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Hommage au défunt Tahar Djaout au 1er festival international de poésie à Paris

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  • Hommage au défunt Tahar Djaout au 1er festival international de poésie à Paris

    Un hommage a été rendu au défunt journaliste et homme de lettres algérien Tahar Djaout par les participants au 1er festival international de poésie à Paris qui a pris fin hier.

    Yvan Tetelbom, président de l’association Poètes à Paris, organisatrice de l’événement a expliqué que cet hommage se veut une reconnaissance à l’œuvre et au talent de l’auteur de l’Exproprié et du Chercheur d’os.

    «Grâce à Djaout, j’ai découvert la poésie avant de la faire. C’est à travers lui et son œuvre que j’ai pénétré dans la mémoire poétique du pays où je suis né», explique Yvan Tetelbom, natif d’Azeffoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou.
    «Avec Djaout, j’ai découvert la fierté et l’intelligence algériennes», a-t-il souligné.

    Pour Yves Tetelbom, «ce festival est une ambition partagée avec 170 poètes venus des quatre coins du monde pour jeter des passerelles entre les cultures, entre les hommes, entre les artistes».

    Sur le thème de la paix, retenu pour cette première édition, son organisateur a indiqué que «ce mot n’a pas la même résonance en Irak, en Palestine, en France». «Le festival est celui de la résonance des poètes, un pont pour rallier tous ceux qui se proclament de la justice. Par nos vers, nos thèmes et par notre engagement, nous voulons montrer à la France le chemin qui lui reste pour être à la hauteur de ses idéaux de liberté, d’égalité et de droits de l’homme», a-t-il ajouté.

    Pour lui, «la poésie est un vecteur essentiel de l’engagement humaniste qui éternise les émotions, combat les injustices, valorise la femme, contribue au dialogue entre les civilisations. La poésie représente le seul moyen d’avoir une relation au monde, plus vraie».

    La particularité de ce festival réside dans le fait qu’il a sillonné plusieurs lieux et places publics de la capitale française.

    Le public est parti à la rencontre de ces artistes venus d’Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Palestine, d’Irak, de Jordanie, de Russie, du Canada, du Mexique et d’autres contrées lointaines pour écouter, apprécier leurs vers et découvrir leur monde poétique.

    Le thème de la 2e édition de ce festival, prévu en 2008, sera consacré à la liberté, dans toutes ses formes.

    - Infosoir

  • #2
    Je ne connais pas le poète, mais je connais bien l'homme de lettres.
    Difficilement accessible mais une plume trempée dans l'authentique qu'il sait toujours rendre beau. Un humaniste comme j'en connais peu en Algérie.
    Allah yarh'mou

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    • #3
      Bel hommage pour un artiste qui le meritait amplement.

      Paix à son âme.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Ce qui est regretable, c'est de devoir attendre tant de temps après sa mort et de ne le faire qu'à Paris! Le malheur de la culture algérienne et de son moteur est qu'il se centralise à Paris! rien en Algérie, même la société culturelle algéroise ( la plus vivante en Algerie) est régie ( si ce n'est dirigée) par le CCF ( Centre Culturel Français), attaché à l'Ambassade de France, donc au Mae français donc à Paris!

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