Un élu réclame une "journée du cochon" contre une mosquée
ROME, 13 septembre (Reuters) - Le sénateur italien d'extrême droite Roberto Calderoli a promis jeudi d'organiser une "journée du cochon" contre le projet de construction d'une mosquée à Bologne, dans le nord de la Péninsule.
Vice-président du Sénat et membre de la Ligue du Nord, une formation anti-immigration, Calderoli s'est dit prêt à faire parader son propre cochon sur le site où doit s'élever la mosquée.
"Mon cochon et moi sommes disponibles pour une marche sur le site où ils veulent construire la mosquée", dit un communiqué de Calderoli, qui est vice-président du Sénat italien.
L'islam tient le porc pour un animal impur et il est interdit aux musulmans d'en consommer la viande.
Calderoli, impliqué dans plus d'une polémique sur l'islam, a souvent été accusé de propos racistes.
L'an dernier, il avait perdu son portefeuille dans le gouvernement de Silvio Berlusconi pour avoir porté un T-shirt arborant des caricatures de Mahomet.
Des tensions intercommunautaires se font régulièrement sentir en Italie, pays à forte majorité catholique, au sujet des sites retenus pour l'édification de nouvelles mosquées destinées à une population musulmane croissante.
Mercredi soir, une vingtaine de personnes ont manifesté près de Gênes contre le projet de construction d'une mosquée, qu'ils jugent choquant parce qu'une église se trouve à proximité.
En décembre 2006, des manifestants avaient laissé une tête de cochon coupée devant une mosquée en construction en Toscane.
En juillet, la police a arrêté un imam soupçonné de diriger un "centre de formation" au terrorisme dans une mosquée d'Italie centrale.
Après cette arrestation, la Ligue du Nord a réclamé la fermeture de toutes les mosquées existantes - souvent installées dans des garages désaffectés, des usines ou des entrepôts transformés - pour des contrôles de sécurité
ROME, 13 septembre (Reuters) - Le sénateur italien d'extrême droite Roberto Calderoli a promis jeudi d'organiser une "journée du cochon" contre le projet de construction d'une mosquée à Bologne, dans le nord de la Péninsule.
Vice-président du Sénat et membre de la Ligue du Nord, une formation anti-immigration, Calderoli s'est dit prêt à faire parader son propre cochon sur le site où doit s'élever la mosquée.
"Mon cochon et moi sommes disponibles pour une marche sur le site où ils veulent construire la mosquée", dit un communiqué de Calderoli, qui est vice-président du Sénat italien.
L'islam tient le porc pour un animal impur et il est interdit aux musulmans d'en consommer la viande.
Calderoli, impliqué dans plus d'une polémique sur l'islam, a souvent été accusé de propos racistes.
L'an dernier, il avait perdu son portefeuille dans le gouvernement de Silvio Berlusconi pour avoir porté un T-shirt arborant des caricatures de Mahomet.
Des tensions intercommunautaires se font régulièrement sentir en Italie, pays à forte majorité catholique, au sujet des sites retenus pour l'édification de nouvelles mosquées destinées à une population musulmane croissante.
Mercredi soir, une vingtaine de personnes ont manifesté près de Gênes contre le projet de construction d'une mosquée, qu'ils jugent choquant parce qu'une église se trouve à proximité.
En décembre 2006, des manifestants avaient laissé une tête de cochon coupée devant une mosquée en construction en Toscane.
En juillet, la police a arrêté un imam soupçonné de diriger un "centre de formation" au terrorisme dans une mosquée d'Italie centrale.
Après cette arrestation, la Ligue du Nord a réclamé la fermeture de toutes les mosquées existantes - souvent installées dans des garages désaffectés, des usines ou des entrepôts transformés - pour des contrôles de sécurité
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