Algérie: près d’un milliard de dollars pour le futur système de protection des frontières algériennes (exclusif TSA)
Depuis quelques semaines, les grands groupes internationaux de défense et d’électronique de défense se penchent sur un appel d’offres dont les résultats seront scrutés à la loupe. Le projet porte sur le futur système de protection des frontières algériennes. Selon nos informations, l’appel d’offres a été lancé il y a trois mois dans des conditions de confidentialités extrêmes. Pour des raisons de sécurité nationale, les groupes étrangers candidats se sont engagés à garder secrètes l’ensemble des informations contenues dans le document d’appels d’offres.
L’Algérie entend déployer ce système sur l’ensemble de ces frontières terrestres. Et elle compte mettre les moyens : le contrat est estimé à au moins 700 millions d’euros, soit près d’un milliard de dollars, selon une estimation fournie à « ******************** » par un expert des questions de défense.
Avec ce projet, les frontières algériennes seront équipées, dans le futur, de systèmes électroniques très sophistiqués. « L’Algérie a demandé des systèmes intégrant les dernières technologies en matière de surveillance et de défense. Elle souhaite avoir quelque chose d’équivalent à ceux utilisés dans les pays occidentaux ou en Israël », affirme une source proche du dossier qui a requis l’anonymat. L’Algérie souhaite, via ce système, se protéger contre des incursions terroristes et anticiper des conflits dans la région : l’instabilité au Sahel et de probables troubles chez les voisins du Maghreb constituent autant de motifs d’inquiétudes pour les autorités algériennes.
Les offres techniques devraient être remises au gouvernement algérien dans les prochaines semaines, avant la fin de l’année 2007. Mais le choix du groupe qui réalisera le projet pourrait ensuite prendre quelques mois, au regard des enjeux et de la complexité du dossier. Le nom du gagnant sera scruté à la loupe et analysé : l’Algérie veut se rapprocher de l’OTAN tout mais souhaite garder de bonnes relations avec la Russie. Son choix sera considéré comme une bonne indication sur ses intentions futures.
Les opérations de lobbying ont déjà commencé : lors de sa prochaine visite en Algérie, prévue fin 2007-début 2008, Nicolas Sarkozy devrait évoquer le sujet avec son homologue Abdelaziz Bouteflika. La France, qui n’a remporté aucun contrat important en Algérie depuis maintenant plusieurs années, compte sur ce projet pour positionner ses entreprises. Mais d’autres pays sont également intéressés : les États-Unis, la Russie, la Chine…
Depuis quelques semaines, les grands groupes internationaux de défense et d’électronique de défense se penchent sur un appel d’offres dont les résultats seront scrutés à la loupe. Le projet porte sur le futur système de protection des frontières algériennes. Selon nos informations, l’appel d’offres a été lancé il y a trois mois dans des conditions de confidentialités extrêmes. Pour des raisons de sécurité nationale, les groupes étrangers candidats se sont engagés à garder secrètes l’ensemble des informations contenues dans le document d’appels d’offres.
L’Algérie entend déployer ce système sur l’ensemble de ces frontières terrestres. Et elle compte mettre les moyens : le contrat est estimé à au moins 700 millions d’euros, soit près d’un milliard de dollars, selon une estimation fournie à « ******************** » par un expert des questions de défense.
Avec ce projet, les frontières algériennes seront équipées, dans le futur, de systèmes électroniques très sophistiqués. « L’Algérie a demandé des systèmes intégrant les dernières technologies en matière de surveillance et de défense. Elle souhaite avoir quelque chose d’équivalent à ceux utilisés dans les pays occidentaux ou en Israël », affirme une source proche du dossier qui a requis l’anonymat. L’Algérie souhaite, via ce système, se protéger contre des incursions terroristes et anticiper des conflits dans la région : l’instabilité au Sahel et de probables troubles chez les voisins du Maghreb constituent autant de motifs d’inquiétudes pour les autorités algériennes.
Les offres techniques devraient être remises au gouvernement algérien dans les prochaines semaines, avant la fin de l’année 2007. Mais le choix du groupe qui réalisera le projet pourrait ensuite prendre quelques mois, au regard des enjeux et de la complexité du dossier. Le nom du gagnant sera scruté à la loupe et analysé : l’Algérie veut se rapprocher de l’OTAN tout mais souhaite garder de bonnes relations avec la Russie. Son choix sera considéré comme une bonne indication sur ses intentions futures.
Les opérations de lobbying ont déjà commencé : lors de sa prochaine visite en Algérie, prévue fin 2007-début 2008, Nicolas Sarkozy devrait évoquer le sujet avec son homologue Abdelaziz Bouteflika. La France, qui n’a remporté aucun contrat important en Algérie depuis maintenant plusieurs années, compte sur ce projet pour positionner ses entreprises. Mais d’autres pays sont également intéressés : les États-Unis, la Russie, la Chine…
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