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Le Mausolée de Lala Fadhma n'Soumeur

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  • Le Mausolée de Lala Fadhma n'Soumeur

    Mausolée de Lala Fadhma N’soumeur

    1,5 milliard pour sa restauration


    Le mausolée de Lala Fadhma n’Soumeur à Médéa fera, dans les tous prochains jours, l’objet de travaux de restauration, en hommage à l’héroïne de la résistance populaire en Kabylie.


    Pour donner à l’endroit l’aura qui lui sied, il a été décidé d’ériger une stèle à l’effigie de la combattante et d’ouvrir un musée sur les lieux de sa retraite. L’endroit n’est rien d’autre que le site ancien d’une zaouïa où la résistante a trouvé refuge en fuyant les armées du maréchal Randon. Ses ossements ayant été transférés au carré des martyrs d’El-Alia quelques semaines plus tôt, sa zaouïa ne fut pas pour autant épargnée par la hargne destructrice des groupes terroristes.

    Le mausolée, qui se trouve au lieudit Touartarine, dans la commune d’El Aïssaouïa, est situé à 100 km à l’est de Médéa et à quelques kilomètres de la ville de Tablat. Dirigée à l’époque par cheikh Mohieddine Bey, la zaouïa a permis à la résistante d’y trouver refuge après avoir quitté la région des tribus de Beni Slimane, de crainte de faire l’objet d’exactions pouvant être menées par le corps expéditionnaire. La fugitive y a demeuré de 1857 à 1863, et a été enterrée au cimetière local près de la zaouïa d’où ses ossements ont été transférés vers le carré des martyrs d’El Alia. La direction de la culture de Médéa, qui a mobilisé une enveloppe de près de 1,5 milliard de centimes pour l’opération de restauration, compte acquérir certains équipements devant permettre la création du musée qui lui sera dédié. Aussi, est-il prévu l’aménagement d’une salle de lecture et sa dotation en moyens nécessaires à la consultation des ouvrages et à la reproduction des archives portant sur la vie et la résistance de n’Soumeur. Outre cela, les travaux de restauration permettront au site de retrouver sa spiritualité d’antan ainsi que ses missions d’enseignement du saint Coran et des sciences religieuses ; ils permettront aussi d’immortaliser la mémoire d’une femme qui a marqué de son sceau l’histoire de la résistance populaire en Algérie. Ayant conduit l’insurrection contre les troupes coloniales, elle s’illustra par sa bravoure en se jetant, à chaque fois, dans les batailles sanglantes. Son héroïsme lui valut le surnom de la « Jeanne d’Arc du Djurdjura » qui, d’ailleurs, ne lui a pas été donné au hasard, sachant les défaites qu’elle a fait subir à ses ennemis.
    M. E.
    Si tu ne veux pas ton frère comme frère, tu mérites d'avoir ton ennemi pour seigneur.
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