Saha ftourkoum
Enregistré dans : Algérie : actualité politique — benchicou @ 11:07
La multiplication des attentats-suicides perpétrés par Al-Qaida dans notre pays a complètement bouleversé les données politiques : le pouvoir algérien semble à la fois dépassé et surpris par l'ampleur et, surtout, la persistance d'une telle agression contre notre pays. Selon le Quotidien d'Oran, le chef de l'Etat, en ses qualités de chef suprême des forces armées et ministre de la Défense, aurait présidé au tout début du mois de Ramadhan une réunion du haut commandement militaire. La recrudescence de la violence terroriste dans le pays a, bien entendu, été au centre de l'ordre du jour de cette rencontre.
C'est la seconde fois que Abdelaziz Bouteflika réunit la hiérarchie militaire. Au lendemain de l'attentat de Batna, il avait convoqué le Haut conseil de sécurité.
Le pouvoir est dans l'expectative, ne sachant comment réagir à cette agression d'Al-Qaida d'une si grande ampleur.
Pour l'heure, il s'en tient à ses thèses sur “la main étrangère”, la plus commode en somme. “Il semble qu'en haut lieu, chez nous, conviction est faite qu'il existe une corrélation entre ces deux événements - recrudescence de la violence terroriste dans le pays et la situation créée aux frontières sud du pays par les rébellions touaregs NDLR - dont le développement pourrait provoquer la déstabilisation du pays. D'où le soupçon, voire la certitude que ces deux événements sont suscités dans le cadre d'une stratégie globale anti-algérienne dont les inspirateurs visent à stopper les «velléités souverainistes» qui se font jour dans la politique économique et les prises de position internationales de l'Algérie.” écrit le Quotidien d'Oran qui pense que “des cercles étrangers en sont arrivés à vouloir affaiblir et déstabiliser l'Algérie pour l'empêcher de poursuivre sa quête d'autonomie”. La conclusion tombe d'elle-même : “ Et quel moyen plus efficace d'y parvenir que de lui imposer des abcès de fixation sur son territoire avec une recrudescence du terrorisme et à ses frontières par une situation confuse propice à tous les débordements. Pour Bouteflika, la menace en cette forme qui plane sur le pays n'est pas une vue de l'esprit et il l'a fait savoir aussitôt après l'attentat suicide perpétré à Batna où il se trouvait en visite de travail, en déclarant que cet acte et les précédents de même nature survenus dans le pays ont une inspiration étrangère.”
En clair, Al-Qaida n'existerait pas. Ce ne serait donc qu'une armée de mercenaires à la solde de puissances étrangères.
Le pouvoir vient de remporter une première victoire sur…la syntaxe. Reste le terrorisme.
L.M.
Enregistré dans : Algérie : actualité politique — benchicou @ 11:07
La multiplication des attentats-suicides perpétrés par Al-Qaida dans notre pays a complètement bouleversé les données politiques : le pouvoir algérien semble à la fois dépassé et surpris par l'ampleur et, surtout, la persistance d'une telle agression contre notre pays. Selon le Quotidien d'Oran, le chef de l'Etat, en ses qualités de chef suprême des forces armées et ministre de la Défense, aurait présidé au tout début du mois de Ramadhan une réunion du haut commandement militaire. La recrudescence de la violence terroriste dans le pays a, bien entendu, été au centre de l'ordre du jour de cette rencontre.
C'est la seconde fois que Abdelaziz Bouteflika réunit la hiérarchie militaire. Au lendemain de l'attentat de Batna, il avait convoqué le Haut conseil de sécurité.
Le pouvoir est dans l'expectative, ne sachant comment réagir à cette agression d'Al-Qaida d'une si grande ampleur.
Pour l'heure, il s'en tient à ses thèses sur “la main étrangère”, la plus commode en somme. “Il semble qu'en haut lieu, chez nous, conviction est faite qu'il existe une corrélation entre ces deux événements - recrudescence de la violence terroriste dans le pays et la situation créée aux frontières sud du pays par les rébellions touaregs NDLR - dont le développement pourrait provoquer la déstabilisation du pays. D'où le soupçon, voire la certitude que ces deux événements sont suscités dans le cadre d'une stratégie globale anti-algérienne dont les inspirateurs visent à stopper les «velléités souverainistes» qui se font jour dans la politique économique et les prises de position internationales de l'Algérie.” écrit le Quotidien d'Oran qui pense que “des cercles étrangers en sont arrivés à vouloir affaiblir et déstabiliser l'Algérie pour l'empêcher de poursuivre sa quête d'autonomie”. La conclusion tombe d'elle-même : “ Et quel moyen plus efficace d'y parvenir que de lui imposer des abcès de fixation sur son territoire avec une recrudescence du terrorisme et à ses frontières par une situation confuse propice à tous les débordements. Pour Bouteflika, la menace en cette forme qui plane sur le pays n'est pas une vue de l'esprit et il l'a fait savoir aussitôt après l'attentat suicide perpétré à Batna où il se trouvait en visite de travail, en déclarant que cet acte et les précédents de même nature survenus dans le pays ont une inspiration étrangère.”
En clair, Al-Qaida n'existerait pas. Ce ne serait donc qu'une armée de mercenaires à la solde de puissances étrangères.
Le pouvoir vient de remporter une première victoire sur…la syntaxe. Reste le terrorisme.
L.M.
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