La ministre française de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie a confirmé dimanche l’existence d’une menace terroriste sur la France et les Français vivant dans les pays jugés à risques, dont l’Algérie. Dans un entretien diffusé dimanche après-midi sur une radio française, la ministre a toutefois jugé que le récent message du numéro deux d’Al-Qaïda appelant à s’attaquer aux intérêts français au Maghreb «n'apporte rien de nouveau parce que, sous une forme ou une autre, elles (ndlr : les menaces) ont déjà été formulées ». « Il est évident qu'Al-Qaïda Maghreb a toujours menacé, menacé d'enlèvement puis au fur et à mesure menacé plus radicalement de meurtre un certain nombre de nos concitoyens », a déclaré Mme Alliot-Marie.
Dans ce contexte, la ministre française a révélé qu’il n’existait aucune consigne appelant les Français à « moins se rendre » dans les pays du Maghreb, y compris en Algérie où un convoi du groupe français Razel a été attaqué vendredi dernier par un kamikaze d’Al-Qaïda. Une attaque qui avait fait 9 neuf blessés, dont deux Français et un Italien travaillant pour le groupe de travaux publics.
Pour Michèle Alliot-Marie, donner des consignes de quitter ces pays reviendrait à « répondre à l'attente de ces mouvements terroristes qui n'aspirent qu'à une chose, c'est à désorganiser un certain nombre de sociétés et à désorganiser aussi l'économie mondiale ». Avec ces attaques, les mouvements terroristes cherchent à « mettre en cause le fonctionnement des sociétés, de toutes les sociétés », a-t-elle conclu.
Ces déclarations de la ministre française de l’Intérieur constituent un message de soutien important à l’Algérie dans sa lutte contre les mouvements terroristes. Au milieu des années 1990, plusieurs pays occidentaux, dont la France, avaient choisi de réduire considérablement leur présence en Algérie pour éviter d’exposer leurs ressortissants aux représailles des groupes islamistes armés. Aujourd’hui, la situation semble avoir évolué dans le bon sens pour les Algériens.
rafik tayeb (TSA)
Dans ce contexte, la ministre française a révélé qu’il n’existait aucune consigne appelant les Français à « moins se rendre » dans les pays du Maghreb, y compris en Algérie où un convoi du groupe français Razel a été attaqué vendredi dernier par un kamikaze d’Al-Qaïda. Une attaque qui avait fait 9 neuf blessés, dont deux Français et un Italien travaillant pour le groupe de travaux publics.
Pour Michèle Alliot-Marie, donner des consignes de quitter ces pays reviendrait à « répondre à l'attente de ces mouvements terroristes qui n'aspirent qu'à une chose, c'est à désorganiser un certain nombre de sociétés et à désorganiser aussi l'économie mondiale ». Avec ces attaques, les mouvements terroristes cherchent à « mettre en cause le fonctionnement des sociétés, de toutes les sociétés », a-t-elle conclu.
Ces déclarations de la ministre française de l’Intérieur constituent un message de soutien important à l’Algérie dans sa lutte contre les mouvements terroristes. Au milieu des années 1990, plusieurs pays occidentaux, dont la France, avaient choisi de réduire considérablement leur présence en Algérie pour éviter d’exposer leurs ressortissants aux représailles des groupes islamistes armés. Aujourd’hui, la situation semble avoir évolué dans le bon sens pour les Algériens.
rafik tayeb (TSA)
Commentaire