Le nouvel homme fort du gouvernement algérien s’appelle Chakib Khelil. Déjà très impliqué dans l’ensemble des décisions stratégiques engageant l’Etat algérien, le ministre de l’énergie et des mines vient de voir ses pouvoirs officiellement renforcés par le président Bouteflika. En effet, un nouveau décret exécutif publié dans le Journal officiel lui accorde de larges responsabilités dans son secteur. En plus des hydrocarbures, M. Khelil sera également responsable de la mise en place et du contôle de l’ensemble dans la politique énergétique de l’Algérie : pétrole, gaz, électricité, nucléaire et énergies renouvelables. Comprendre : Chakib Khelil est le seul vrai patron du secteur de l’énergie algérien. C’est l’une des rares fois en Algérie qu’un décret présidentiel définissant les responsabilités d’un ministre est publié.
Le renforcement des pouvoirs du ministre de l’énergie intervient dans un contexte de fortes tensions entre l’Algérie et ses partenaires européens, particulièrement l’Espagne. Il constitue un signal fort envoyé à ces derniers : l’Algérie entend mettre en œuvre une politique énergétique homogène sous la responsabilité de Chakib Khelil. Mais pas seulement : le message s’adresse également aux groupes énergétiques internationaux implantés en Algérie. Régulièrement, ces entreprises s’interrogent sur les pouvoirs réels de Chakib Khelil et ses capacités à prendre des décisions stratégiques engageant l’Algérie. L’annulation de la loi sur les hydrocarbures avait été perçue comme le signe de l’affaiblissement de M. Khelil.
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Le renforcement des pouvoirs du ministre de l’énergie intervient dans un contexte de fortes tensions entre l’Algérie et ses partenaires européens, particulièrement l’Espagne. Il constitue un signal fort envoyé à ces derniers : l’Algérie entend mettre en œuvre une politique énergétique homogène sous la responsabilité de Chakib Khelil. Mais pas seulement : le message s’adresse également aux groupes énergétiques internationaux implantés en Algérie. Régulièrement, ces entreprises s’interrogent sur les pouvoirs réels de Chakib Khelil et ses capacités à prendre des décisions stratégiques engageant l’Algérie. L’annulation de la loi sur les hydrocarbures avait été perçue comme le signe de l’affaiblissement de M. Khelil.
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