Beaucoup de femmes Algériennes, et des meilleures, vivent en secret un drame terrible dont elles n’osent même pas parler. Préparées dès leur jeune âge au mariage, elles ne vivent que dans l’espoir de rencontrer le prince charmant avec lequel elles feront des enfants.
Mais le temps passe et Godot ne vient pas. La vie devient alors une brûlante frustration supportée en silence dans un corps impatient de s’épanouir, de se libérer. Ce n’est pas de leur faute, elles qui possèdent, selon l’adage, «un talent à chaque doigt».
C’est celle de la société qui n’arrive ni à évoluer ni à prendre en charge la douleur des victimes qu’elle fait. Le célibat tardif des femmes est une tragédie nationale. Les mentalités sont impitoyables envers ces natures fragiles qui n’ont pas eu la chance ou l’audace de tirer le bon numéro.
Et il ne faut pas être prix Nobel de biologie pour savoir que le droit de ces citoyennes à vivre leur féminité prime sur le droit au travail et à l’instruction. Occulté comme une tare dont il est tabou de parler, ce besoin vital n’est une priorité ni pour le gouvernement, ni pour les partis, ni pour les associations.
Il s’agit, pourtant, d’une souffrance quotidienne qu’endure une bonne partie de nous. Des femmes bafouées et diffamées, alors qu’elles méritent le respect d’être restées belles au milieu de la laideur, d’être restées utiles, bienfaisantes, bien qu’elles soient découragées, d’être restées obéissantes à un ordre inique au lieu de péter les plombs, au lieu de se révolter.
source : le jeune indépendant
Mais le temps passe et Godot ne vient pas. La vie devient alors une brûlante frustration supportée en silence dans un corps impatient de s’épanouir, de se libérer. Ce n’est pas de leur faute, elles qui possèdent, selon l’adage, «un talent à chaque doigt».
C’est celle de la société qui n’arrive ni à évoluer ni à prendre en charge la douleur des victimes qu’elle fait. Le célibat tardif des femmes est une tragédie nationale. Les mentalités sont impitoyables envers ces natures fragiles qui n’ont pas eu la chance ou l’audace de tirer le bon numéro.
Et il ne faut pas être prix Nobel de biologie pour savoir que le droit de ces citoyennes à vivre leur féminité prime sur le droit au travail et à l’instruction. Occulté comme une tare dont il est tabou de parler, ce besoin vital n’est une priorité ni pour le gouvernement, ni pour les partis, ni pour les associations.
Il s’agit, pourtant, d’une souffrance quotidienne qu’endure une bonne partie de nous. Des femmes bafouées et diffamées, alors qu’elles méritent le respect d’être restées belles au milieu de la laideur, d’être restées utiles, bienfaisantes, bien qu’elles soient découragées, d’être restées obéissantes à un ordre inique au lieu de péter les plombs, au lieu de se révolter.
source : le jeune indépendant
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