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Les dangers des mariages consanguins en Algérie

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  • Les dangers des mariages consanguins en Algérie

    Une enquête réalisée dans 12 wilayas le révèle
    Les dangers des mariages consanguins en Algérie


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    Bir El-Ater (Tébessa) vient en tête du classement avec un taux de 88% de cas de consanguinité, alors que le taux le plus faible est enregistré à Oran avec seulement 18,5%. La capitale occupe un taux important, même s’il reste en dessous de la moyenne nationale (29,5%).
    La Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (Forem) vient de rendre publics les résultats d’une enquête nationale sur la consanguinité en Algérie. Les résultats de ce travail, effectué dans 21 communes de 12 wilayas, à savoir Alger, Béjaïa, Biskra, Boumerdès, Bouira, Ghardaïa, Tébessa, Oran, Aïn Defla, Annaba, débouchent sur un constat on ne peut alarmant : la consanguinité est fréquente en Algérie.
    Pis, elle est à l’origine de plusieurs maladies génétiques, sans compter les problèmes neurologiques auxquels sont souvent exposés les enfants.
    Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la moyenne de consanguinité est de 38,30% et varie selon les régions du pays. Bir El-Ater (Tébessa) vient en tête du classement avec un taux de 88% de cas de consanguinité, alors que le taux le plus faible est enregistré à Oran avec seulement 18,5%. La capitale occupe un taux important, même s’il reste en dessous de la moyenne nationale (29,5%).
    La consanguinité du deuxième degré, en revanche, est très élevée dans les wilayas de Boumerdès (85,71%), Aïn Defla (76,3%), Bordj Bou-Arréridj (75,92%), et très basse à Oran avec seulement 18,91%.
    L’étude qui révèle que les liens de consanguinité en Algérie demeurent très forts et nécessitent une approche sociologique différente fait ressortir également qu’il n’y a pas eu d’évolution durant les 45 dernières années, notamment avec le lot d’anomalies et de maladies souvent fâcheuses qui découlent des mariages consanguins. À commencer par les anomalies congénitales observées à la naissance, comme le bec de lièvre, les cardiopathies et les trisomies. Les maladies génétiques sont, par ailleurs, plus fréquentes, comme le cas hémolytiques (23 cas), cardiopathies (23 cas), hydrocéphalies et myopathies de Duchenne (16 cas), hémophilie (7 cas) et surdité (3 cas). C’est dire que la gravité des maladies développées liées à la consanguinité est très “ignorée” pendant les dernières années où l’homme et la femme ont eu quand même à observer une certaine évolution.
    Laquelle évolution n’a touché que la façade sociologique. La consanguinité (lointaine) du cinquième et sixième degré, quant à elle, n’a pas fait autant de dégâts sur les enfants sachant que l’étude de la Forem n’a décelé aucun cas. L’enquête réalisée par des étudiants des PMU a permis le captage de 2 600 mamans à la faveur des visites médicales de routine, dont la vaccination.
    L’échantillon d’étude étant représentatif fait ressortir 47% des familles de moins de 3 enfants, 37% entre 4 et 7 enfants et 7,7% plus de 7 enfants.
    Il est à relever que l’Algérie demeure le pays le moins touché par rapport à l’Egypte et à la Tunisie, la Jordanie (55%), l’Arabie Saoudite (50%), le Koweït (54%). D’autres pays comme le Maroc (19,87%) et Oman 38% sont également moins touchés par ce phénomène qui demeure un tabou mais qui fait des dégâts sur plusieurs générations.

    Liberté
    Dernière modification par forgetgo, 18 septembre 2007, 22h57.
    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement
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