La COSOB plaide pour la privatisation partielle des grandes entreprises
Jeudi 20 Septembre 2007
Jeudi 20 Septembre 2007
Par Samira Imadalou
Huit ans après son lancement, le marché boursier d’Alger n’arrive toujours pas à démarrer de manière effective. Cette situation de léthargie a poussé le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations en Bourse (COSOB), M. Ali Sadmi, à lancer de nouveau un appel aux autorités publiques pour prendre des mesures susceptibles de relancer ce marché. Dans son rapport annuel 2006, repris par l’APS, la COSOB appelle les pouvoirs publics à favoriser l’introduction de nouveaux titres. Elle propose, plus particulièrement, l’ouverture du capital des grandes entreprises publiques par le recours aux mécanismes du marché financier dans le cadre de leur privatisation partielle, la partie du capital non privatisée pouvant être proposée à la cession en Bourse.
Huit ans après son lancement, le marché boursier d’Alger n’arrive toujours pas à démarrer de manière effective. Cette situation de léthargie a poussé le président de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations en Bourse (COSOB), M. Ali Sadmi, à lancer de nouveau un appel aux autorités publiques pour prendre des mesures susceptibles de relancer ce marché. Dans son rapport annuel 2006, repris par l’APS, la COSOB appelle les pouvoirs publics à favoriser l’introduction de nouveaux titres. Elle propose, plus particulièrement, l’ouverture du capital des grandes entreprises publiques par le recours aux mécanismes du marché financier dans le cadre de leur privatisation partielle, la partie du capital non privatisée pouvant être proposée à la cession en Bourse.
Pour la COSOB, «la Bourse ne peut être pourvue uniquement en obligations». Avec seulement deux actions cotées, la Bourse d’Alger «ne peut être crédible auprès aussi bien des investisseurs que des émetteurs d’actions», selon la même source.
Toujours dans son rapport annuel 2006, la COSOB fait un état des lieux du marché des valeurs mobilières et constate qu’à l’inverse du marché obligataire, qui connaît un relatif succès, celui des actions boursières se trouverait, au contraire, dans une «situation critique». Selon M. Sadmi, le marché boursier, et pas seulement le marché des actions, n’a enregistré aucune nouvelle introduction de titres depuis l’année 2000. Il a, en plus, subi en 2006 le retrait de l’action d’Eriad Sétif pour 5 milliards de dinars en vue de la privatiser sur décision du CPE. (Conseil des participations de l’Etat). Ce retrait a réduit ainsi à deux le nombre d’entreprises cotées en Bourse (5 milliards de DA). Au total, les transactions sur le marché des actions a atteint un montant négligeable de l’ordre de 23,75 millions DA en 2006 pour les actions El Aurassi, Saïdal et Eriad Sétif. Pour rappel, l’activité boursière des actions totalisait en 1999, 108 millions DA avant de passer à 720 millions DA en 2000 pour s’effondrer à un peu moins de 24 millions DA en 2006.
Parallèlement, le marché obligataire de la Bourse d’Alger a enregistré en 2006 l’introduction des titres obligataires de Sonelgaz et d’Algérie Télécom qui ont permis de situer l’encours de la Bourse à 37,5 milliards DA.
A la fin 2006, les valeurs admises aux négociations sur la Bourse d’Alger étaient au nombre de quatre (4): deux titres en actions (El Aurassi et Saïdal) et deux titres obligataires (Sonelgaz et Algérie Télécom).
Ainsi, la capitalisation boursière de la Bourse d’Alger s’est élevée à la fin 2006 à 6,74 milliards DA contre 10,4 milliards de DA en 2005. Avec ce bilan négatif, la Bourse d’Alger est loin de répondre à sa vocation. Elle est en effet loin de drainer l’épargne disponible en vue de sa canalisation dans les circuits favorisant la diversification des sources de financement de l’économie.
S. I.
-> les privatisations doivent passer par la bourse d'alger, c'est le meilleur moyen d'en venir à bout dans l'interet du peuple algerien
Commentaire