Annulation de la hausse du prix du pain (9/23/2007)
Bonne nouvelle pour la ménagère. Le prix du pain baisse et revienne à son niveau antérieur (1,20 dirham contre 1,50 dirham la baguette). Un dernier round réussi du gouvernement sortant qui a fini par trouver un terrain d¹entente avec le syndicat national unifié des partons boulangers-pâtissiers du Maroc et la Fédération nationale des minotiers. Un geste qui coûtera, quand même, cher au budget de l¹Etat, alors que la baguette était «boudée» par les foyers populaires.
Après moult tractations, le gouvernement et les minotiers sont parvenus, jeudi dernier, à un accord, dont l¹objectif est de stabiliser le prix de ce produit de base et préserver le pouvoir d¹achat du consommateur déjà malmené par la hausse du coût de la vie et l¹amplification des tensions inflationnistes.
En fait, l¹arrangement conclu engage le gouvernement «sortant» à prendre les dispositions nécessaires pour garantir la révision à la baisse du prix du pain au même niveau que celui fixé avant les dernières augmentations. Parmi les mesures incitatives proposées pour annuler l¹augmentation, l¹Etat a décidé d¹appliquer et de généraliser, à partir du mois d¹octobre prochain, les prix préférentiels d¹eau et d¹électricité à l¹ensemble du secteur de la boulangerie et ce au même titre que le secteur industriel. Aussi, une nouvelle approche sera arrêtée pour restructurer le secteur en profondeur, relancer sa mise à niveau et améliorer sa rentabilité et sa compétitivité.
Le secteur des minotiers aura également son lot de mesures. Le Premier ministre sortant, Driss Jettou, a précisé que la réunion tenue avec la fédération nationale des minotiers a permis d¹examiner les voies à même de faire revenir le prix de blé à son niveau initial (avant la dernière révision à la hausse). Il a été question du retour aux prix d¹approvisionnement des minotiers fixé il y a six mois. Selon M¹Hand Laenser, ministre de l¹Agriculture et des pêches maritimes, cette mesure coûtera cher au budget de l¹Etat (le déficit de la Caisse de compensation est déjà aggravé par la subvention des produits pétroliers dont les cours atteignent des niveaux records sur le marché international : 82$ le baril du brut). Surtout qu¹actuellement les cours du blé au niveau du marché international connaissent une montée disproportionnée. Et pour cause, des conditions climatiques peu clémentes entraînant une baisse de la récolte mondiale des céréales alors que cette denrée est déjà utilisée dans la fabrication des biocarburants. À cela s¹ajoute la hausse des coûts de certaines matières premières notamment le pétrole et du coût du transport.
Ceci étant, la satisfaction est déjà perceptible du côté des minotiers. Le président de la Fédération nationale des minotiers, Ahmed Bouaida, a affirmé que l¹Etat devrait prendre en charge la différence entre les prix d¹achat du blé sur le marché international et les prix d¹approvisionnement des minotiers. Chose qui se répercutera positivement sur leur rendement et partant sur les prix de vente de la farine et du pain.
Fayrouz El Mouden
Bonne nouvelle pour la ménagère. Le prix du pain baisse et revienne à son niveau antérieur (1,20 dirham contre 1,50 dirham la baguette). Un dernier round réussi du gouvernement sortant qui a fini par trouver un terrain d¹entente avec le syndicat national unifié des partons boulangers-pâtissiers du Maroc et la Fédération nationale des minotiers. Un geste qui coûtera, quand même, cher au budget de l¹Etat, alors que la baguette était «boudée» par les foyers populaires.
Après moult tractations, le gouvernement et les minotiers sont parvenus, jeudi dernier, à un accord, dont l¹objectif est de stabiliser le prix de ce produit de base et préserver le pouvoir d¹achat du consommateur déjà malmené par la hausse du coût de la vie et l¹amplification des tensions inflationnistes.
En fait, l¹arrangement conclu engage le gouvernement «sortant» à prendre les dispositions nécessaires pour garantir la révision à la baisse du prix du pain au même niveau que celui fixé avant les dernières augmentations. Parmi les mesures incitatives proposées pour annuler l¹augmentation, l¹Etat a décidé d¹appliquer et de généraliser, à partir du mois d¹octobre prochain, les prix préférentiels d¹eau et d¹électricité à l¹ensemble du secteur de la boulangerie et ce au même titre que le secteur industriel. Aussi, une nouvelle approche sera arrêtée pour restructurer le secteur en profondeur, relancer sa mise à niveau et améliorer sa rentabilité et sa compétitivité.
Le secteur des minotiers aura également son lot de mesures. Le Premier ministre sortant, Driss Jettou, a précisé que la réunion tenue avec la fédération nationale des minotiers a permis d¹examiner les voies à même de faire revenir le prix de blé à son niveau initial (avant la dernière révision à la hausse). Il a été question du retour aux prix d¹approvisionnement des minotiers fixé il y a six mois. Selon M¹Hand Laenser, ministre de l¹Agriculture et des pêches maritimes, cette mesure coûtera cher au budget de l¹Etat (le déficit de la Caisse de compensation est déjà aggravé par la subvention des produits pétroliers dont les cours atteignent des niveaux records sur le marché international : 82$ le baril du brut). Surtout qu¹actuellement les cours du blé au niveau du marché international connaissent une montée disproportionnée. Et pour cause, des conditions climatiques peu clémentes entraînant une baisse de la récolte mondiale des céréales alors que cette denrée est déjà utilisée dans la fabrication des biocarburants. À cela s¹ajoute la hausse des coûts de certaines matières premières notamment le pétrole et du coût du transport.
Ceci étant, la satisfaction est déjà perceptible du côté des minotiers. Le président de la Fédération nationale des minotiers, Ahmed Bouaida, a affirmé que l¹Etat devrait prendre en charge la différence entre les prix d¹achat du blé sur le marché international et les prix d¹approvisionnement des minotiers. Chose qui se répercutera positivement sur leur rendement et partant sur les prix de vente de la farine et du pain.
Fayrouz El Mouden
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