Interview de Jean-Marie Sifre, directeur de la communication de Razel, le groupe de BTP visé par l'attentat en Algérie :
Deux salariés de votre entreprise ont été la cible d'une attaque terroriste en Algérie, revendiquée par Al-Qaïda. Le quai d'Orsay parle de «blessures superficielles». Vous avez des informations plus précises?
Ce ne sont pas tout à fait des blessures superficielles. Ils souffrent de brûlures - au cuir chevelu, au visage, aux yeux - dont je ne connais pas la gravité. Ils sont actuellement sous observation dans un hôpital d'Alger et devraient être rapatriés demain.
Vous employez une soixantaine d'expatriés français en Algérie. Comment expliquez-vous l'attentat? Un défaut de sécurité?
Non, les mesures de sécurité sont suffisantes. Nos employés français dorment et vivent dans un village construit sur le chantier même. Lequel est constamment sous la protection du ministère algérien des ressources en eau [il s'agit d'un barrage]. Les seuls déplacements qui se font sont vers l'aéroport Boumediene d'Alger et toujours sous escorte de la gendarmerie algérienne. Mais une voiture piégée, ça reste une voiture piégée…
Les menaces augmentent contre les intérêts français en Algérie. Allez-vous rester là-bas?
Nous continuerons le chantier par solidarité avec le gouvernement algérien. Nous allons encore discuter avec lui des mesures de sécurité. Je ne sais pas encore si certains salariés préfèreront rentrer en France. Mais ceux qui veulent le pourront. L'attaque terroriste n'est pas une surprise de toute façon, même si nous n'avions pas reçu de menaces particulières.
Propos recueillis par Alexandre Sulzer
20Minutes.fr
Deux salariés de votre entreprise ont été la cible d'une attaque terroriste en Algérie, revendiquée par Al-Qaïda. Le quai d'Orsay parle de «blessures superficielles». Vous avez des informations plus précises?
Ce ne sont pas tout à fait des blessures superficielles. Ils souffrent de brûlures - au cuir chevelu, au visage, aux yeux - dont je ne connais pas la gravité. Ils sont actuellement sous observation dans un hôpital d'Alger et devraient être rapatriés demain.
Vous employez une soixantaine d'expatriés français en Algérie. Comment expliquez-vous l'attentat? Un défaut de sécurité?
Non, les mesures de sécurité sont suffisantes. Nos employés français dorment et vivent dans un village construit sur le chantier même. Lequel est constamment sous la protection du ministère algérien des ressources en eau [il s'agit d'un barrage]. Les seuls déplacements qui se font sont vers l'aéroport Boumediene d'Alger et toujours sous escorte de la gendarmerie algérienne. Mais une voiture piégée, ça reste une voiture piégée…
Les menaces augmentent contre les intérêts français en Algérie. Allez-vous rester là-bas?
Nous continuerons le chantier par solidarité avec le gouvernement algérien. Nous allons encore discuter avec lui des mesures de sécurité. Je ne sais pas encore si certains salariés préfèreront rentrer en France. Mais ceux qui veulent le pourront. L'attaque terroriste n'est pas une surprise de toute façon, même si nous n'avions pas reçu de menaces particulières.
Propos recueillis par Alexandre Sulzer
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