L'odeur dégagée par la transpiration d’une même personne pourra être jugée insupportable par certains, agréable ou inexistante par d’autres. Tout dépend des gènes qui servent à fabriquer les récepteurs olfactifs, selon des chercheurs américains. Chez certains, l’androstérone, une hormone sexuelle dérivée de la testostérone éliminée dans la transpiration et les urines, est associée à une odeur aigre et désagréable. D‘autres perçoivent une odeur douce, voire une senteur de vanille, tandis que d’autres ne sentent rien du tout, expliquent Hiroaki Matsunami ((Duke University, USA) et ses collègues, qui ont fait sentir une soixantaine de composés odorants à près de 400 volontaires.
Les chercheurs ont réussi à isoler le récepteur olfactif qui n’était activé que par l’androstérone. Avec l’équipe de Leslie Vosshall (Rockefeller University), ils ont analysé l’ADN des participants afin d’identifier les variations sur le gène codant pour ce récepteur. De fait, les chercheurs ont découvert deux versions différentes du gène –liées à l’inversion d’un seul nucléotide (SNP)- qui coïncident avec la perception positive ou négative de l’odeur de l’androstérone. Deux autres variations rendent les personnes plus ou moins sensibles à cette odeur.
L’androstérone est une hormone sexuelle considérée comme un candidat idéal au statut de phéromone –composé olfactif qui joue un rôle important dans la communication animale. On sait ainsi que l’androstérone est au cœur des échanges amoureux entre mâles et femelles chez les cochons. Cependant, jusqu’à présent, les études sur la perception des hormones sexuelles par les hommes et les femmes sont très discutées. Il n’a pas encore été prouvé que les phéromones sont actives chez les êtres humains.
L’équipe de Matsunami veut poursuivre ses recherches pour savoir si ces différences de perception olfactive influencent le comportement des personnes. D’autres récepteurs –et leurs variations- sont probablement impliqués. Le système olfactif humain possèdent des centaines de récepteurs spécifiques qui permettent d’analyser 10.000 odeurs différentes.
- NVLOBS
Les chercheurs ont réussi à isoler le récepteur olfactif qui n’était activé que par l’androstérone. Avec l’équipe de Leslie Vosshall (Rockefeller University), ils ont analysé l’ADN des participants afin d’identifier les variations sur le gène codant pour ce récepteur. De fait, les chercheurs ont découvert deux versions différentes du gène –liées à l’inversion d’un seul nucléotide (SNP)- qui coïncident avec la perception positive ou négative de l’odeur de l’androstérone. Deux autres variations rendent les personnes plus ou moins sensibles à cette odeur.
L’androstérone est une hormone sexuelle considérée comme un candidat idéal au statut de phéromone –composé olfactif qui joue un rôle important dans la communication animale. On sait ainsi que l’androstérone est au cœur des échanges amoureux entre mâles et femelles chez les cochons. Cependant, jusqu’à présent, les études sur la perception des hormones sexuelles par les hommes et les femmes sont très discutées. Il n’a pas encore été prouvé que les phéromones sont actives chez les êtres humains.
L’équipe de Matsunami veut poursuivre ses recherches pour savoir si ces différences de perception olfactive influencent le comportement des personnes. D’autres récepteurs –et leurs variations- sont probablement impliqués. Le système olfactif humain possèdent des centaines de récepteurs spécifiques qui permettent d’analyser 10.000 odeurs différentes.
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