Déjà contesté par ses acolytes dès les premiers jours de son arrivée controversée à la tête de l’ex-organisation terroriste— le Groupe salafiste pour la prédication et le combat—, devenu par la suite branche d’al-Qaïda au pays du Maghreb islamique, Abdelmalek Droukdel, alias Abou Mosaâb Abdelwadoud, vient d’être destitué par ses pairs qui se seraient réunis en congrès dans les maquis de Zbarbar, dans la région de Lakhdaria, à l’extrême ouest de la wilaya de Bouira. De sources généralement bien informées, l’on apprend en effet que cet “émir” sanguinaire, qui s’est notamment distingué par sa décision de mettre son organisation sous la coupe d’Al-Qaïda et de faire entière allégeance à son chef Oussama Ben Laden, a fini par créer l’unanimité contre lui, ce qui a précipité sa chute au sein de la direction nationale de la mouvance terroriste.
Le retour de l’ancien chef terroriste Hassan Hattab, qui aurait pris part à la réunion organisée ces derniers jours par l’organisation, semble avoir contribué à la mise à l’écart de quelqu’un qui n’a pas hésité à reprendre les méthodes radicales d’Al-Qaïda dans les opérations terroristes, avec notamment l’apparition des kamikazes dans les attentats. Le sort qui lui a été réservé par ses pairs était quelque peu prévisible en raison du fait que la décision de rallier Al-Qaïda avait été prise sans consultation des autres chefs terroristes, dont certains n’avaient pas attendu trop longtemps pour dénoncer cette démarche et se démarquer de cette nouvelle stratégie sanguinaire qui tranche avec les anciennes méthodes de l’ex-GSPC qui tentaient d’éviter de s’attaquer à des cibles civiles. Toutefois, nos sources estiment que l’échec de l’attaque lancé le 14 juillet dernier contre la compagnie de gendarmerie de Yakourène, dans la wilaya de Tizi Ouzou, les pertes enregistrées dans les rangs des assaillants dans leur retraite et les faiblesses apparues lors de cette opération terroriste, a également contribué au départ précipité de Droukdel.
En effet, beaucoup parmi ses acolytes lui reprocherait l’amateurisme avec lequel cette action a été menée. Il faut dire que cette nuit-là, l’organisation terroriste avait mobilisé pour cette attaque plus d’une centaine d’éléments armés, venus de partout. Après avoir neutralisé les issues principales de la ville de Yakourène pour empêcher toute intervention des militaires et des éléments de la garde communale stationnés à quelques kilomètres de là, les terroristes prennent le siège de la brigade de gendarmerie sous un déluge de feu durant deux heures. Mais la résistance de la douzaine de gendarmes qui s’y trouvait a complètement faussé les calculs des assaillants contraints de se replier à l’arrivée des hélicoptères de l’ANP sans avoir pu atteindre leur but et même sans blesser aucune personne parmi celles qui se trouvaient à la brigade. Et ce n’était pas fini pour eux, puisque dans leur retraite, les terroristes tombent dans une embuscade dressée par les soldats de l’armée qui ont éliminé quatre d’entre eux et blessés plusieurs autres. Cette opération a démontré que parmi les assaillants figuraient beaucoup de nouvelles recrues qui, apparemment, n’étaient pas bien rodées au maniement des armes. Ce qui explique en partie l’échec de cette attaque.
Ainsi, Droukdel et ses pairs, qui avaient planifié cette opération comme une démonstration de force de l’organisation terroriste et de sa capacité et se surpasser après les nombreuses pertes subies dans ses rangs, avaient complètement raté le coup médiatique espéré de cette action. Cela semble avoir joué dans la balance en défaveur de Droukdel à qui certains reprochent aussi la manière avec laquelle est distribué l’argent du racket et celui des rançons collectées. Le chef national de l’ex-GSPC s’est retrouvé affaibli après la mort d’un de ses lieutenants et, néanmoins conseiller militaire de l’organisation, le nommé Ali Disse, architecte des opérations suicide du 11 avril et juillet derniers, abattu en Kabylie et la reddition spectaculaire de l’“émir” du sud du pays, Benmessaoud Abdelkader, alias Abou Daoud Moussaâb. De plus, certaines factions de la mouvance terroriste, à l’instar de l’organisation terroriste Houmate daâwa salafiya (HDS), qui écume la région ouest du centre du pays s’étaient, complètement, démarquées des attaques kamikazes qui avaient visé la capitale. L’ “émir” national de l’ex-GSPC a donc vu son bateau prendre de l’eau de toutes parts avant de céder le week-end dernier sous la pression de ses acolytes.
Cependant, le congrès de l’organisation terroriste aurait duré trois jours sans que les participants n’arrivent à trancher la question de la succession. Les divisions semblent profondes à ce propos et la réunion se serait terminée sans qu’une décision soit prise. Ce qui semble, en tout cas, clair, c’est que les “émirs” des zones de Lakhdaria et Bordj-Menaïel, connus pour être des proches de Droukdel auraient déjà été remplacés. Mais, pour le poste d’ “émir” national, la guerre de succession est ouverte. Ce qui apparaît d’ores et déjà certain, selon nos sources, c’est que la nouvelle direction de l’organisation terroriste prendra ses distances vis-à-vis de la nébuleuse Al-Qaïda et de ses méthodes, puisque c’est là le principal reproche adressé à l’ancienne direction.
source : Liberté
Le retour de l’ancien chef terroriste Hassan Hattab, qui aurait pris part à la réunion organisée ces derniers jours par l’organisation, semble avoir contribué à la mise à l’écart de quelqu’un qui n’a pas hésité à reprendre les méthodes radicales d’Al-Qaïda dans les opérations terroristes, avec notamment l’apparition des kamikazes dans les attentats. Le sort qui lui a été réservé par ses pairs était quelque peu prévisible en raison du fait que la décision de rallier Al-Qaïda avait été prise sans consultation des autres chefs terroristes, dont certains n’avaient pas attendu trop longtemps pour dénoncer cette démarche et se démarquer de cette nouvelle stratégie sanguinaire qui tranche avec les anciennes méthodes de l’ex-GSPC qui tentaient d’éviter de s’attaquer à des cibles civiles. Toutefois, nos sources estiment que l’échec de l’attaque lancé le 14 juillet dernier contre la compagnie de gendarmerie de Yakourène, dans la wilaya de Tizi Ouzou, les pertes enregistrées dans les rangs des assaillants dans leur retraite et les faiblesses apparues lors de cette opération terroriste, a également contribué au départ précipité de Droukdel.
En effet, beaucoup parmi ses acolytes lui reprocherait l’amateurisme avec lequel cette action a été menée. Il faut dire que cette nuit-là, l’organisation terroriste avait mobilisé pour cette attaque plus d’une centaine d’éléments armés, venus de partout. Après avoir neutralisé les issues principales de la ville de Yakourène pour empêcher toute intervention des militaires et des éléments de la garde communale stationnés à quelques kilomètres de là, les terroristes prennent le siège de la brigade de gendarmerie sous un déluge de feu durant deux heures. Mais la résistance de la douzaine de gendarmes qui s’y trouvait a complètement faussé les calculs des assaillants contraints de se replier à l’arrivée des hélicoptères de l’ANP sans avoir pu atteindre leur but et même sans blesser aucune personne parmi celles qui se trouvaient à la brigade. Et ce n’était pas fini pour eux, puisque dans leur retraite, les terroristes tombent dans une embuscade dressée par les soldats de l’armée qui ont éliminé quatre d’entre eux et blessés plusieurs autres. Cette opération a démontré que parmi les assaillants figuraient beaucoup de nouvelles recrues qui, apparemment, n’étaient pas bien rodées au maniement des armes. Ce qui explique en partie l’échec de cette attaque.
Ainsi, Droukdel et ses pairs, qui avaient planifié cette opération comme une démonstration de force de l’organisation terroriste et de sa capacité et se surpasser après les nombreuses pertes subies dans ses rangs, avaient complètement raté le coup médiatique espéré de cette action. Cela semble avoir joué dans la balance en défaveur de Droukdel à qui certains reprochent aussi la manière avec laquelle est distribué l’argent du racket et celui des rançons collectées. Le chef national de l’ex-GSPC s’est retrouvé affaibli après la mort d’un de ses lieutenants et, néanmoins conseiller militaire de l’organisation, le nommé Ali Disse, architecte des opérations suicide du 11 avril et juillet derniers, abattu en Kabylie et la reddition spectaculaire de l’“émir” du sud du pays, Benmessaoud Abdelkader, alias Abou Daoud Moussaâb. De plus, certaines factions de la mouvance terroriste, à l’instar de l’organisation terroriste Houmate daâwa salafiya (HDS), qui écume la région ouest du centre du pays s’étaient, complètement, démarquées des attaques kamikazes qui avaient visé la capitale. L’ “émir” national de l’ex-GSPC a donc vu son bateau prendre de l’eau de toutes parts avant de céder le week-end dernier sous la pression de ses acolytes.
Cependant, le congrès de l’organisation terroriste aurait duré trois jours sans que les participants n’arrivent à trancher la question de la succession. Les divisions semblent profondes à ce propos et la réunion se serait terminée sans qu’une décision soit prise. Ce qui semble, en tout cas, clair, c’est que les “émirs” des zones de Lakhdaria et Bordj-Menaïel, connus pour être des proches de Droukdel auraient déjà été remplacés. Mais, pour le poste d’ “émir” national, la guerre de succession est ouverte. Ce qui apparaît d’ores et déjà certain, selon nos sources, c’est que la nouvelle direction de l’organisation terroriste prendra ses distances vis-à-vis de la nébuleuse Al-Qaïda et de ses méthodes, puisque c’est là le principal reproche adressé à l’ancienne direction.
source : Liberté
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