Ahmedinidjed interogé sur Israël

[Tamedit n-was]

Ahmedinidjed a fait encore plus fort, en se faisant inviter par la prestigieuse université de Columbia et il répond aux questions posées autours du sujet de le Holocost et Israël

[darwish]

J'ai suivi le débat par intermittence sur la BBC et CNN, et j'avoue qu'il est courageux, franc, intelligent et bon diplomate; des qualités introuvables dans le cercle de GW Bush et ses acolytes. De plus, le président de l'université de Columbia avait largement manqué de respect à un chef d'état, ce qui a mis en ruine tout un travail de longue haleine, celui d'organiser cette rencontre du troisième type, qui s'inscrit dans le cadre de la liberté de parole selon le premier amendement américain.

[seiya]

A quand Bush à l'université de Téhéran?

[darwish]

A quand Bush à l'université de Téhéran?

Mais il ne sait pas qu'il y a des universités en Iran, il ne connait de la perse que les chats et les tapis.

[orion]

pas mal !! respect !
je suis pas daccord avec sa politique, mais la il se defend bien.
bon diplomate sur ce coup

[colonel snake]

svp vous pouvez traduire en francais j'ai un peu de mal avec l'anglais :22:

[absent]

Voila mon colonel

Le président iranien face aux Américains
LE MONDE | 25.09.07 | 10h47 • Mis à jour le 25.09.07 | 11h31

Une leçon de morale religieuse, une autre de politique et quelques réprimandes… Lundi 24 septembre, devant le club de la presse de Washington, puis devant 800 étudiants et enseignants de l'université de Columbia de New York, Mahmoud Ahmadinejad, président de la République islamique d'Iran, s'adressait aux Américains.

Depuis trois jours, la presse populaire se déchaînait, surtout contre l'initiative de la célèbre université, qui avait osé inviter le chef de l'Etat iranien. "Le monstre", avait titré le New York Post (groupe Murdoch), et le Daily News, "Le mal est entré dans la ville".

M. Ahmadinejad avait, pour l'occasion, laissé au vestiaire son éternel sourire. Doucereux lorsqu'il s'agissait de récuser les "distorsions" de ses propos, offensif face aux interrogations précises. Et une méthode éprouvée : renvoyer l'adversaire à ses contradictions.

Exemples : les exécutions d'opposants ? Ces gens ont enfreint la loi, répond-il. Au fait, "les Etats-Unis ne pratiquent-ils pas eux-mêmes la peine capitale ?". Applaudissements dans la salle.

Interrogé sur la prise d'otages américains en 1979 à Téhéran, il rétorque : "Ne revenons pas sur le passé. Souhaitez-vous que j'évoque les vingt-cinq ans de soutien américain à la dictature du shah ?" Le journaliste ne poursuit pas.

Tout a commencé par une longue tirade : Dieu est amour, "paix et sécurité pour tous". Puis vient, de manière répétitive, l'accusation de "désinformation" ou d'"ignorance" des médias américains sur la réalité de son pays.

Viennent alors les questions "dures". Deux journalistes condamnés à mort : "C'est faux. Vérifiez." L'Irak ? Irakiens et Iraniens sont liés par "des liens séculaires". Les Américains doivent comprendre qu'ils n'ont rien à faire en Irak.

Iran, Arabie saoudite, Irak "savent par eux-mêmes régir les affaires régionales. Ils n'ont pas besoin qu'un gendarme leur dise comment". En Irak, "le problème de l'armée américaine [est que] ses chefs devraient réfléchir au pourquoi de leur défaite et changer de méthode".

Le terrorisme ? Les Américains feraient mieux d'en comprendre les "racines". Première allusion à la Palestine : c'est lorsque "la terre et les ressources d'un autre peuple sont usurpées que l'insécurité surgit".

Veut-il, "oui ou non, rayer Israël de la carte ?" Lui soutient le droit à l'autodétermination des Palestiniens. Pas question de "reconnaître un régime fondé sur la discrimination ethnique, l'occupation et la spoliation". Un régime qui "attaque ses voisins", la Syrie la semaine dernière, le Liban à l'été 2006. Le matin, il avait indiqué à Associated Press que son pays "n'attaquera pas" Israël.

La Shoah ? Il récuse avoir nié sa réalité. Mais pourquoi refuse-t-on d'entendre "les chercheurs qui ont des vues divergentes" ? La Shoah est un fait avéré, lui lance son interlocuteur. Il s'étonne. La science ne procède-t-elle pas par la remise en cause des certitudes ? Et "les Palestiniens doivent-ils être punis" pour un crime commis par des Européens ?

Le nucléaire iranien ? "Notre programme est pacifique. Nous ne croyons pas en l'arme atomique, point final." Les propos du ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner, évoquant le risque d'une "guerre" ? "La France n'est pas une nation qui voudrait la guerre." Son ministre est nouveau et, avec le temps, "il acquerra de l'expérience et parlera avec plus de maturité".

Une seule fois, M. Ahmadinejad est parvenu à dérider l'assistance. Interrogé sur la pendaison d'homosexuels, il a répondu : "Mais nous n'en avons pas dans notre pays !" L'éclat de rire général ne l'a pas affecté.

"LE DROIT À S'EXPRIMER"

Les manifestations, à New York, n'ont pas rassemblé grande foule. Seules des organisations juives s'étaient mobilisées. "Les goys s'en foutent, peste Marv Hilowitz en distribuant un tract devant l'université. Seuls les juifs perçoivent le danger."

"Le pire, c'est que Columbia est la plus grande université juive du monde. Mais nous briserons son président [Lee Bollinger]. Nous organiserons un vaste boycottage des donateurs juifs de l'université", annonçait Mordechaï Levi, dirigeant de la Ligue de défense juive.

Pourquoi les étudiants se sont-ils inscrits pour entendre Mahmoud Ahmadinejad ? Michael Clyne, étudiant en relations internationales, explique que, depuis les "mensonges" de l'administration Bush sur l'Irak, "spontanément, [il] ne croit plus ce que nous vend l'administration".

"Oui, Ahmadinejad est antisémite et l'Iran est une vraie menace", mais pas comparable à celle de "l'Allemagne d'Hitler", juge Adam Davis, licencié en sciences politiques. "Nos citoyens, aveuglés par la propagande, vivent dans l'ignorance des autres points de vue", dit Daureen, étudiante en relations internationales.

Au cours de cette journée, M. Ahmadinejad a tenté de convaincre les Américains de ses intentions pacifiques. Il l'a martelé : l'Iran n'est pas belliqueux. Ceux qui évoquent la guerre le font par "propagande", pour préparer le terrain à leur agression. Le gouvernement américain mène "à la guerre et au bain de sang".

Mais M. Ahmadinejad n'a pas convaincu. La soirée n'a été qu'un concert de dénonciations de ses propos. Candidat républicain à l'élection présidentielle, Mitt Romney a proposé de l'inculper pour "génocide". Le candidat démocrate John Edwards a exprimé son "dégoût".

Une seule voix discordante est apparue, celle de Barak Obama, autre candidat démocrate. Après avoir justifié "le droit à s'exprimer" du président iranien, il a redit que, s'il est élu, il sera "prêt à rencontrer" M. Ahmadinejad pour préserver au mieux les intérêts de l'Amérique.

[Tiliwine]

ce que dis ce president n'est pas un scoop
mais ceci est un scoop

pour ceux qui ont encore des doutes

sur la puissance et le pouvoir des lobbies aux U S A


Les manifestations, à New York, n'ont pas rassemblé grande foule. Seules des organisations juives s'étaient mobilisées. "Les goys s'en foutent, peste Marv Hilowitz en distribuant un tract devant l'université. Seuls les juifs perçoivent le danger."

"Le pire, c'est que Columbia est la plus grande université juive du monde. Mais nous briserons son président [Lee Bollinger]. Nous organiserons un vaste boycottage des donateurs juifs de l'université", annonçait Mordechaï Levi, dirigeant de la Ligue de défense juive.

[colonel snake]

merci beaucoup far et excuser mon ignorance

[houmaiz]

J'ai beaucoup de respect pour cet homme, il ne recule devant rien c'est la preuve d'une grande confiance en soi.