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Des réformes institutionnelles sont indispensables :

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  • Des réformes institutionnelles sont indispensables :

    par Halim Mouhou
    C’est désormais une évidence : les réserves pétrolières, et celles gazières un peu plus tard, s’épuiseront bien un jour, pas si lointain que cela, en Algérie. Selon les Britanniques de British Petroleum, le sous-sol algérien sera vidé de son pétrole à l’horizon 2025 alors que notre ministre de l’Energie Chakib Khellil fait retarder un tant soit peu cette échéance en la situant à l’horizon 2080.
    La donne est assurément un vrai casse-tête pour l’Algérie, dont les revenus sont à 99 % générés par l’exportation de pétrole et de gaz, deux énergies non renouvelables. Il est donc utile de se poser aujourd’hui la question de savoir comment l’Algérie se prépare ou, plus réellement, comment peut-elle se préparer à cette période d’après-pétrole ? C’est pour parler de ce problème que l’ancien chef de gouvernement Ahmed Benbitour a animé, avant-hier dans la soirée, au siège de la fondation allemande Friedrich Ebert à Alger, une conférence-débat sous le thème «L’Algérie de l’après-pétrole : les enjeux économiques majeurs».
    «Qui dit après-pétrole dit une autre Algérie et qui dit une autre Algérie dit un nouveau projet pour celle-ci», a lancé de prime abord le célèbre technocrate devant une assistance très nombreuse au milieu de laquelle il y avait des anciens et actuels députés, des anciens ministres (Abderrahmane Belayat), des économistes mais aussi et surtout des syndicalistes et des militants des droits de l’homme.
    L’avenir du monde dans lequel l’Algérie évoluera et dont les contours ont été dessinés par le conférencier ne prête guère à la tranquillité. Une économie globalisée rendant les frontières perméables et les économies «nationales» interactives, dépendantes et vulnérables au point de voir le «made in» national disparaître par la force d’une restructuration de la structure du coût global, une planète réchauffée et en manque d’eau, tel sera donc le décor.

    L’ancien chef de gouvernement est formel : «Ce qui a marché par le passé ne marchera plus à l’avenir.» Relevant la dépendance de notre pays aux exportations des hydrocarbures, M. Benbitour regrette cet état de fait en estimant que «l’Algérie est un exportateur net de richesses (hydrocarbures) et de capitaux financiers (réserves de change) et humains (fuite des cerveaux)».
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    à part le bla bla, que propose concretement ce monsieur benbitour ?

    quel est son programme, quels sont ses projets pour le pays ?

    ????

    pas grand chose si ce n'est la rancune tenace d'un ancien du serail....

    Commentaire

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