DES PATRONS TIRENT LA SONNETTE D’ALARME SUR LE WEEK-END UNIVERSEL
Trois milliards de dollars de perte à cause du jeudi-vendredi
Le cas du week-end universel, évoqué lors des dernières élections législatives par le FCE (Forum des chefs d’entreprises) avec les chefs de partis, devra encore être relancé dans les prochains jours par les organisations patronales qui estiment que les hauts responsables de l’Etat devraient trancher.
La rentrée sociale et le mois sacré du Ramadhan semblent accaparer l’attention des autorités publiques et les différentes sphères décisionnelles. De nombreux dossiers économiques, tel le retour au week-end universel, le manque à gagner étant estimé à plus de 3 milliards de dollars par an, l’équivalent de 3 % du PNB.
Si les autorités gouvernementales ont pris des mesures et des dispositions pour assurer une rentrée sociale acceptable en optant, à titre d’exemple, à la revalorisation des salaires des fonctionnaires et à la mobilisation des fonds publics pour soutenir les familles nécessiteuses, il n’en demeure pas moins que le secteur économique est en attente de plusieurs décisions importantes et d’une tripartite qui devrait se pencher, d’une manière radicale, sur les questions qui préoccupent le monde économique et patronal.
Les dossiers ne manquent pas et datent de quelques années, sans que le pouvoir politique puisse trancher définitivement.
Le cas du week-end universel, évoqué lors des dernières élections législatives par le FCE (Forum des chefs d’entreprises) avec les chefs de partis, devra encore être relancé dans les prochains jours par les organisations patronales qui estiment que les hauts responsables de l’Etat devraient trancher.
Des pertes liées à l’arrêt de travail des jeudis et vendredis sont énormes. M. Sid-Ali Abdelghani, vice-président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), nous a avancé, en effet le chiffre de 3 milliards de dollars, l’équivalent de 3 % du PNB, au moment où l’Algérie exprime des besoins en financements très importants en raison de la politique des investissements entrepris ces dernières années.
Pour M. Sid-Ali Abdelghani, les confédérations patronales devraient s’entendre sur de nombreux dossiers pour pouvoir débattre avec les instances gouvernementales. Aujourd’hui, un comité constitué d’experts a été installé pour préparer les dossiers en question qui ont trait, entre autres, aux attentes du patronat algérien.
Ce dernier s’attend à une tripartite pour aborder également d’autres thèmes, tels que la fiscalité, le foncier industriel et le soutien à l’investissement. L’application du pacte économique, ainsi que l’avenir du projet de la stratégie du développement industriel font partie des préoccupations du monde patronal. De son côté, M. Lardja, vice-président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), nous informe que l’organisation patronale est en attente d’une éventuelle rencontre avec le gouvernement pour aborder les questions économiques en suspens, notamment l’amélioration de l’environnement de l’entreprise algérienne.
Au même titre que les organisation patronales, la CAP aspire à la tenue d’une tripartite pour statuer sur les problèmes des employeurs. Nos tentatives de joindre les autres organisations patronales sont restées vaines en raison de la non disponibilité des responsables.
l'Authentique
Farouk Belhabib
Trois milliards de dollars de perte à cause du jeudi-vendredi
Le cas du week-end universel, évoqué lors des dernières élections législatives par le FCE (Forum des chefs d’entreprises) avec les chefs de partis, devra encore être relancé dans les prochains jours par les organisations patronales qui estiment que les hauts responsables de l’Etat devraient trancher.
La rentrée sociale et le mois sacré du Ramadhan semblent accaparer l’attention des autorités publiques et les différentes sphères décisionnelles. De nombreux dossiers économiques, tel le retour au week-end universel, le manque à gagner étant estimé à plus de 3 milliards de dollars par an, l’équivalent de 3 % du PNB.
Si les autorités gouvernementales ont pris des mesures et des dispositions pour assurer une rentrée sociale acceptable en optant, à titre d’exemple, à la revalorisation des salaires des fonctionnaires et à la mobilisation des fonds publics pour soutenir les familles nécessiteuses, il n’en demeure pas moins que le secteur économique est en attente de plusieurs décisions importantes et d’une tripartite qui devrait se pencher, d’une manière radicale, sur les questions qui préoccupent le monde économique et patronal.
Les dossiers ne manquent pas et datent de quelques années, sans que le pouvoir politique puisse trancher définitivement.
Le cas du week-end universel, évoqué lors des dernières élections législatives par le FCE (Forum des chefs d’entreprises) avec les chefs de partis, devra encore être relancé dans les prochains jours par les organisations patronales qui estiment que les hauts responsables de l’Etat devraient trancher.
Des pertes liées à l’arrêt de travail des jeudis et vendredis sont énormes. M. Sid-Ali Abdelghani, vice-président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), nous a avancé, en effet le chiffre de 3 milliards de dollars, l’équivalent de 3 % du PNB, au moment où l’Algérie exprime des besoins en financements très importants en raison de la politique des investissements entrepris ces dernières années.
Pour M. Sid-Ali Abdelghani, les confédérations patronales devraient s’entendre sur de nombreux dossiers pour pouvoir débattre avec les instances gouvernementales. Aujourd’hui, un comité constitué d’experts a été installé pour préparer les dossiers en question qui ont trait, entre autres, aux attentes du patronat algérien.
Ce dernier s’attend à une tripartite pour aborder également d’autres thèmes, tels que la fiscalité, le foncier industriel et le soutien à l’investissement. L’application du pacte économique, ainsi que l’avenir du projet de la stratégie du développement industriel font partie des préoccupations du monde patronal. De son côté, M. Lardja, vice-président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), nous informe que l’organisation patronale est en attente d’une éventuelle rencontre avec le gouvernement pour aborder les questions économiques en suspens, notamment l’amélioration de l’environnement de l’entreprise algérienne.
Au même titre que les organisation patronales, la CAP aspire à la tenue d’une tripartite pour statuer sur les problèmes des employeurs. Nos tentatives de joindre les autres organisations patronales sont restées vaines en raison de la non disponibilité des responsables.
l'Authentique
Farouk Belhabib
Commentaire