Afin de surmonter un tant soit peu la crise qui secoue actuellement la filière de la pomme de terre, le ministère du Commerce envisage d’ores et déjà la création d’un office national. Cette instance sera créée en collaboration avec tous les acteurs notamment les opérateurs, l’Union nationale des agriculteurs algériens (UNPA), la Chambre nationale de l’agriculture, les transformateurs… Ces derniers sont prêts pour réaliser cet objectif. C’est ce qu’a annoncé le ministre du Commerce, M. El-Hachemi Djaâboub comme l’une des mesures sur lesquelles “planche” sérieusement le gouvernement. Le ministre tient toutefois à préciser que ça ne sera pas une centrale d’achat mais plutôt une structure qui regroupera l’État, d’un côté et les professionnels de l’autre. L’office national interprofessionnel aura pour principale tâche de réguler le marché de la pomme de terre dont la flambée des prix a atteint des pics jamais égalés jusque-là.
La seconde solution proposée par M. Djaâboub a trait à la mise en place d’un autre mécanisme à savoir un fonds spécial de stabilisation des prix. Celui-ci peut ainsi compenser la suppression des 30% des droits de douanes et des 7% de la TVA, décidée par l’Exécutif. Il peut éventuellement, par exemple, racheter des quantités de ce produit auprès des agriculteurs en difficulté de commercialisation et arriver à un prix minimum garanti. Autre mesure prise en urgence par le gouvernement concerne l’importation de quelque 35 000 tonnes de pommes de terre depuis juillet. Ces quantités sont déjà arrivées aux ports. Abordant la responsabilité de l’État, il a relevé que le contrôleur est appelé, arguera-t-il, à vérifier à l’usine seulement, les matières premières, la main-d’œuvre, les machines, le management (étiquetage…) et la valeur intrinsèque du produit de chaque opérateur. Les prix sont par conséquent libres. “Le gouvernement n’est pas responsable de la flambée des prix mais sa responsabilité demeure claire pour atténuer les conséquences sur les citoyens”, a affirmé le ministre lors d’un point de presse tenu hier au siège du ministère. Il soulignera que la loi sur la concurrence est actuellement en révision. Le Conseil de la concurrence doit être, selon lui, créé et reformulé en tant qu’autorité indépendante. La hausse des prix de la pomme de terre s’explique, indiquera-t-il, par le fait que l’opérateur peut fixer le prix librement. “Mais cette liberté doit être maîtrisée par la régulation”, reconnaîtra-t-il.
source : Liberté
La seconde solution proposée par M. Djaâboub a trait à la mise en place d’un autre mécanisme à savoir un fonds spécial de stabilisation des prix. Celui-ci peut ainsi compenser la suppression des 30% des droits de douanes et des 7% de la TVA, décidée par l’Exécutif. Il peut éventuellement, par exemple, racheter des quantités de ce produit auprès des agriculteurs en difficulté de commercialisation et arriver à un prix minimum garanti. Autre mesure prise en urgence par le gouvernement concerne l’importation de quelque 35 000 tonnes de pommes de terre depuis juillet. Ces quantités sont déjà arrivées aux ports. Abordant la responsabilité de l’État, il a relevé que le contrôleur est appelé, arguera-t-il, à vérifier à l’usine seulement, les matières premières, la main-d’œuvre, les machines, le management (étiquetage…) et la valeur intrinsèque du produit de chaque opérateur. Les prix sont par conséquent libres. “Le gouvernement n’est pas responsable de la flambée des prix mais sa responsabilité demeure claire pour atténuer les conséquences sur les citoyens”, a affirmé le ministre lors d’un point de presse tenu hier au siège du ministère. Il soulignera que la loi sur la concurrence est actuellement en révision. Le Conseil de la concurrence doit être, selon lui, créé et reformulé en tant qu’autorité indépendante. La hausse des prix de la pomme de terre s’explique, indiquera-t-il, par le fait que l’opérateur peut fixer le prix librement. “Mais cette liberté doit être maîtrisée par la régulation”, reconnaîtra-t-il.
source : Liberté
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