L’opérateur portuaire Dubaï ports World (DP World) a-t-il décroché la gestion sous forme de concession du terminal à conteneurs du port d’Alger ? Selon des indiscrétions, le consortium émirati aurait réussi à arracher l’accord des autorités algériennes. Ces dernières auraient décidé de concéder la gestion de cet espace portuaire sous forme de gré à gré, alors qu’au départ de l’opération, il était question de lancer un avis d’appel d’offres international.
En effet, avant même que l’avis d’appel d’offres ne soit lancé, plusieurs opérateurs étrangers étaient intéressés pour prendre part à cette opération. D’ailleurs, à ce propos, un cahier des charges élaboré a été préparé et mis à la disposition des futurs postulants. C’est un responsable à la direction du transport maritime, en l’occurrence M. Mohamed Nemmouchi, qui avait rendu publique cette information en marge du 1er Salon des infrastructures portuaires et des auxiliaires (SIPA 2006), qui a eu lieu à la Safex. Le même responsable a ajouté qu’il s’attendait à une participation de “qualité» après que de nombreuses firmes étrangères eurent exprimé leur souhait de participer à cette opération. Il s’agit, selon lui, de sociétés de renommée mondiale venues notamment de Singapour, des Emirats arabes unis et de Hong-Kong et même le Port de Marseille. Or, il semblerait que les choses auraient pris une autre tournure. DP Word, sixième opérateur mondial dans la gestion des plates-formes portuaires, décroche le titre de gestion du terminal à conteneurs du port d’Alger à la grande surprise des observateurs de la question économique. Selon les mêmes sources, Dubaï ports World a proposé à la partie algérienne, représentée par le ministère des Transports, un investissement d’une valeur de 70 millions de dollars. Or, conformément à la réglementation, l’opération en elle-même devait être menée par la société en charge du portefeuille du port d’Alger, en l’occurrence le SGP Sogeport. D’ailleurs, c’est cette dernière qui avait lancé à travers son site en ligne l’avis d’appel d’offres à travers lequel, elle a indiqué «de la mise en place d'un partenariat sous forme d'une société commerciale (SPA) pour l'équipement, l'exploitation et le management du terminal à conteneurs d'Alger selon les règles et normes de management internationales ». A travers cette démarche, le SGP Sogeport s’est assigné comme objectif «l’apport de management et de process de traitement des conteneurs et l’intégration du port d'Alger dans le réseau méditerranéen de transport de conteneurs ». Il reste à connaître les causes qui ont précipité cette volte-face des pouvoirs publics en décidant de concéder au gré à gré la gestion sous forme de concession du terminal à conteneurs du port d’Alger. Selon des indiscrétions, ce choix «algérien» s’explique pour deux raisons. La première est d’ordre interne. Elle est étroitement liée à l’idée selon laquelle les pouvoirs publics, qui font face à la pression syndicale, ont opté pour la forme de concession au lieu de la privatisation. Une expérience déjà vécue à travers le cas de la gestion du nouvel aéroport international d’Alger. La seconde d’ordre externe trouve son origine dans la concurrence régionale. Autrement dit, l’entrée en service, avant la fin de l’année, des activités du port de Tanger au Maroc a mis les responsables algériens sous pression, les poussant ainsi à accélérer le processus de réforme des entreprises portuaires algériennes dont celui d’Alger. Course contre la montre oblige, l’accord conclu entre le ministère des Transports et le groupe émirati est perçu dès lors comme une perche tendue au Dubaï ports World pour s’engager au niveau du port de Djen-Djen.
Le soir d'algérie
En effet, avant même que l’avis d’appel d’offres ne soit lancé, plusieurs opérateurs étrangers étaient intéressés pour prendre part à cette opération. D’ailleurs, à ce propos, un cahier des charges élaboré a été préparé et mis à la disposition des futurs postulants. C’est un responsable à la direction du transport maritime, en l’occurrence M. Mohamed Nemmouchi, qui avait rendu publique cette information en marge du 1er Salon des infrastructures portuaires et des auxiliaires (SIPA 2006), qui a eu lieu à la Safex. Le même responsable a ajouté qu’il s’attendait à une participation de “qualité» après que de nombreuses firmes étrangères eurent exprimé leur souhait de participer à cette opération. Il s’agit, selon lui, de sociétés de renommée mondiale venues notamment de Singapour, des Emirats arabes unis et de Hong-Kong et même le Port de Marseille. Or, il semblerait que les choses auraient pris une autre tournure. DP Word, sixième opérateur mondial dans la gestion des plates-formes portuaires, décroche le titre de gestion du terminal à conteneurs du port d’Alger à la grande surprise des observateurs de la question économique. Selon les mêmes sources, Dubaï ports World a proposé à la partie algérienne, représentée par le ministère des Transports, un investissement d’une valeur de 70 millions de dollars. Or, conformément à la réglementation, l’opération en elle-même devait être menée par la société en charge du portefeuille du port d’Alger, en l’occurrence le SGP Sogeport. D’ailleurs, c’est cette dernière qui avait lancé à travers son site en ligne l’avis d’appel d’offres à travers lequel, elle a indiqué «de la mise en place d'un partenariat sous forme d'une société commerciale (SPA) pour l'équipement, l'exploitation et le management du terminal à conteneurs d'Alger selon les règles et normes de management internationales ». A travers cette démarche, le SGP Sogeport s’est assigné comme objectif «l’apport de management et de process de traitement des conteneurs et l’intégration du port d'Alger dans le réseau méditerranéen de transport de conteneurs ». Il reste à connaître les causes qui ont précipité cette volte-face des pouvoirs publics en décidant de concéder au gré à gré la gestion sous forme de concession du terminal à conteneurs du port d’Alger. Selon des indiscrétions, ce choix «algérien» s’explique pour deux raisons. La première est d’ordre interne. Elle est étroitement liée à l’idée selon laquelle les pouvoirs publics, qui font face à la pression syndicale, ont opté pour la forme de concession au lieu de la privatisation. Une expérience déjà vécue à travers le cas de la gestion du nouvel aéroport international d’Alger. La seconde d’ordre externe trouve son origine dans la concurrence régionale. Autrement dit, l’entrée en service, avant la fin de l’année, des activités du port de Tanger au Maroc a mis les responsables algériens sous pression, les poussant ainsi à accélérer le processus de réforme des entreprises portuaires algériennes dont celui d’Alger. Course contre la montre oblige, l’accord conclu entre le ministère des Transports et le groupe émirati est perçu dès lors comme une perche tendue au Dubaï ports World pour s’engager au niveau du port de Djen-Djen.
Le soir d'algérie
Commentaire