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Le groupe Pharaon rachète la filiale IBC de la Cnan

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  • Le groupe Pharaon rachète la filiale IBC de la Cnan

    L’accord a été signé lundi soir

    Il est prévu le maintien des 360 employés d’IBC, la rénovation des huit navires de cette filiale et le renouvellement de sa flotte à court terme
    Après le groupe français Gofast-Aigle Azur, qui a décroché le partenariat pour Cnan-Maghreb Lines et Cnan-Nord, c’est au tour du groupe Pharaon d’entrer en scène en signant, lundi, un contrat pour le rachat de 51% du capital d’IBC, une filiale de Cnan-Group, spécialisée dans le transport maritime à la demande de marchandises homogènes (tramping).
    La cérémonie de signature s’est déroulée lundi dernier en présence des responsables de la Cnan, en l’occurrence M. Ali Boumbar, DG de Cnan-Group, M. Buabes Kamel, président du conseil d’administration d’IBC, d’une part, et de M. Pharaon, d’autre part. À noter que le groupe en question est privé et partage à parts égales à hauteur de 24,5 % entre le Saoudien Mouneim Pharaon et le Jordanien Dadjani. Les 2% restants reviennent à leur associé M. Laradji Mustapha en tant que personne physique algérienne, ce qui assure toujours une majorité algérienne.
    Le contrat de cession définit les obligations à charge des deux parties liées à l’organisation et aux missions.
    Autrement dit, le nouveau partenaire s’engage à maintenir les 360 employés à leur poste et œuvrer pour l’essor de la filiale en procédant en premier lieu à la rénovation des huit navires, qui sont des vraquiers, et passer ensuite (à court terme) au renouvellement de la flotte. Ceci ne va sans doute pas déplaire aux représentants de l’UGTA qui n’avaient pas manqué préalablement d’exprimer des réserves quant à cette forme de privatisation.
    M. Hamichi Abdelaziz, représentant de l’UGTA et secrétaire de la Fédération des transports présent à la cérémonie, s’est dit, pour sa part, “tranquillisé du fait que le contrat respecte absolument tous les droits des travailleurs”.
    Le groupe privé Pharaon n’est d’ailleurs pas à sa première acquisition en Algérie puisqu’il détient aussi la cimenterie de Béni Saf, dans la wilaya de Aïn Témouchent.
    À rappeler qu’au départ, ils étaient quatorze au total, tous des étrangers, à entrer en course pour décrocher des parts de la Compagnie nationale algérienne de navigation (Cnan) disposant d’un capital social de 8 milliards de dinars et d’un personnel professionnel estimé à plus de 2 170, dont 1 655 navigants. L’opération d’ouverture du capital a été chapeautée par SGP Gestramar aussi bien pour les autres filiales que pour IBC, dont l’ouverture du capital a été fixée à hauteur de 18 millions de dollars. Ainsi, ce désengagement graduel de l’État de la sphère économique ne pourrait qu’être bénéfique pour ce groupe de transport maritime, dont l’activité commençait sérieusement à battre de l’aile.
    Cette restructuration à travers l’ouverture du capital intervient ainsi à point nommé pour permettre un redéploiement des travailleurs de certaines filiales qui souffraient d’un sureffectif.



    Liberté
    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

  • #2
    Bonjour !

    La dilapidation continue . On sait plus si nous nous devons d'applaudir ou être inquiets de la suite des évènements.

    A ce rythme là, nous allons bientôt devenir des convives (non désirés) dans notre propres pays.

    On nous accuse de ne pas vouloir mettre la main à la pâte, encore faudrait-il qu'il en reste de la pâte.

    Gestion de pacotilles, le pays est en plein dilapidation, sous les yeux ébahis et une mine réjouis du pseudo-citoyen. Une joie qui ne risque pas de durée !!

    ça c'est de l'ouverture à outrance . Quand on connait les failles de la règlementation algérienne qui loin de protéger son salarié, il n'y a vraiment pas de quoi être ravie.

    On ne s'improvise pas gestionnaire.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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