Deux trains sont entrés en collision au niveau de la gare ferroviaire d’El-Hamma à Alger. Cela s’est produit aux environs de 15h. Un train en provenance de Thenia a heurté celui portant le numéro 1038 qui était stationné en gare. Les deux trains circulant sur le même rail et dans la même direction (Alger-centre).
D’après le témoignage de quelques cheminots, la faute incomberait au conducteur (une femme) du train qui était en marche. Le conducteur en question n’a pas brûlé la signalisation mais n’aurait pas aperçu l’autre train à temps. La distance de freinage a été trop courte pour éviter le télescopage. D’après des indiscrétions de cheminots, l’ambiance était électrique dans la locomotive du train en marche. Des disputes auraient éclaté entre le personnel de bord depuis le début du voyage. Un citoyen, qui était sur le quai de la gare raconte : «Je voyais le deuxième train arriver, il roulait un peu trop vite. C’est alors que j’ai compris qu’il ne pourra jamais éviter l’accident. J’ai essayé de me mettre à l’abri. Puis ce fut le choc. Même si le deuxième train roulait à environ 30 km/h, la collision était terrible. » Un autre passager, âgé d’environ 17 ans, a regretté le fait que les agents de la SNTF présents dans le même wagon n’aient pas eu le courage de demander aux passagers de bien se tenir, préférant sauter du train à quelques secondes de l’impact. «Le choc a été tellement violent que je me suis heurté à la paroi d’en face», raconte-t- il. Le quai de la gare d’El- Hamma était jonché de blessés. Il s’agit notamment de personnes en état de choc et d’autres qui souffrent d’hématomes divers. La majorité des blessés ont pu regagner à pied les ambulances de la Protection civile. Seule une femme d’environ 40 ans, portant le hidjab a dû être transportée sur une civière. Ses pieds étaient en sang. Une autre femme d’environ 20 ans assise sur un banc hurlait à qui voulait l’entendre qu’elle ne voyait plus rien. Elle se trouvait dans le train qui a subi le choc. Les passagers, sortis indemnes de cet accident, ont été rembarqués dans le train 1038 pour être acheminés vers le terminus. Il est à noter que la collision n’a pas provoqué de déraillement. De même que le trafic ferroviaire n’a pas été perturbé car la SNTF disposant d’une voie de secours pour ce genre de situation. Le bilan provisoire fait état de 10 personnes blessées dont une dans un état grave. Les deux trains ont subi de légères dégradations au niveau des vitres des cabines réversibles.
M. N.
Carton rouge pour le chef de gare
Au lieu de s’employer à prendre les mesures nécessaires dans ce genre de situation, une personne qui prétend être le chef de la gare ferroviaire d’El-Hamma (aucun uniforme ni badge ne l’attestent) n’a pas trouvé mieux que de faire la chasse aux journalistes. Et pourtant, les éléments de la presse n’étaient là que pour faire leur travail. Heureusement que les services de police étaient présents pour rappeler l’individu à l’ordre.
M. N.
http://www.lesoird***********/articl...id=58845&cid=2
D’après le témoignage de quelques cheminots, la faute incomberait au conducteur (une femme) du train qui était en marche. Le conducteur en question n’a pas brûlé la signalisation mais n’aurait pas aperçu l’autre train à temps. La distance de freinage a été trop courte pour éviter le télescopage. D’après des indiscrétions de cheminots, l’ambiance était électrique dans la locomotive du train en marche. Des disputes auraient éclaté entre le personnel de bord depuis le début du voyage. Un citoyen, qui était sur le quai de la gare raconte : «Je voyais le deuxième train arriver, il roulait un peu trop vite. C’est alors que j’ai compris qu’il ne pourra jamais éviter l’accident. J’ai essayé de me mettre à l’abri. Puis ce fut le choc. Même si le deuxième train roulait à environ 30 km/h, la collision était terrible. » Un autre passager, âgé d’environ 17 ans, a regretté le fait que les agents de la SNTF présents dans le même wagon n’aient pas eu le courage de demander aux passagers de bien se tenir, préférant sauter du train à quelques secondes de l’impact. «Le choc a été tellement violent que je me suis heurté à la paroi d’en face», raconte-t- il. Le quai de la gare d’El- Hamma était jonché de blessés. Il s’agit notamment de personnes en état de choc et d’autres qui souffrent d’hématomes divers. La majorité des blessés ont pu regagner à pied les ambulances de la Protection civile. Seule une femme d’environ 40 ans, portant le hidjab a dû être transportée sur une civière. Ses pieds étaient en sang. Une autre femme d’environ 20 ans assise sur un banc hurlait à qui voulait l’entendre qu’elle ne voyait plus rien. Elle se trouvait dans le train qui a subi le choc. Les passagers, sortis indemnes de cet accident, ont été rembarqués dans le train 1038 pour être acheminés vers le terminus. Il est à noter que la collision n’a pas provoqué de déraillement. De même que le trafic ferroviaire n’a pas été perturbé car la SNTF disposant d’une voie de secours pour ce genre de situation. Le bilan provisoire fait état de 10 personnes blessées dont une dans un état grave. Les deux trains ont subi de légères dégradations au niveau des vitres des cabines réversibles.
M. N.
Carton rouge pour le chef de gare
Au lieu de s’employer à prendre les mesures nécessaires dans ce genre de situation, une personne qui prétend être le chef de la gare ferroviaire d’El-Hamma (aucun uniforme ni badge ne l’attestent) n’a pas trouvé mieux que de faire la chasse aux journalistes. Et pourtant, les éléments de la presse n’étaient là que pour faire leur travail. Heureusement que les services de police étaient présents pour rappeler l’individu à l’ordre.
M. N.
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