je susi d'accord avec Pierre Schapira, la mairie de Paris n'ets pas le lieu pour ce genre de réunions.
L’impunité en Algérie, sujet tabou à Paris
Un colloque sur ce thème a été annulé au dernier moment par l’Hôtel de Ville.
Par THOMAS HOFNUNG
La mairie de Paris n’est pas le lieu idoine pour parler de l’impunité en Algérie. Nadia Matoub, la veuve du célèbre chanteur berbère Lounès Matoub, assassiné en 1998 en Algérie dans des conditions troublantes, vient de l’apprendre à ses dépens.
Début août, via l’adjointe chargée des nouvelles technologies auprès de Bertrand Delanoë, la jeune femme installée en France fait réserver une salle à l’hôtel de ville de Paris pour une conférence sur le thème de l’impunité «comme mode de gouvernement» en Algérie. Rendez-vous est pris pour le 26 septembre.
Sont annoncés Patrick Baudouin, le président d’honneur de la Fédération des droits de l’homme (FIDH), l’avocat Antoine Comte, le sociologue *Lucien-Samir Oulahbib, et d’autres. Mais le 24 sep*tembre, Nadia Matoub se voit signifier oralement l’annulation de la réunion. Motif : impossible d’organiser ce type d’événement en période électorale. Rappelons que les municipales auront lieu dans six mois.
Joint par Libération, l’adjoint chargé des relations internationales, Pierre Schapira, explique avoir plaidé pour l’annulation de la réunion, ayant été prévenu très tard : «C’est un sujet sensible, on a besoin de temps pour des raisons de sécurité.» Et de lâcher: «Mais la mairie de Paris est-elle vraiment le bon endroit ?»
Pour Patrick Baudouin, ces arguments ne seraient que des «faux-fuyants»: «Au printemps dernier, nous avions tenu une réunion sur l’assassinat d’un avocat algérien au même endroit.» Il évoque des «pressions venues d’Algérie» après que la presse locale s’est fait l’écho de la réunion parisienne.
Un colloque sur ce thème a été annulé au dernier moment par l’Hôtel de Ville.
Par THOMAS HOFNUNG
La mairie de Paris n’est pas le lieu idoine pour parler de l’impunité en Algérie. Nadia Matoub, la veuve du célèbre chanteur berbère Lounès Matoub, assassiné en 1998 en Algérie dans des conditions troublantes, vient de l’apprendre à ses dépens.
Début août, via l’adjointe chargée des nouvelles technologies auprès de Bertrand Delanoë, la jeune femme installée en France fait réserver une salle à l’hôtel de ville de Paris pour une conférence sur le thème de l’impunité «comme mode de gouvernement» en Algérie. Rendez-vous est pris pour le 26 septembre.
Sont annoncés Patrick Baudouin, le président d’honneur de la Fédération des droits de l’homme (FIDH), l’avocat Antoine Comte, le sociologue *Lucien-Samir Oulahbib, et d’autres. Mais le 24 sep*tembre, Nadia Matoub se voit signifier oralement l’annulation de la réunion. Motif : impossible d’organiser ce type d’événement en période électorale. Rappelons que les municipales auront lieu dans six mois.
Joint par Libération, l’adjoint chargé des relations internationales, Pierre Schapira, explique avoir plaidé pour l’annulation de la réunion, ayant été prévenu très tard : «C’est un sujet sensible, on a besoin de temps pour des raisons de sécurité.» Et de lâcher: «Mais la mairie de Paris est-elle vraiment le bon endroit ?»
Pour Patrick Baudouin, ces arguments ne seraient que des «faux-fuyants»: «Au printemps dernier, nous avions tenu une réunion sur l’assassinat d’un avocat algérien au même endroit.» Il évoque des «pressions venues d’Algérie» après que la presse locale s’est fait l’écho de la réunion parisienne.
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