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La décision de Sonelgaz de relancer son appel d’offres pour la réalisation des centrales électriques de Terga (Aïn Témouchent) et de Koudiet Eddraouch (El-Tarf) vient ainsi remettre les choses dans leur cours normal. Le consortium composé d’Alstom et de l’égyptien Orascom, seul en lice, aura usé pour ainsi dire de la grosse ficelle en exigeant, pour la réalisation des deux centrales, un prix qui équivaut au double de ce qui est pratiqué au niveau mondial.
Les milliards de dollars engrangés par l’Algérie aiguisent, certes, bien des appétits ; toutefois, il est à se demander si quelque part le consortium n’avait pas de bonnes raisons d’espérer qu’un tel “marché de dupes” aboutisse. Ce qui peut s’apparenter à un chantage par abus de position dominante, peut se révéler finalement n’être qu’une audacieuse opération commerciale qui valait la peine d’être tentée dans une conjoncture qui pouvait s’y prêter. Il n’y a donc pas lieu d’accabler outre mesure Alstom. N’est-ce pas que le groupe a le droit de proposer le tarif qu’il veut ? Comme il n’y a pas lieu de pousser le “ouf” de circonstance à l’annonce d’une relance par Sonelgaz de son avis d’appel d’offres.
En présence d’une seule offre commerciale, Sonelgaz se réserve le droit d’étudier et d’analyser les niveaux des prix et des délais. Et elle n’est pas tenue de maintenir son appel d’offres. Que l’entreprise nationale refuse l’offre singulière du consortium franco-égyptien reste une question de simple bon sens. À moins, bien sûr, qu’une telle affaire cache des dessous qui défient tout bon sens. Dans ce cas, on peut se poser beaucoup de questions. Comme celle de savoir, par exemple, pourquoi la bonne demi-douzaine de constructeurs qui possèdent l’expérience et le savoir-faire nécessaires à la réalisation des deux centrales à un coût et dans des délais raisonnables ont trouvé chacun le bon prétexte pour laisser Alstom faire cavalier seul. Y a-t-il eu entente ? On s’interroge.
source : Liberté
Les milliards de dollars engrangés par l’Algérie aiguisent, certes, bien des appétits ; toutefois, il est à se demander si quelque part le consortium n’avait pas de bonnes raisons d’espérer qu’un tel “marché de dupes” aboutisse. Ce qui peut s’apparenter à un chantage par abus de position dominante, peut se révéler finalement n’être qu’une audacieuse opération commerciale qui valait la peine d’être tentée dans une conjoncture qui pouvait s’y prêter. Il n’y a donc pas lieu d’accabler outre mesure Alstom. N’est-ce pas que le groupe a le droit de proposer le tarif qu’il veut ? Comme il n’y a pas lieu de pousser le “ouf” de circonstance à l’annonce d’une relance par Sonelgaz de son avis d’appel d’offres.
En présence d’une seule offre commerciale, Sonelgaz se réserve le droit d’étudier et d’analyser les niveaux des prix et des délais. Et elle n’est pas tenue de maintenir son appel d’offres. Que l’entreprise nationale refuse l’offre singulière du consortium franco-égyptien reste une question de simple bon sens. À moins, bien sûr, qu’une telle affaire cache des dessous qui défient tout bon sens. Dans ce cas, on peut se poser beaucoup de questions. Comme celle de savoir, par exemple, pourquoi la bonne demi-douzaine de constructeurs qui possèdent l’expérience et le savoir-faire nécessaires à la réalisation des deux centrales à un coût et dans des délais raisonnables ont trouvé chacun le bon prétexte pour laisser Alstom faire cavalier seul. Y a-t-il eu entente ? On s’interroge.
source : Liberté
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