Tweet
C’est cette fois devant l’OMC que l’Union Européenne et les Etats-Unis ont décidé de référer de leur litige sur les subventions publiques. Ils tentent actuellement de chiffrer les pertes de leur avionneur causées par les subventions publiques reçues par leur concurrent.
La plainte de la Commission européenne est examinée pour la première fois ce jour devant l’OMC. Bruxelles estime que les aides américaines ont faussé la compétitivité de l'avionneur européen, ce qui a conduit à un manque à gagner de 27 milliards de dollars (19 milliards d'euros) pour Airbus entre 2004 et 2006.
"Nous présenterons les faits bruts pour démontrer subvention par subvention comment les aides des Etats-Unis ont bénéficié à Boeing et causé du tort aux intérêts d'Airbus", a déclaré Geoff Shuman, directeur d'Airbus pour les affaires européennes.
Dans le collimateur l'UE se trouvent les programmes de recherche et développement de la Nasa et du département américain de la défense. Boeing aurait en effet bénéficié des technologies militaires, dont les matériaux composites, pour développer ses aéronefs et gagner du terrain face à Airbus.
"Le Boeing 787 est l'avion civil le plus subventionné de l'histoire de l'aviation", a accusé Geoff Shuman.
Charlie Miller, porte-parole de Boeing, estime lui que : "si Airbus souffre, c'est de leur faute à eux". "Airbus avait la même connaissance que Boeing des matériaux composites. Mais qu'ont-ils fait en 2000? Ils ont choisi de construire le super jumbo A380 et de placer toutes leurs ressources en ingénieries dans ce projet", a-t-il précisé.
Les Etats-Unis reprochent à Airbus de s’être emparé de parts de marché appartenant à Boeing grâce aux prêts des pays européens. De fait, selon Boeing, les parts de marché d'Airbus dans le secteur de l'aviation seraient passées de 37% en 2001 à 57% en 2006. Airbus est aussi accusé outre-Atlantique, d’avoir touché près de 150 milliards d’euros de subventions des Etats européens, une information démentie par Bruxelles.
L'OMC devrait se prononcer sur la plainte des Etats-Unis contre Airbus en décembre et sur celle de Bruxelles en juin 2008. A la clé, les deux avionneurs pourraient être renvoyés dos à dos et écoper d’amendes record en raison des subventions américaines et européennes.
source : le Figaro
La plainte de la Commission européenne est examinée pour la première fois ce jour devant l’OMC. Bruxelles estime que les aides américaines ont faussé la compétitivité de l'avionneur européen, ce qui a conduit à un manque à gagner de 27 milliards de dollars (19 milliards d'euros) pour Airbus entre 2004 et 2006.
"Nous présenterons les faits bruts pour démontrer subvention par subvention comment les aides des Etats-Unis ont bénéficié à Boeing et causé du tort aux intérêts d'Airbus", a déclaré Geoff Shuman, directeur d'Airbus pour les affaires européennes.
Dans le collimateur l'UE se trouvent les programmes de recherche et développement de la Nasa et du département américain de la défense. Boeing aurait en effet bénéficié des technologies militaires, dont les matériaux composites, pour développer ses aéronefs et gagner du terrain face à Airbus.
"Le Boeing 787 est l'avion civil le plus subventionné de l'histoire de l'aviation", a accusé Geoff Shuman.
Charlie Miller, porte-parole de Boeing, estime lui que : "si Airbus souffre, c'est de leur faute à eux". "Airbus avait la même connaissance que Boeing des matériaux composites. Mais qu'ont-ils fait en 2000? Ils ont choisi de construire le super jumbo A380 et de placer toutes leurs ressources en ingénieries dans ce projet", a-t-il précisé.
Les Etats-Unis reprochent à Airbus de s’être emparé de parts de marché appartenant à Boeing grâce aux prêts des pays européens. De fait, selon Boeing, les parts de marché d'Airbus dans le secteur de l'aviation seraient passées de 37% en 2001 à 57% en 2006. Airbus est aussi accusé outre-Atlantique, d’avoir touché près de 150 milliards d’euros de subventions des Etats européens, une information démentie par Bruxelles.
L'OMC devrait se prononcer sur la plainte des Etats-Unis contre Airbus en décembre et sur celle de Bruxelles en juin 2008. A la clé, les deux avionneurs pourraient être renvoyés dos à dos et écoper d’amendes record en raison des subventions américaines et européennes.
source : le Figaro