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Vivre loin de sa famille ...

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  • Vivre loin de sa famille ...

    Bonjour à tous,

    Ce topic aurait aussi pu être intitulé :" ici ou là bas : le dilemme".

    En lisant vos messages concernant le ramadan loin de chez vous, cela a fait remonter en moi la question existentielle qui me turlupine constamment ...

    "Vivre loin de sa famille, cela rime à quoi?"

    Je crois que nous sommes nombreux, qui pour une raison ou une autre (ou sans véritable raison peut etre aussi) sommes partis habiter loin de chez nous, à l'étranger. Une fois, le pas franchi, je pense que chacun le vit à sa manière. Je vois des amis ou des cousins qui sont comme moi loin des leurs mais qui le vivent bien, ils ont tourné une page et ont démarré une nouvelle vie.

    Pour ma part, cela n'a jamais été le cas, partir a été la chose la plus difficile que j'ai eu à faire, la séparation avec ma famille a été un déchirement. On m'a toujouts dit, tu verras tu t'habitueras, il faut couper le cordon ...
    Cela fait maintenant 7 ans, et je ne m'y fais pas, la douleur est toujours la même, je sens même qu'elle s'accroit au fil du temps car justement le temps passe et ceux que l'on aime ne sont pas éternels, en particulier nos parents.

    Certes pour nous qui sommes partis, souvent nous avons une vie matérielle, culturelle, professionnelle, ... épanouis comme peut être on n'aurait jamais pu y parvenir en Algérie ....

    Mais, le soir venu on est seul, ...même si les amis sont là ce n'est pas pareil que les êtres chers qu'on a laissés...
    Le temps passe et tous les évènements familiaux que vivent ceux qu'on aime, ... les petits moments du quotidien, les petites joies, les tracasseries, les doutes, les réussites, les nouveautés, les joies comme les peines.... tout cela on le vit loin, on apprend les nouvelles juste au téléphone, ...

    Cela rime à quoi?? Est ce que cela a un sens de vivre loin de sa famille?

    et pourtant, penser à rentrer semble inenvisageable et si au contraire c'était à envisager ...

    J'avoue être perdue, ... ceux que j'aime ne sont pas éternels et le temps que je passe loin d'eux est un temps perdu ...
    La vie ne se mesure pas au nombre d'inspirations et d'expirations, mais au nombre de souffles coupés que l'on a eus

  • #2
    Bonjour,

    Pour moi aussi vivre loin de ma famille n'est pas facile. Et pourtant je vis toujours dans le même pays mais les kilomètres sont là pour m'empêcher de voir les miens autant que je voudrais. C'est encore plus difficile je pense quand on est seul. Si j'étais mariée, avec des enfants, je ressentirais moins le manque certainement. Mais enfin...

    Il y a des fois où je me demande ce qui serait le plus courageux : admettre que je ne suis pas faite pour vivre loin de ma famille et retourner vivre auprès d'eux, ou bien rester où je suis et affronter le manque... J'avoue qu'en ce moment j'aimerais démissionner de mon boulot et plier bagages pour retourner dans le sud...

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    • #3
      touchée

      je suis tres touchée par vos mots, certe ce n'est pas si facile de s'éloigner de sa famille je vis encors en Algerie et j'ai eu il n'y a pas longtemps une occasion de pouvoir continuer mes études hors le pays, on a tous besoin de se détacher un jour de ses parents de s'envoller mais a quel pris? c'est la question que je me suis posée et reposée.
      là je parlée pour moi mais dans votre cas et meme le mien! nos parents ne sont pas eternelles c'est la vie et leur seul souci a eux c'est que nous soyons heureux que nous manquions de rien et que nous réalisons bien nos réves, ma mére elle en discutant de la question avais un pincement au coeur c'est vrai que c'est tres.....et déficile, mais il faut bien faire sa vie un jour ou l'autre pres ou loin c'est un destin.
      et sans etre indiscrette peut etre que c'est le fait que vous n'ayez pas encors fonder votre propre famille si je l'ai bien compris qui vous fait le plus mal.
      phoenix (l'oiseau renais de ses cendres)

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      • #4
        ceux que j'aime ne sont pas éternels
        Aïe, c'est la pensée qui me fait le plus de mal à moi aussi.
        Je ne pense pourtant pas que le temps que je passe ici est "perdu", j'y trouve moins de plaisir mais ça vaut la peine, ça fait partie de ces concessions qu'on doit assumer pour continuer sur la bonne voie.
        Sinon il y a le petit coup de fil par quinzaine qu'on passe à sa p'tite famille (juste pour entendre leurs voix parce qu'ils me disent toujours que "ça va bien" et je réponds pareil....).

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        • #5
          Citadinne,

          Merci de votre réponse, je crois que vous avez très bien compris le sens de mes propos... et votre réponse est tellement juste que je ne peux m'empécher de ... ah ces stupides larmes ...

          En effet, nos parents veulent notre bonheur et ils sont prêts à faire le sacrifice de nous voir loin si cela peut nous permettre de construire nos vies ...

          Et en effet, un jour ou l'autre il faut construire sa propre vie, une vie autre que celle de la cellule parentale ...

          oui, peut être qu'avoir des enfants permettrait d'atténuer la douleur car on s'accrocherait à de nouveaux être chers et cela donnerait un sens à la vie ...

          Mais ... nos parents que nous laissons, nous leur affligeons une grande douleur aussi ... Ils ont élevé leurs enfants, les ont fait grandir et voilà qu'un jour ils les quittent ... eux qui justement ont besoin que leur quotidien soit empli de leurs enfants, des familles de leurs enfants (j'entends par là, une fois mariés, ...) ... ils ont besoin qu'on les entoure d'une famille agrandie.. et c'est à notre tour de nous occuper un peu d'eux alors qu'ils se sont occupés de nous si longtemps ....

          Et à la place de cela, on les laisse, un peu plus seuls dans leur quotidien, et on va loin ....
          La vie ne se mesure pas au nombre d'inspirations et d'expirations, mais au nombre de souffles coupés que l'on a eus

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          • #6
            minnie,

            Tu le formules si bien :
            je me demande ce qui serait le plus courageux : admettre que je ne suis pas faite pour vivre loin de ma famille et retourner vivre auprès d'eux, ou bien rester où je suis et affronter le manque...

            Et je me me dis la même chose en ce moment :
            J'avoue qu'en ce moment j'aimerais démissionner de mon boulot et plier bagages pour retourner dans le sud...
            La vie ne se mesure pas au nombre d'inspirations et d'expirations, mais au nombre de souffles coupés que l'on a eus

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            • #7
              Pour mon cas, je suis tjr en Algerie mais des centaines de Km me séparent de mes êtres chers.
              L'idée qui me hante le plus est que si par malheur, quelque chose arrivait à un membre de ma famille, je ne serais pas là...
              La seule consolation qui me permet de resister et de lutter contre cet affreu sentiment de sollitude, c'est le faite que ma mère me répète à chaque fois que je suis sa fiérté et que je suis entrain de construire une vie qu'elle aurait voulue avoir.

              Voila
              Bon courage a tous ceux qui sont dans notre situation.

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              • #8
                bonjour,

                j'ai toujours une larme au coin de l'oeil depuis que j'ai quitté ma famille et mes amis(es),

                parfois, ce semblant d'exil se transforme a mes yeux en un châtiment que je me suis infligé or la vie paisible que je mène ici chasse toute confusion, mais le conflit interne reste profond.

                il nous reste les vacances.

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                • #9
                  J'ai été très touchée de lire la façon dont vous parlez de cet éloignement des votres. Les larmes, les pensées, la fierté de vos parents...
                  C'est beau!

                  Cet exil, je le vis également, mais d'une façon très différente.
                  Pas de Ramadan en famille, pas d'anniversaire, pas de coup de téléphone, pas de vacances ensemble...juste une grande distance morale intemporelle.

                  Crie leur qu'on est le monde...Que le peuple finira par vaincre,
                  Qu'ils ont le chiffre, qu'on a le nombre...Et que la rue nous appartient!

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                  • #10
                    De Simplement moi
                    Mais ... nos parents que nous laissons, nous leur affligeons une grande douleur aussi ... Ils ont élevé leurs enfants, les ont fait grandir et voilà qu'un jour ils les quittent ... eux qui justement ont besoin que leur quotidien soit empli de leurs enfants, des familles de leurs enfants (j'entends par là, une fois mariés, ...) ... ils ont besoin qu'on les entoure d'une famille agrandie.. et c'est à notre tour de nous occuper un peu d'eux alors qu'ils se sont occupés de nous si longtemps ....
                    Et oui....c'est touchant, c'est juste et tu as tout dit.

                    arranges toi pour telephoner souvent ( je suis sur que tu le fais) et pour retourner les voir 2 à 3 fois par an si tu es loin.......cela n'a pas de prix .

                    Pour ceux qui sont en France du sud, Italie ou Espagne, y a toujours des solutions pour faire plusieurs sejours pas trop chers . , le bateau est pas cher en basse saison, tout le trajet en voiture par exemple à plusieurs c'est pas cher aussi ... à fortiori si c'est pour aller vers Oran ou vers Annaba.
                    Ils peuvent facilement faire 2 à 3 petits sejours plus les vacances d'eté

                    par exemple , il vaut mieux faire ces voyages que d'acheter des meubles ou trop de fringues .

                    Mais c'est sur cet exil loin de vos parents , c'est certainement pas evident .

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                    • #11
                      Cet exil, je le vis également, mais d'une façon très différente.
                      Pas de Ramadan en famille, pas d'anniversaire, pas de coup de téléphone, pas de vacances ensemble...juste une grande distance morale intemporelle.
                      ben voila c gagné vous avez reussi a me faire pleurer c malin

                      chama tu a porté le coup de grace

                      Cet éloignement est pour bientot pour moi , on vient de se decider a deménager pour le pays basque, , ma meilleur amie a dejà commencé a pleuré alors que nous partons que dans 3 mois Je sais pas du tout comment je vais vivre cette situation , mais j'ai bien peur que je vais faire une depression a 33 ans j'arrive pas a couper le cordon
                      « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
                      Boris Vian

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                      • #12
                        Vivre loin de sa famille ...

                        y'a des choix qu'il faut juste assumer.
                        Vivre loin de la famille est difficile, et on le ressent surtout pendant les occasions, comme durant ce mois de ramadan.

                        La vie est une question de choix, nous avons toujours le choix !!

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                        • #13
                          y'a des choix qu'il faut juste assumer.
                          Assumer ok , mais bien le vivre est une autre question lynx
                          « Ça m'est égal d'être laide ou belle. Il faut seulement que je plaise aux gens qui m'intéressent. »
                          Boris Vian

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                          • #14
                            vous nou faite quoi la

                            aller les amis vous nous faites quoi là, la vie et belle et nous sommes comme elle. je ne veux voire ni de pleurs ni de larmes El hamdou lilah dieu nous a donnés une chances de vivre nos réves de les réaliser que tous ce qui nous aiment soit fiere de nous et vivement la vie
                            phoenix (l'oiseau renais de ses cendres)

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                            • #15
                              Lilha!!!

                              Oh je suis désolée, l'objet de ce topic n'était sûrement pas de souffler un vent de tristesse sur FA...

                              Oups, je me sens un peu coupable.

                              Comment pourrais je me rattraper? Une petite blague?

                              Qu'est ce que le comble pour un mathématicien? : "C'est de monter dans 1/4 et de trouver sa (1/2) (moitié) avec 1/3"

                              Ok ok je suis nulle en blagues mais comment souffler un peu de gaieté? AIDEZ MOI!!

                              La vie ne se mesure pas au nombre d'inspirations et d'expirations, mais au nombre de souffles coupés que l'on a eus

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