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57 milliards de dollars de recettes attendues en 2007

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  • 57 milliards de dollars de recettes attendues en 2007

    Le ministre de l’Energie et des mines estime que les cours du pétrole devraient se maintenir au-dessus des 70 dollars






    Les relations entre Alger et Madrid semblent traverser une zone de turbulences. La Sonatrach a résilié un contrat la liant aux groupes espagnoles Repsol YFP et zet Gas Natural pour le projet Gassi Touil en plus du conflit autour du projet Medgaz. A ce sujet le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil a confirmé, hier, la fin du contentieux qui opposait Sonatrach à l'Espagne concernant la part de gaz que l'entreprise nationale de hydrocarbures est autorisé à commercialiser sur le marché espagnol dans le cadre du projet de gazoduc Medgaz . "Le 19 juillet, nous sommes parvenus à un accord avec les autorités espagnoles qui sont revenues sur leurs précédentes décisions", a déclaré le ministre lors d'une émission de la radio nationale Chaîne III. Il serait utile de rappeler dans ce contexte qu'en mai dernier, la Commission nationale de l'énergie espagnole (CNE) avait conditionné l'augmentation des droits de vote de Sonatrach correspondant à sa participation additionnelle de 16 % dans la société Medgaz par une limitation du volume de gaz à commercialiser sur le sol espagnol à 1 milliard au lieu des 3 milliards m3 qu'elle possède dans le projet. Elle oblige, en outre Sonatrach à ne pas descendre en dessous de 80 % dans ses acheminements de gaz à travers le gazoduc (8 milliards de m3 par an). Suite à cette décision, Sonatrach a envoyé le 8 juin dernier un recours au ministère espagnol de l'Industrie et du Tourisme. M. Khelil a rappelé que ces conditions avaient été imposées à Sonatrach dans le cadre d'une loi espagnole sur les hydrocarbures promulguée en 2006 et qui a été appliquée pour la première fois à la compagnie algérienne. Pour ce qui est du projet Gassi Touil, le ministre a tenu à réaffirmer le fait que le conflit opposant Sonatrach aux deux groupes espagnols est purement commercial. "Les espagnols ont décroché l'appel d'offres pour ce projet. La particularité de ce projet, est qu'il devra être finalisé au mois de novembre 2009. On avait lancé un appel d'offre international justement pour accélérer le développement de ce projet en partenariat avec Sonatrach ",a indiqué le ministre avant d'ajouter que " la Sonatrach est arrivée à la conclusion que le consortium espagnol ne pouvait pas assurer ses engagements ". Le ministre indiquera que la décision de résilier le contrat n'est pas venue comme ça, mais qu'elle fait suite à des négociations qui ont duré une année, car il n'y a pas eu de réaction positive de la part des Espagnols. Aussi, Sonatrach a eu recours à l'arbitrage international pour obtenir des compensations pour le retard. Le ministre a également évoqué le problème des négociations sur les prix du gaz naturel acheminé par le gazoduc et qui passe par le Maroc pour approvisionner l'Espagne et le Portugal.
    A ce sujet, M. Khelil dit que la Sonatrach a entamé les négociations depuis deux ans dans le cadre d'une clause dite "clause de bouleversement" de contrat puisqu'il y a deux ans les prix ont commencé à augmenter. "La Sonatrach a demandé à renégocier les prix de ces contrats en saisissant l'arbitrage international". Le ministre de l'Energie et des Mines affirme qu'en dehors de ces problèmes, il n'existe aucun problème politique entre l'Algérie et l'Espagne. M. Chakib Khelil, levant toute équivoque dit, que "les compagnies espagnoles continuent à travailler en Algérie. Elles n'ont aucun problème et pour preuve elles sont sur tous les projets. La Sonatrach a été autorisée à distribuer son gaz, à avoir son partenariat sur Medgaz et n'a aucun problème à travailler en Espagne". Il est utile de noter que la production de l'Algérie en gaz représente 2,2% de la production mondiale. Sur un autre registre, le ministre a indiqué que l'Algérie n'est pas considérée comme un grand pays producteur-exportateur de pétrole. Il a indiqué qu'actuellement il n'est pas possible de dire que l'Algérie a tant d'années de réserves parce que, dit-il, l'Algérie n'a pas encore exploré "complètement son territoire qui est de 1,450 milliard de kilomètres carrés de bassin sédimentaire. Nous avons beaucoup à faire pour découvrir de nouvelles réserves". L'Algérie n'a pas exploité complètement son territoire qui est de 1,450 millions de km² de surface sédimentaire, alors qu'elle n'a foré jusqu'à maintenant que 9 puits en moyenne par 10.000 km², contre une fourchette de 50 - 100 puits dans plusieurs autres pays. Il estime que les réserves de l'Algérie sont 38 milliards de barils, soit le même volume qu'en 1971. Le ministre note que si les cours du pétrole se maintiennent à ce même niveau, c'est-à-dire 70 et 75 dollars, l'Algérie atteindra le même niveau de revenus que l'année dernière, soit 57 milliards de dollars pour l'année 2007 et faire mieux avec surtout la taxe sur les profits exceptionnels et qui devraient, selon le ministre, rapporter à l'Algérie 1 milliard de plus.
    A une question sur la répartition des quotas entre les pays membres de l'Opep, le ministre a souligné que la décision prise par l'Opep d'augmenter sa production de 500.000 barils s'inscrivait justement dans la perspective d'allouer de nouveaux quotas au différends pays de l'organisation. Actuellement beaucoup de pays de l'Opep produisent au dessus de leurs quotas officiels parmi eux l'Algérie dont le quota avoisine les 1,450 million de barils/j. "C'est le quota que l'Algérie a demandé en 2000 et pour lequel on a beaucoup travaillé pour l'obtenir durant la dernière réunion de l'organisation", s'est réjoui M. Khelil. Il a souligné, dans ce contexte, que l'objectif de cette augmentation du plafond de production de l'Opep était d'essayer de répondre à une demande additionnelle sur le marché qui a engendré une envolée des prix de brut au-delà des 80 dollars le baril. La décision de l'Opep d'augmenter sa production de pétrole sera applicable dès le 1er novembre prochain.
    B. Chellali http://lemaghrebdz.com/lire.php?id=5740
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

  • #2
    Le leadership algérien

    Pour la première fois depuis plusieurs années, l’Algérie vient de remporter un bras de fer sur la scène internationale. Après plusieurs mois de tensions et de négociations difficiles, les Espagnols ont fini par céder sur le dossier stratégique du gazoduc Medgaz. Ce projet, qui reliera à partir de 2009, l’Algérie à l’Europe via l’Espagne va permettre à Sonatrach de se positionner comme un fournisseur de taille sur le marché européen du gaz, derrière le russe Gazprom.

    Source: tout sur l'Algérie.
    Dernière modification par hben, 16 septembre 2007, 18h51.
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      hben,

      Tu vois lorsqu'il s'agit de critiquer Sonatrach tout le monde vient lancer son venin. Mais personne ne reconnaît le succès de Sonatrach dans cette bataille face aux espagnols.

      BRAVO A NOTRE ENTREPRISE NATIONALE SONATRACH
      "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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