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Le hooliganisme en Algérie a pris des proportions inquiétantes ces dernières années et les graves débordements qui ont suivi le match du NA Hussein Dey contre l’USM Blida au stade Zioui, et à El-Khroub entre l’équipe locale et celle de Tlemcen, en disent long sur le travail d’éducation et de sensibilisation qui reste à faire. Des scènes d’une rare violence ont éclaté lors de la seconde mi-temps du match entre NAHD et l’USMB, suite à une décision de l’arbitre contestée par les joueurs locaux.
Le refus d’appliquer la décision de l’arbitre serait un prélude à de graves dérapages de part et d’autre. Quelques minutes plus tard, grabuges et disputes éclatèrent entre les supporters des deux équipes pour aboutir à une cacophonie totale que même les services de sécurité n’ont pu maîtriser. Ces scènes d’une rare cruauté ont duré un bon bout de temps obligeant l’arbitre à arrêter pendant une bonne période le déroulement de la rencontre.
Ces échanges de projectiles entre les férus de la balle ronde s’est soldé par plusieurs blessés dont certains cas graves. Même scénario à El-Khroub, le match entre l’AS El Khroub et WA Tlemcen a été entaché de quelques tentatives de foutre la pagaille dans les gradins du stade. Sommes-nous condamner à voir ou à assister à ce genre de comportement à chaque rencontre footballistique, ou irons à la suppression, toute simple de ce sport ? Cette situation que vit le sport le plus populaire au monde entier appelle à une halte pour définir les responsabilités de tout un chacun. Tout le monde déplore les scènes de violence dans les stades : le public, les dirigeants des clubs, les instances sportives, les autorités, la justice, la police.
Bien que la réflexion soit engagée à plusieurs niveaux de responsabilité par les instances concernées, les remèdes tardent à venir. Les quelques mesures prises ont démontré que le problème de la violence n’a pas fait l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics. Ce phénomène, qui a sérieusement terni l’image de notre football, ne cesse de s’aggraver en prenant des contours plus alarmants. Dans les pays européens comme la France, des mesures draconiennes ont été prise à l’encontre des hooligans. La police française a procédé à l’identification de ces groupuscules d’énergumènes pour les interdire d’accès à une rencontre de football. Ces jeunes sont soumis à se présenter avant chaque début d’un match de football à la préfecture de police de sa localité, une manière pour les services de sécurité d’avoir un regard permanent sur ces groupuscules.
Avec ces innombrables dérapages dans les stades, les responsables, à tous les échelons, sont interpellés pour remédier à cette situation de non-droit dans les stades.
source : La Dépêche de Kabylie
Le refus d’appliquer la décision de l’arbitre serait un prélude à de graves dérapages de part et d’autre. Quelques minutes plus tard, grabuges et disputes éclatèrent entre les supporters des deux équipes pour aboutir à une cacophonie totale que même les services de sécurité n’ont pu maîtriser. Ces scènes d’une rare cruauté ont duré un bon bout de temps obligeant l’arbitre à arrêter pendant une bonne période le déroulement de la rencontre.
Ces échanges de projectiles entre les férus de la balle ronde s’est soldé par plusieurs blessés dont certains cas graves. Même scénario à El-Khroub, le match entre l’AS El Khroub et WA Tlemcen a été entaché de quelques tentatives de foutre la pagaille dans les gradins du stade. Sommes-nous condamner à voir ou à assister à ce genre de comportement à chaque rencontre footballistique, ou irons à la suppression, toute simple de ce sport ? Cette situation que vit le sport le plus populaire au monde entier appelle à une halte pour définir les responsabilités de tout un chacun. Tout le monde déplore les scènes de violence dans les stades : le public, les dirigeants des clubs, les instances sportives, les autorités, la justice, la police.
Bien que la réflexion soit engagée à plusieurs niveaux de responsabilité par les instances concernées, les remèdes tardent à venir. Les quelques mesures prises ont démontré que le problème de la violence n’a pas fait l’objet d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics. Ce phénomène, qui a sérieusement terni l’image de notre football, ne cesse de s’aggraver en prenant des contours plus alarmants. Dans les pays européens comme la France, des mesures draconiennes ont été prise à l’encontre des hooligans. La police française a procédé à l’identification de ces groupuscules d’énergumènes pour les interdire d’accès à une rencontre de football. Ces jeunes sont soumis à se présenter avant chaque début d’un match de football à la préfecture de police de sa localité, une manière pour les services de sécurité d’avoir un regard permanent sur ces groupuscules.
Avec ces innombrables dérapages dans les stades, les responsables, à tous les échelons, sont interpellés pour remédier à cette situation de non-droit dans les stades.
source : La Dépêche de Kabylie