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A en croire une étude publiée par le Pew Research Center, les Marocains voient en nous, leurs frères-voisins algériens, d’affreux bouloulous qui les tiendraient sous une menace permanente et qui seraient prêts à leur tomber sur le paletot à la première occasion.
15% des populations marocaines ont tendance à se sentir menacées par l’Algérie, affirme l’étude. Le pays qui, comme l’Algérie, crée des soucis psychologiques aux Marocains, c’est le royaume d’en face. C’est-à-dire l’Espagne, là où les harragas marocains se rendent en nombre pour s’y solidariser avec les nôtres, afin de vivre goulûment et laisser derrière eux, sur notre pauvre terre maghrébine, les histoires de menaces et ceux qui les propagent.
Un flux migratoire qu’on sait coûteux et risqué et donc en contradiction avec le document de Pew Research Center qui, lui, chiffre à 11 % les Marocains tourmentés par l’Espagne. Comment des Marocains en sont-ils arrivés à voir en nous une menace ? Si le sondage ne nous le révèle pas, il nous dit en revanche que 89 % des Marocains se font méfiants vis-à-vis des Américains qui, à leurs yeux, constituent une menace militaire potentielle pour le royaume chérifien.
Ce qui n’a pas empêché que, dans l’opinion marocaine, des voix se montrent favorables pour accueillir le siège de l’AFRICOM. Au point où les autorités s’étaient senties obligées de publier une mise au point pour freiner les enthousiasmes et éviter d’apparaître trop éloignées de la position des voisins, plus franche, plus tranchée.
Au Maroc, si on peut avoir peur des Américains, des Algériens, des Espagnols et de la Qaïda, on se sent tranquille du côté d’Israël. L’étude ne fait état d’aucune once d’inquiétude nourrie vis-à-vis du sionisme. Pourquoi Rabat verrait-il en Israël une menace, lui qui lui servit de cheval de Troie au Maghreb ? Israël peut-il être une source d’inquiétude pour le Maroc, lui qui aida militairement à la colonisation du Sahara occidental ? Il est vrai que les deux Etats ont beaucoup de points communs au point où, à travers le monde, les Sahraouis sont souvent désignés comme les «Palestiniens du Maghreb».
http://www.jeune-independant.com/art...rticleId=33703
15% des populations marocaines ont tendance à se sentir menacées par l’Algérie, affirme l’étude. Le pays qui, comme l’Algérie, crée des soucis psychologiques aux Marocains, c’est le royaume d’en face. C’est-à-dire l’Espagne, là où les harragas marocains se rendent en nombre pour s’y solidariser avec les nôtres, afin de vivre goulûment et laisser derrière eux, sur notre pauvre terre maghrébine, les histoires de menaces et ceux qui les propagent.
Un flux migratoire qu’on sait coûteux et risqué et donc en contradiction avec le document de Pew Research Center qui, lui, chiffre à 11 % les Marocains tourmentés par l’Espagne. Comment des Marocains en sont-ils arrivés à voir en nous une menace ? Si le sondage ne nous le révèle pas, il nous dit en revanche que 89 % des Marocains se font méfiants vis-à-vis des Américains qui, à leurs yeux, constituent une menace militaire potentielle pour le royaume chérifien.
Ce qui n’a pas empêché que, dans l’opinion marocaine, des voix se montrent favorables pour accueillir le siège de l’AFRICOM. Au point où les autorités s’étaient senties obligées de publier une mise au point pour freiner les enthousiasmes et éviter d’apparaître trop éloignées de la position des voisins, plus franche, plus tranchée.
Au Maroc, si on peut avoir peur des Américains, des Algériens, des Espagnols et de la Qaïda, on se sent tranquille du côté d’Israël. L’étude ne fait état d’aucune once d’inquiétude nourrie vis-à-vis du sionisme. Pourquoi Rabat verrait-il en Israël une menace, lui qui lui servit de cheval de Troie au Maghreb ? Israël peut-il être une source d’inquiétude pour le Maroc, lui qui aida militairement à la colonisation du Sahara occidental ? Il est vrai que les deux Etats ont beaucoup de points communs au point où, à travers le monde, les Sahraouis sont souvent désignés comme les «Palestiniens du Maghreb».
http://www.jeune-independant.com/art...rticleId=33703
faut pas aller trop loin 
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