La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov ont eu un échange de mots virulent à propos de sanctions contre l'Iran lors d'une réunion du G8, rapportent des participants.
"Il y a eu un échange très direct entre Sergueï et Condi", a déclaré un responsable européen présent lors de ce déjeuner des ministres des Affaires étrangères du Groupe des Huit.
Washington et Paris poussent en faveur d'un renforcement des sanctions contre Téhéran qui refuse de suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium, que l'Occident soupçonne de pouvoir servir à des fins militaires.
La Russie s'oppose à de nouvelles sanctions, en faisant valoir que l'Iran coopère avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Lavrov, indiquent les participants, s'est montré particulièrement cinglant sur l'éventualité de sanctions occidentales hors du cadre des Nations unies en cas de blocage au Conseil de sécurité.
A la question de savoir si la réunion avait permis des progrès sur le dossier iranien, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner s'est esclaffé: "Je ne dirais pas exactement ça, non."
Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Mark Malloch-Brown, en charge de l'Afrique, de l'Asie et des Nations unies, a évoqué un ton "assez dur".
source : Reuters
"Il y a eu un échange très direct entre Sergueï et Condi", a déclaré un responsable européen présent lors de ce déjeuner des ministres des Affaires étrangères du Groupe des Huit.
Washington et Paris poussent en faveur d'un renforcement des sanctions contre Téhéran qui refuse de suspendre ses activités d'enrichissement de l'uranium, que l'Occident soupçonne de pouvoir servir à des fins militaires.
La Russie s'oppose à de nouvelles sanctions, en faisant valoir que l'Iran coopère avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Lavrov, indiquent les participants, s'est montré particulièrement cinglant sur l'éventualité de sanctions occidentales hors du cadre des Nations unies en cas de blocage au Conseil de sécurité.
A la question de savoir si la réunion avait permis des progrès sur le dossier iranien, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner s'est esclaffé: "Je ne dirais pas exactement ça, non."
Le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères Mark Malloch-Brown, en charge de l'Afrique, de l'Asie et des Nations unies, a évoqué un ton "assez dur".
source : Reuters
Commentaire