pour mieux le servir par l’enseignement de la morale et de l’éducation civique issu des valeurs universelles en lieu et place de la morale démocratique, déroutante, dogmatique et chauvine.

                      Notre pays paie aujourd’hui le prix fort des aventures politiciennes que la cécité politique, l’entêtement suicidaire, l’esprit obscurantiste, le jusqu’auboutisme infantile et la démagogie populiste accumulés pendant plus de quarante années. Demain peut-être…

                      ABDENNOUR ABDESSELAM
                      Liberté
                      Dernière modification par zek, 16 septembre 2007, 17h05.
                      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                      Commentaire


                      • #12
                        Ecole : Les raisons de l’échec

                        L’école moderne doit tourner le dos au dressage de l’apprenant, place à l’apprentissage


                        Les réformes se sont succédé mais rien n’y fit : l’école continue à produire des zombis du genre du jeune kamikaze qui s’est fait sauter dans la caserne des gardes-côtes à Dellys. Le mal est profond dès lors que l’institution n’arrive pas à former des citoyens, dans le sens plein du terme. En l’absence de projet de société, il se trouvera toujours des jeunes pour dériver dans la marginalité et l’extrémisme. L’école, c’est la matrice d’une société, tous les spécialistes le disent et même dans les nations stables et apaisées, la formation de la jeunesse n’est jamais un package achevé.
                        C’est un questionnement permanent sur son contenu, sa pédagogie et sa finalité, des discussions ouvertes entre parents, formateurs, spécialistes et puissance publique.

                        Les islamistes, ayant compris que l’école est le creuset des hommes de demain, ont fait main basse sur elle pour se charger du dressage des enfants, pour compléter leur travail. Ils ont également investi des TV satellitaires. Les talibans n’auraient jamais vu le jour sans les madrasas du Pakistan et le wahhabisme, dont ils ont dérivé, n’aurait jamais brillé dans le monde sans ses écoles et ses mosquées. Chez nous, l’école avait perdu sa vocation dès lors qu’elle était devenue un lieu de compétition privilégié pour les islamistes. Spécialistes en communication de masses, pédagogues musclés, leurs idéologues savaient bien de quoi il s’en retournait quand, s’agissant d’enfants, ils parlent de “pâte à modeler”. Résultat : bien que vaincues militairement, leurs idées continuent de travailler au corps des groupes, voire des sociétés, via le salafisme, qui est le piège de sa forme achevée : l’extrémisme. La formation est si archaïque qu’elle a fini par se répercuter sur l’enseignement supérieur et la formation technique, avec des diplômes au rabais. Au bout de la régression, ne s’est-on pas retrouvé dans la situation burlesque d’importer jusqu’aux maçons ?

                        La contradiction entre les formations dispensées et un marché en pleine modernisation, s’exacerbe tant et si bien, que la dynamique de développement sera handicapée plus par l’absence de personnels qualifiés que par le contexte bureaucratique. L’école, bien que très budgétivore, forme des monolingues dans une économie qui ne cesse de s’ouvrir et dont l’ambition est de l’être complètement. Le foisonnement d’établissements privés pour des métiers modernes et des langues étrangères, n’est pas fortuit : il obéit à la loi du marché et la frilosité des pouvoirs publics n’y pourra pas grand-chose. La réussite des écoles privées est de tourner le dos au dressage pour ne s’occuper que d’apprentissage. Cela dit, l’école publique a les moyens d’exploser, son personnel est plein de vitalité.
                        Il faut la sortir du piège idéologique pour redevenir une école du savoir dispensant des connaissances et, bien sûr, les soubassements de la société pour conforter la cohésion sociale. Mais, elle doit impérativement s’ouvrir sur le monde pour que ses élèves, les citoyens de demain, apprennent à discerner entre le temporel et l’intemporel.

                        C’est une question stratégique dans la mondialisation en marche où monolingues et analphabètes dans les domaines scientifiques technologiques, techniques et des connaissances sociales, resteront à la traîne, livrés aux soubresauts, au charlatanisme et à… la domination !

                        Djilali Benyoub
                        Liberté
                        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

                        Commentaire


                        • #13
                          Il est clair que ce que nous avons vécu et que nous vivons est la conséquence directe de vingt ans d'école fondamentale voulu et plébiscité par un certain Boumèdienne dictateur devant l'éternel!!!
                          Cette école, qui à la différence des écoles de par le monde, n'entendait pas former un citoyen ayant l'esprit critique et un raisonnement clairvoyant!!! Non!...
                          L'objectif assigné à cette école était et est toujours, malgré quelques réformettes de façade, d'abrutir le citoyen et de lui faire perdre tout sens commun! Pendant que les enfants de la mafia au pouvoir font leurs études en Suisse, Angleterre et j'en passe!!! Ici Mohand Ouyahia, Kabyle comme par hasard, à qui l'on a confié la tâche d'arabiser l'Algérie, se fait le champion de l'arabisation à outrance!!! Au final l'école algérienne produit au mieux des imams au pire des térroriste entre les deux c'est le vide sidéral!!!
                          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                          Commentaire


                          • #14
                            .............................................
                            C’est une question stratégique dans la mondialisation en marche où monolingues et analphabètes dans les domaines scientifiques technologiques, techniques et des connaissances sociales, resteront à la traîne, livrés aux soubresauts, au charlatanisme et à… la domination !

                            Djilali Benyoub
                            Liberté
                            Désolé, mais je trouve cet article comme la somme d'expressions, de verbiage ... et surtout d'un maque de cohérence qui semble relever d'un fouillis dans un bazar qu'une analyse digne d'un journaliste qui voudrait éclairer le lecteur moyen!
                            Je suis sévère dans ma réaction car je trouve que l'article ne reflète pas la situation actuelle des
                            enseignants
                            des étudiants
                            ni de la Philosophie car de toute façon il n'y a pas de philosophie de l'Enseignement en Algérie!

                            J'ai travaillé dans un pays pendant DIXANS, oui 10 ans pour mettre en place une réforme scolaire ... et cette réforme scolaire initiée en 1982... n'a vu les dernières mises en place qu'en 1997!
                            Les résultats ?
                            Je me passe de commentaires, car vous les croirez biaisés.

                            En 1998 du temps de Zéroual j'ai été approché pour participer à la création d'une équipe pour justement mettre en place un nouveau Système en Algérie... et malheureusement, un matin de septembre 1998 ...on avait annoncé la démission de Zéroual ... et vous connaissez la suite.

                            Mes observations ?
                            Au niveau Universitaire, avant la propagation du savoir grâce à Internet, le pauvre étudiant devait faire face au prix trop élevé des manuels... et les étagères vide de la Bibliothèque universitaire.

                            Au niveau Secondaire, les enseignant sont tellement mal payés et mal considérés, que la plupart doivent faire du commerce à coté pour avoir un niveau de vie décent... mais avec le travail d'enseignant qui souffre à plusieurs égards.

                            Au primaire: La plupart des enseignant confondent pédagogie, éducation, enseignement ... et endoctrinement!

                            A cela ajouter l'ensemble des élèves/étudiants:
                            Où est la discipline... dans l'apprentissage ?
                            Comment voulez vous être un bon apprenant quand la famille a à faire à toutes les difficulté: logement non adéquat, soucis des parents quant à faire vivre une famille nombreuse....

                            À suivre
                            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                            • #15
                              l'ecole Algerienne

                              d'abord,boumedienne n'etait point dictateur!l'arabisation de l'ecole n'est pas synonyme de declin.La langue n'etant que le vehicule du savoir!c'est le contenu,qui,epoque chadli aidant,nous a confectionne...ces beaux draps!qui a invente l'ecole...khorta-mentale? Qui a declare le boumediennisme...ideologie-non grata? Qui s"est allie aux...seoudiens,et,a ouvert...la route de la zetla?Suis-je hors-sujet?Non,je ne le pense pas! tous les maux de notre ecole ...viennent de ce petit resume.

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