On parlait d'un paradis au milieu de l'enfer .Mais eux et moi étions déja morts .On tuait tous les jours .Personne n'était en mesure d'éxpliquer cette folie furieuse .Mon pays est désormais à la dérive .Chaque jour avait son lot de tristesse .Les familles endeuillées se comptaient par milliers. Et moi vivante et désemparée , je connais si bien l'enfer , celui de voir la mort roder .
Mais on revait en secret de ce paradis .Je ne revais plus .Je nétais qu'une bohémienne.J'érrais dans mes délirs. Des voix s'élévaient : il est là et si prés de nous !! C'est un endroit ou la vie ne s'arrete jamais ! il a l'apparence d'une bibliothéque !!
Je réclamais un éxposé à faire , jamais un éxposé n'avait suscité autant d'intéret pour moi .
Je ramassais ce qui rester de mes ardeurs .J'etais à la quéte de ce paradis , sans vraiment y croire . Je suis partie un mardi . Tout me parait austére .Les rues d'Alger sont tristes à souhait . La bibliothéque me parait si loin .Il ya une éspece de chape de misére sur cette ville , sur ma ville ! L 'atmosphére m'étouffe . Je me suis perdue .Par ces temps maudis , demander un simple renseignement devient hasardeux , on se mefiera de vous de toutes facon. Il me restait un peu d'intuition .Mon sens de l'orientation m'a souvent fait défaut .Aux dires des machos , ceci relève de la fatalité . Je me laisse guider .Un étrange quartier s'offre à moi .Le silence y est divin .Ces maisons sont si belles .Une ode de bonheur me transportait .Je réspirais les éffluves des roses abondantes .Mais cette subite découverte me laissait un gout apre .Tout , au fond de moi n'est que désordre .Ces roses me narguaient .Je trouvais leur beauté insolente. Je ne pouvais pas les admirer encore moins les aimer .Je me suis accommodeé à la laideur des choses et de la vie .
Je vis un énorme portail vert et complétement ouvert . je me suis dit :ca doit etre ca !! Il n'y avait personne .Pas de fouilleur de sac , ni de gardien . J'ai eu peur .J'ai tout le temps peur , avec ou sans gardien ! Mais voilà qu'un jeune homme accourt vers moi et me prie d'entrer .Je lui demandais fébrile : c'est la bibliothéque des G..... , monsieur ? il me dit : Oui , oui entrez , allez y tout droit il ya des escaliers , c'est là ou se trouve la bibliothéque !!
Je traversais un jardin qui me semblait tout droit sorti d'un reve .
Au bout des escaliers se trouvait un petit vestibule .Le moindre détail me paraissait singulier ,je ne saurai vous dire pour quelle raison . je marchais doucement , je craignais de rompre ce silence qui vous rendez presque insouciant . Aprés tout , je n'étais qu'une intruse .
Un homme grand comme un dieu , ne cessait de me regarder , il me souriait tel un ange . Son sourire m'a laissé des sequelles .Je me suis dit : il doit s'occuper de la bibliothéque . Son regard bourré de tendresse m'a anéanti et ses yeux bleux ont ravagé mon ame pour longtemps .
La suite demain !!
Saha ftourekoum
Mais on revait en secret de ce paradis .Je ne revais plus .Je nétais qu'une bohémienne.J'érrais dans mes délirs. Des voix s'élévaient : il est là et si prés de nous !! C'est un endroit ou la vie ne s'arrete jamais ! il a l'apparence d'une bibliothéque !!
Je réclamais un éxposé à faire , jamais un éxposé n'avait suscité autant d'intéret pour moi .
Je ramassais ce qui rester de mes ardeurs .J'etais à la quéte de ce paradis , sans vraiment y croire . Je suis partie un mardi . Tout me parait austére .Les rues d'Alger sont tristes à souhait . La bibliothéque me parait si loin .Il ya une éspece de chape de misére sur cette ville , sur ma ville ! L 'atmosphére m'étouffe . Je me suis perdue .Par ces temps maudis , demander un simple renseignement devient hasardeux , on se mefiera de vous de toutes facon. Il me restait un peu d'intuition .Mon sens de l'orientation m'a souvent fait défaut .Aux dires des machos , ceci relève de la fatalité . Je me laisse guider .Un étrange quartier s'offre à moi .Le silence y est divin .Ces maisons sont si belles .Une ode de bonheur me transportait .Je réspirais les éffluves des roses abondantes .Mais cette subite découverte me laissait un gout apre .Tout , au fond de moi n'est que désordre .Ces roses me narguaient .Je trouvais leur beauté insolente. Je ne pouvais pas les admirer encore moins les aimer .Je me suis accommodeé à la laideur des choses et de la vie .
Je vis un énorme portail vert et complétement ouvert . je me suis dit :ca doit etre ca !! Il n'y avait personne .Pas de fouilleur de sac , ni de gardien . J'ai eu peur .J'ai tout le temps peur , avec ou sans gardien ! Mais voilà qu'un jeune homme accourt vers moi et me prie d'entrer .Je lui demandais fébrile : c'est la bibliothéque des G..... , monsieur ? il me dit : Oui , oui entrez , allez y tout droit il ya des escaliers , c'est là ou se trouve la bibliothéque !!
Je traversais un jardin qui me semblait tout droit sorti d'un reve .
Au bout des escaliers se trouvait un petit vestibule .Le moindre détail me paraissait singulier ,je ne saurai vous dire pour quelle raison . je marchais doucement , je craignais de rompre ce silence qui vous rendez presque insouciant . Aprés tout , je n'étais qu'une intruse .
Un homme grand comme un dieu , ne cessait de me regarder , il me souriait tel un ange . Son sourire m'a laissé des sequelles .Je me suis dit : il doit s'occuper de la bibliothéque . Son regard bourré de tendresse m'a anéanti et ses yeux bleux ont ravagé mon ame pour longtemps .
La suite demain !!
Saha ftourekoum
Commentaire