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Doing business 2008 : Le Maroc fait du surplace

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  • Doing business 2008 : Le Maroc fait du surplace

    Facilité de faire des affaires: le Maroc 129e!

    · MENA: L’Egypte championne des réformes

    129e sur 178, le Maroc n’a pas bougé d’un iota dans le dernier classement de pays sur la «facilité de faire des affaires» de la Banque mondiale. Il est loin, très loin derrière la Turquie (57e), la Jordanie (80e) et la Tunisie (88e). Même des pays comme le Kazakhstan et l’Ethiopie font mieux. Et si l’Egypte ne le devance que de trois rangs, il n’y a pas de quoi se réjouir: c’est elle qui a été élue championne des réformes pour 2008.
    Le pays des Pharaons a, en effet, progressé dans cinq des dix domaines étudiés par Doing business, soit la création d’entreprises, l’octroi de licences, le transfert de propriété, l’obtention de prêts et le commerce transfrontalier. Selon Doing business 2008, l’Egypte a «réduit considérablement le capital minimum obligatoire à verser de 50.000 à 1.000 livres égyptiennes, et a diminué de moitié les temps et coûts de création d’entreprises». La Banque mondiale place aussi le Ghana et le Kenya parmi les dix premiers pays réformateurs de l’Afrique. Le Maroc, quant à lui, n’a progressé que dans l’octroi de licences et le paiement des taxes et impôts. A l’inverse, il compte parmi les parents pauvres de la protection des investisseurs (158e), de l’embauche des travailleurs (165e) et de l’obtention de prêts (135e). Les trois réformes les plus audacieuses, entraînant les plus grandes améliorations des indicateurs de Doing business, sont: la facilitation de la création d’entreprises en Arabie saoudite, le renforcement de la protection des investisseurs en Géorgie et, enfin, l’ouverture d’un nouveau registre sur le crédit en Russie. La Banque mondiale souligne même que «le plus spectaculaire fut la suppression par l’Arabie saoudite du capital obligatoire à verser». Il était auparavant fixé à 124.464 dollars, soit le cinquième montant le plus élevé au monde. Car, lorsqu’il s’agit de réformes, le message de Doing business est très clair: «Si vous ne réformez pas, un autre pays vous devancera».
    En termes de facilité de faire des affaires, la palme d’or revient plutôt cette année aux pays de l’Europe de l’Est, qui ont carrément damé le pion à l’Extrême-Orient. Certains pays de la région ont même surpassé des économies de l’Europe de l’Ouest. L’Estonie, par exemple, a obtenu le 17e rang, tandis que la Géorgie et la Lettonie comptent parmi les 25 premiers. En Afrique, le meilleur score a été attribué à l’Ile Maurice (27e).
    Pour rappel, le classement dans la facilité de faire des affaires ne rend pas pleinement compte de tous les facteurs, car il ne couvre que la réglementation des affaires. Il ne tient pas compte de la proximité d’un pays de grands marchés, de la qualité de ses infrastructures, de la sécurité des biens par rapport au vol et au pillage, de la transparence dans les achats gouvernementaux, de la situation macro-économique ou de la solidité sous-jacente des institutions.

    Source : L'économiste

  • #2
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    L’été aura été très dynamique chez M2M, avec désormais une présence confirmée sur tous les continents. Alors qu’en Amérique latine, le groupe vient de remporter le marché important de la Transbank pour la sécurisation des transactions électroniques de 22 banques au Chili. En Europe, Unipay’s, le prestataire mondial de services bancaires mobiles a confié à l’expert marocain de la transaction électronique sécurisée, la gestion globale de ses activités en mode outsourcing. Au Maghreb, le groupe consolide sa base.


    En Algérie, M2M s’attaque à la mise en production de plusieurs applications de téléphone mobile. Et au Maroc, la société prévoit d’industrialiser l’activité outsourcing à travers le lancement prochain d’une plateforme industrielle, dénommée Utis (Usine de Traitement Informatique Sécurisé).
    Puis, en juillet dernier, le groupe inaugure sa filiale M2M Asia à
    Singapour, confirmant ainsi les ambitions mondiales d’un groupe maroco-marocain qui vise le top 3 de la profession.
    Le gouvernement marocain vous a confié la concession du nouveau système de gestion des permis de conduire, opérationnel depuis le vendredi 18 août 2007. C’est une expérience avant-gardiste dans un pays en voie de développement ; quelles sont les plus grandes difficultés auxquelles vous avez dû faire face ?
    Ce projet est effectivement une première technologique mondiale en matière de développement multi-applicatif avancé. Il est également un des plus larges projets de dématérialisation des flux au niveau du bassin méditerranéen. Son caractère avant-gardiste a été un challenge que nous avons pu relever avec succès et dans des délais record.
    Au sein de ce projet, nous avons apporté notre expertise métier développée de par le monde dans la conception, la maîtrise d’œuvre, l’intégration et l’exploitation des systèmes globaux de gestion de la transaction électronique à haute volumétrie.
    Au-delà des aspects technologiques et techniques qui sont notre corps de métier et que nous avons su adapter et faire évoluer grâce aux ambitions portées par ce grand projet, je tiens à souligner l’importance de la qualité de la collaboration avec le ministère et nos partenaires étrangers. Ce projet est notre fierté commune et ceci s’exprime aujourd’hui par des résultats tangibles.
    Vous commencez grâce à vos différents chantiers dans le monde à acquérir une expertise à l’international. Quels sont vos avantages comparatifs par rapport à vos concurrents nationaux ou internationaux ?
    Avec une offre métier globale, des expertises verticales fortes, des équipes performantes, un portefeuille de solutions compétitives et une politique commerciale et technologique basée sur l’innovation durable, M2M Group a su convaincre ses prestigieux clients de son éligibilité sur les très grands contrats, et ce sur l’ensemble de la chaîne de valeur (conseil, conception, intégration de systèmes et infogérance).
    C’est ce qui fait la force de notre stratégie de développement à long terme et qui nous permet de nous positionner d’une manière solide face à une concurrence mondiale avancée, où nos concurrents sont principalement des sociétés américaines et européennes.
    Pourquoi avoir attendu si longtemps pour vous positionner sur le marché asiatique ? Allez-vous adopter une stratégie spéciale pour ce continent où la concurrence en informatique est nettement plus importante ?
    La création d’une filiale en Asie faisait partie d’un plan de croissance global. C’est un projet qui figurait parmi nos priorités. Jusqu’à présent, les activités commerciales du groupe en Asie étaient assurées par un réseau de partenaires et de distributeurs, ce qui nous a permis d’apprécier le fort potentiel des pays de l’Asie.
    En réponse à votre question relative à notre stratégie concurrentielle, je tiens à rappeler que, dans cette région, nos perspectives sont motivées par de grands projets tels que, les larges migrations EMV ou les projets e-gov prévus au lancement dans le court à moyen terme. Sur ces projets, nous ne ferons certainement pas face à la concurrence locale. La différentiation se joue sur l’expertise internationale et la capacité d’innovation, et, bien entendu, la proximité dont s’est dotée la nouvelle filiale, nous permettra de jouer un rôle actif sur ces projets.
    Sur quels projets portent vos investissements prioritaires ?
    M2M Group recherche sans cesse à capitaliser sur les expertises acquises et à innover dans chacun de ses domaines d’activité.
    C’est dans cet esprit de développement technologique avancé que nous consacrons nos principaux investissements aux activités de R&D ainsi qu’aux différentes actions de développement des compétences métier de nos équipes. A titre d’exemple, sur les trois dernières années, une moyenne de 1.962 jours de travail par an a été allouée à des projets de R&D pour un investissement annuel moyen de plus de 4 millions de dirhams.

    L’Economiste - Najlae Naaoumi

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    • #3
      @augustin
      ce classement a deja été posté par nassim.tu restes fidels à toi meme

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      • #4
        Nassim a posté une synthèse de classement tout pays confondus....

        J'ai posté l'analyse d'un journal marocain.

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        • #5
          Doing business 2008 : Le Maroc fait du surplace

          triste nouvelle, pour le Maghreb et donc pour les Maghrébins.
          Mr NOUBAT

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