François Fillon, en visite vendredi en Corse pour la première fois depuis son arrivée à Matignon, a affirmé "être à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite", avant de préciser quelques heures plus tard qu'il s'agissait d'une "image". "Je suis à la tête d'un Etat qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d'un Etat qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d'un Etat qui n'a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. Ca ne peut pas durer", a martelé dans la matinée le Premier ministre, à Calvi (Haute-Corse).
Régissant aux propos de son successeur, Dominique de Villepin a rétorqué vendredi en affirmant avoir "laissé l'Etat dans une situation meilleure qu'aujourd'hui". Sous son gouvernement, a expliqué l'ex-Premier ministre sur Europe 1, la France bénéficiait d'une croissance supérieure, d'"un chômage qui a baissé de 2 points" et d'"une politique de désendettement qui avait amélioré les choses".
Dans l'après-midi, en visite à la mairie d'Ajaccio, Françis Fillon est revenu sur sa déclaration, affirmant avoir eu recours à une "image". "Parfois, il faut utiliser des images. C'est ce que j'ai fait devant des agriculteurs qui demandaient toujours plus, toujours plus à l'Etat. Je leur ai dit que si la France était une entreprise, un ménage, elle serait en cessation de paiement", a-t-il déclaré.
La France "s'endette, et il faut que tous les Français prennent conscience qu'il est temps de mettre un terme à des solutions de facilité qui ont été employées depuis 25 ans et qui placent notre pays dans une position de faiblesse", a-t-il ajouté.
En Corse, M. Fillon a répété son engagement de "ramener le budget de l'Etat à l'équilibre avant la fin du quinquennat". Sinon, a-t-il mis en garde, "on ne pourra rien bâtir de solide ni pour la Corse ni pour aucune autre partie du territoire national".
Le Premier ministre a entamé sa journée par une rencontre à la mairie de Calvi avec des élus et des personnalités du monde culturel, sur le thème de la culture corse. Après sa rencontre à l'heure du déjeuner avec des agriculteurs et des viticulteurs dans une exploitation viticole, M. Fillon est arrivé à Ajaccio où était notamment prévue une rencontre avec des représentants des groupes qui composent l'Assemblée de Corse, dont les indépendantistes.
source : AFP
Régissant aux propos de son successeur, Dominique de Villepin a rétorqué vendredi en affirmant avoir "laissé l'Etat dans une situation meilleure qu'aujourd'hui". Sous son gouvernement, a expliqué l'ex-Premier ministre sur Europe 1, la France bénéficiait d'une croissance supérieure, d'"un chômage qui a baissé de 2 points" et d'"une politique de désendettement qui avait amélioré les choses".
Dans l'après-midi, en visite à la mairie d'Ajaccio, Françis Fillon est revenu sur sa déclaration, affirmant avoir eu recours à une "image". "Parfois, il faut utiliser des images. C'est ce que j'ai fait devant des agriculteurs qui demandaient toujours plus, toujours plus à l'Etat. Je leur ai dit que si la France était une entreprise, un ménage, elle serait en cessation de paiement", a-t-il déclaré.
La France "s'endette, et il faut que tous les Français prennent conscience qu'il est temps de mettre un terme à des solutions de facilité qui ont été employées depuis 25 ans et qui placent notre pays dans une position de faiblesse", a-t-il ajouté.
En Corse, M. Fillon a répété son engagement de "ramener le budget de l'Etat à l'équilibre avant la fin du quinquennat". Sinon, a-t-il mis en garde, "on ne pourra rien bâtir de solide ni pour la Corse ni pour aucune autre partie du territoire national".
Le Premier ministre a entamé sa journée par une rencontre à la mairie de Calvi avec des élus et des personnalités du monde culturel, sur le thème de la culture corse. Après sa rencontre à l'heure du déjeuner avec des agriculteurs et des viticulteurs dans une exploitation viticole, M. Fillon est arrivé à Ajaccio où était notamment prévue une rencontre avec des représentants des groupes qui composent l'Assemblée de Corse, dont les indépendantistes.
source : AFP
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