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    L'Ethiopie fête l'an 2000

    C'est un grand jour en Ethiopie. Le pays s'apprête à passer à l'an 2000, plus de 7 ans après les autres. Le calendrier julien y est en vigueur, tandis que la plupart des autres pays africains utilisent le calendrier grégorien. A cette occasion, Addis-Abeba organise de nombreuses manifestations musicales et culturelles et fait le voeu d'un avenir plus stable et plus prospère.


    Les Ethiopiens célèbrent, ce mercredi 12 septembre à minuit, le passage à l'an 2000.(Credit : AFP)


    Tout, à Addis-Abeba, est de la partie. Il y a des embouteillages, beaucoup de piétons ce soir dans la capitale éthiopienne. Et autant de façons de fêter l'entrée dans le 3e millénaire, en familles, en prières, à l'église.

    Des milliers de gens profitent bien sûr des concerts gratuits. A 7h du soir, le grand stade d'Addis-Abeba était déjà plein à craquer, les artistes attendus avec impatience. Et puis de l'autre côté de la ville, le grand hall du millénaire accueille les personnalités politiques, invitées pour l'occasion dont plusieurs présidents de la sous-région, ceux-ci sous forte surveillance policière.

    Pêle-mêle, quelques espoirs pour le 3e millénaire, recueillis dans les rues ce soir : il y a ceux qui veulent réussir leurs études, trouver un travail. D'autres comme ce jeune aide-soignant qui espère la fin du sida, en Ethiopie et sur le continent. Beaucoup de pensées vont au pays et à toute l'Afrique, pour la paix et la prospérité.

    Bien sûr, tout n'est pas rose ici en ce passage à l'an 2000. Le climat politique est tendu. Il y a aussi de graves tensions dans la sous-région avec l'Erythrée, en Somalie où les troupes éthiopiennes sont engagées. Mais cette nuit, on peut s'amuser, on veut espérer.

    Article publié le 12/09/2007

    Radio France Internationale
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf
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