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Algérie : l’image de Sonatrach ne sera pas impactée par Gassi Touil, selon des experts américains
Par samir allam le 24/09/2007 à 14:00
L’annulation par Sonatrach du contrat Gassi Touil avec les espagnols Repsol et Gas Natural n’aura aucun impact négatif sur les relations futures entre la société nationale et des hydrocarbures et les autres groupes énergétiques étrangers, ont estimé lundi des analystes et des experts américains interrogés par des médias.
Selon ces spécialistes, le conflit avec les groupes espagnols est purement commercial. Il n’aura aucune conséquence sur la réputation de Sonatrach qui « reste parmi les meilleurs groupes étatiques au monde en matière de relations avec ses partenaires étrangers », selon leurs déclarations.
« Même si la décision de Sonatrach ressemble à une volonté de s’affirmer en exigeant des groupes étrangers des prestations de haut de niveau, je ne pense pas qu’il serait exact d’interpréter cette affaire comme une volonté de l’État de mettre la main sur les ressources énergétiques » du pays, souligne un analyste de BFC Energy à Washington. « Sur le long terme, l’image de Sonatrach en tant que partenaire fiable ne sera pas affectée », ajoute cet expert.
Selon un analyste du cabinet américain Wood Mackenzie, le montant du contrat de Gassi Touil est passé de 2,9 milliards de dollars lors de la signature du contrat en 2004 à 6,8 milliards, soit une hausse de 134% en trois ans. De même que les délais de livraison n’ont pas été respectés, mettant l’Algérie dans une situation embarrassante vis-à-vis de ses clients. Dans ce contexte, la position de Sonatrach dans ce dossier est jugée conforme aux règles internationales.
Selon ces cabinets d’analystes, plus de 40 groupes internationaux sont présents actuellement dans le secteur pétrolier. Malgré le durcissement des conditions imposées par Sonatrach pour l’obtention de nouveaux contrats et la mise en place de nouvelles taxes sur les profits de ces compagnies, leur nombre devrait croitre dans les prochains mois.
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Par samir allam le 24/09/2007 à 14:00
L’annulation par Sonatrach du contrat Gassi Touil avec les espagnols Repsol et Gas Natural n’aura aucun impact négatif sur les relations futures entre la société nationale et des hydrocarbures et les autres groupes énergétiques étrangers, ont estimé lundi des analystes et des experts américains interrogés par des médias.
Selon ces spécialistes, le conflit avec les groupes espagnols est purement commercial. Il n’aura aucune conséquence sur la réputation de Sonatrach qui « reste parmi les meilleurs groupes étatiques au monde en matière de relations avec ses partenaires étrangers », selon leurs déclarations.
« Même si la décision de Sonatrach ressemble à une volonté de s’affirmer en exigeant des groupes étrangers des prestations de haut de niveau, je ne pense pas qu’il serait exact d’interpréter cette affaire comme une volonté de l’État de mettre la main sur les ressources énergétiques » du pays, souligne un analyste de BFC Energy à Washington. « Sur le long terme, l’image de Sonatrach en tant que partenaire fiable ne sera pas affectée », ajoute cet expert.
Selon un analyste du cabinet américain Wood Mackenzie, le montant du contrat de Gassi Touil est passé de 2,9 milliards de dollars lors de la signature du contrat en 2004 à 6,8 milliards, soit une hausse de 134% en trois ans. De même que les délais de livraison n’ont pas été respectés, mettant l’Algérie dans une situation embarrassante vis-à-vis de ses clients. Dans ce contexte, la position de Sonatrach dans ce dossier est jugée conforme aux règles internationales.
Selon ces cabinets d’analystes, plus de 40 groupes internationaux sont présents actuellement dans le secteur pétrolier. Malgré le durcissement des conditions imposées par Sonatrach pour l’obtention de nouveaux contrats et la mise en place de nouvelles taxes sur les profits de ces compagnies, leur nombre devrait croitre dans les prochains mois.
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