Quand vous serez bien vieille
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise aupres du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Le berbere me célébrait du temps que j'etais belle.
Je serai sous la terre et fantome sans os :
Par les ombres myrteux, je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier desdain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dés aujourd'hui, les roses de la vie.
Inspir. RONSARD (14eme siecle)
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise aupres du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Le berbere me célébrait du temps que j'etais belle.
Je serai sous la terre et fantome sans os :
Par les ombres myrteux, je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier desdain.
Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain :
Cueillez dés aujourd'hui, les roses de la vie.
Inspir. RONSARD (14eme siecle)
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