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Les algériens prennent goût au crédit

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  • Les algériens prennent goût au crédit

    Le consommateur algérien a véritablement de nouvelles habitudes de consommation devant la diversité et la multiplication de formules, telles que le crédit à la consommation. Toutefois la disponibilité et le recours important au crédit à la consommation mais aussi au crédit immobilier soulèvent des interrogations quant à la problématique de surendettement et le recul du produit national devant la pertinence de la concurrence.

    Le crédit immobilier et le crédit à la consommation désormais font partie carrément des habitudes des familles algériennes. Il y a environ cinq ans, le marché du crédit aux ménages et aux particuliers était un peu limité, car à cette époque, les banques finançaient surtout les crédits aux entreprises. Cependant, depuis, le crédit aux particuliers et aux ménages a connu une triple évolution L’autre changement constaté durant cette période est relatif à la montée en flèche de nombre d’établissements financiers qui accordent des crédits aux particuliers et aux ménages, alors qu’avant, c’était une exclusivité de la CNEP Banque pour le crédit immobilier et seulement quelques banques finançant le crédit à la consommation.
    De plus, le crédit aux particuliers était limité par le passé au financement de l’achat d’un logement ou de biens meubles domestiques, mais actuellement, la gamme de produits s’est nettement élargie. Pour l’année 2006, le stock des crédits aux ménages et aux particuliers est estimé à près de 210 milliards de dinars dont seulement 70 milliards liés au crédit à la consommation. C’est une faible part apparemment, mais le marché des crédits à la consommation est encore nouveau, il est, selon les spécialistes, en nette progression. Cependant, une question se pose d’elle-même à savoir à qui le crédit à la consommation est-il accessible ?
    Il faut savoir que les banques accordent des crédits, selon la clarté du dossier du client et du bien à financer ainsi que l’âge du client et sa capacité de remboursement.
    Il existe trois critères pour donner un crédit, le contrat à signer, l’étude sur le client, pour savoir s’il n’a pas contracté des crédits auprès d’autres banques par le “système déclaratif”, une manière préventive. Suite à quoi, sur cette base, les banques évaluent les niveaux d’endettement de ce client. Les banques n’ont pas le droit de prendre plus de 35 à 40% du revenu de celui qui demande un crédit. En un mot, des crédits sont accordés aux clients qui sont capables de rembourser, et il est important de souligner que la capacité de remboursement est l’une des conditions pour le crédit. Quant aux taux d’intérêts et avec la concurrence, en Algérie, ils sont libres et sont fixés par le marché. Ils varient entre 5,5% et 8%, mais ils demeurent contenus. Actuellement, une banque ne peut pas octroyer un crédit à 20% d’intérêts. Cela dit, il y a une fourchette selon le profil et la productivité de chaque banque. Auparavant, le taux d’intérêt était de 19%.
    Or, actuellement, le marché vit une tendance baissière et les taux ne sont pas uniformes. Mais quel est véritablement l’apport du crédit à la consommation?
    Notons que 60% des crédits aux particuliers sont destinés à financer l’immobilier. Par contre, les crédits à la consommation sont destinés à financer des produits importés et ceci ne pose pas de problème vu que la durée est courte. Représentant plus de 40% des financements des banques, ces crédits participent à la subvention des importations et de la production étrangère. Cet état de fait est une tendance dangereuse pour l’économie locale.
    Le crédit à la consommation doit être également considéré par les banques comme un des facteurs fondamentaux pour promouvoir l’entreprise algérienne et encourager la consommation des produits locaux.
    Le risque de surendettement, très élevé dans les pays développés risque de se poser en Algérie, cela devant la multiplication des formules des crédits. Le surendettement intervient lorsque le ménage prend beaucoup de crédits qui dépassent 50% de son revenu et qu’il ne peut plus y faire face. Actuellement, le taux d’impayés est faible. Il est estimé par les banques à seulement 3%. Ceci démontre que le risque de surendettement ne se pose pas encore en Algérie, mais il faut l’anticiper. C’est-à-dire que les banques doivent prévenir le “risque de surendettement des particuliers et des ménages auquel ces derniers pourraient s’exposer. Par rapport aux risques de surendettement qu’encourt le consommateur algérien un projet appelé “la centrale des risques ménages” (CRM), finalisé l’année dernière, est actuellement au niveau de la Banque d’Algérie. Ce projet a pour ambition de protéger le client en l’informant sur la menace du surendettement. Les banques doivent obliger les emprunteurs à déclarer les crédits déjà pris. Une manière de les protéger du surendettement mais pas de la fièvre de la consommation.


    Liberté

  • #2
    Notons que 60% des crédits aux particuliers sont destinés à financer l’immobilier. Par contre, les crédits à la consommation sont destinés à financer des produits importés et ceci ne pose pas de problème vu que la durée est courte. Représentant plus de 40% des financements des banques, ces crédits participent à la subvention des importations et de la production étrangère. Cet état de fait est une tendance dangereuse pour l’économie locale.

    Il s'agit la principalement des crédits pour les voitures.

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    • #3
      Il est curieux de savoir ce qui va se passe dans une decenie, les algeriens qui ne sont pas avare de conseils pour le gouvernement," une blague connue dit que en chacun de nous sommeille un president" comment il vont gerer leurs budjets.
      il va y avoir des faillites en l'air , je le sent.

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