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La cote du Maroc au plus haut chez Citibank

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  • La cote du Maroc au plus haut chez Citibank

    La cote du Maroc au plus haut chez Citibank • La banque avait conseillé le Trésor pour l’émission d’euro bonds en juillet dernier

    • Sa filiale marocaine parie sur l’embellie que connaît le Royaume

    Un groupe de hauts responsables de Citibank était en visite la semaine dernière au Maroc. Une visite de routine certes mais non moins importante, car le plus grand groupe bancaire du monde fête cette année ses quarante ans de présence au Maroc, explique William J. Mills, directeur général de la zone Europe, Moyen-Orient & Afrique. La délégation était composée de Michael E. Schlein, Shirish Apte, directeur de la région Europe centrale, Moyen-Orient & Afrique, William J. Mills, directeur général de la zone Europe et MENA et du patron de la région Afrique, Zdenek Turek, basé en Afrique du Sud. Pour les responsables de Citi, il s’agit de marquer l’importance que le groupe accorde au Maroc, dont ils saluent les performances économiques.
    Du coup, la cote du Maroc est au plus haut dans le tableau de bord du groupe.

    Au vu de l’amélioration de la notation du risque souverain et des réformes qu’il a engagées, l’appréciation du risque-pays du Royaume est très positive, assure William J. Mills. «Nous n’avons aucune hésitation par rapport à la prise des risques sur le Maroc», ajoute-t-il.

    Pour le nouveau manager de la filiale marocaine que les responsables de Citi sont venus installer, le cahier des charges est clair : continuer à marquer l’avantage de la banque sur la clientèle « entreprises », les aider à lever des fonds et les accompagner dans leur développement notamment, sur l’Afrique, un marché qui représente un axe majeur des firmes marocaines.

    Les filiales des multinationales, clientèle «naturelle» de la banque, représentent une clientèle hautement stratégique pour Citibank Maghreb. Ces sociétés ont besoin d’une institution qui les connaît et en laquelle elles ont confiance, explique James Morrow, le tout nouveau patron de Citibank Maghreb.

    Par rapport aux grands pays émergents, la filiale marocaine du groupe bancaire américain est encore de taille modeste, mais en revanche très rentable. Citibank Maghreb emploie une soixantaine de cadres. Son produit net bancaire s’élève à 113,82 millions de dirhams. L’activité de la banque est centrée sur la clientèle d’entreprises, son management parie sur le développement de l’économie marocaine pour accroître ses positions. «Nous avons fait le choix de nous focaliser sur la clientèle d’entreprises, les multinationales et les grandes firmes marocaines auxquelles nous proposons des produits et services compétitifs», justifie le patron de la région Europe-MENA. Partout où elle est implantée, l’approche de la banque consiste à s’attaquer d’abord aux entreprises avant, éventuellement, d’élargir la gamme aux particuliers. Pour l’instant, le marché des particuliers ne semble pas entrer dans les priorités.

    Pour le compte du Trésor marocain, Citibank faisait partie du groupement des banques-conseil pour l’émission des euro bonds de 500 millions d’euros en juillet dernier. C’est sans doute la transaction la plus importante réalisée à ce jour par la filiale marocaine de la «plus grande banque du monde». Pour le reste, on n’en dira pas plus. La banque continue à suivre les opportunités offertes dans le domaine de la privatisation, du conseil, etc.
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    Une filiale bientôt en Algérie


    Citibank compte-t-elle prendra sa place dans le mouvement de consolidation du secteur bancaire actuel en Europe ? Le groupe a déjà pris sa part dans la recomposition du secteur bancaire au niveau mondial. «Durant les dix-huit derniers mois, nous avons procédé à des transactions de 18 milliards de dollars dont 80% réalisés hors des Etats-Unis», révèle le patron de la zone Europe, Moyen-Orient & Afrique.

    Cela entre dans la ligne stratégique du groupe qui veut désormais réaliser l’essentiel de ses résultats à l’international. «Pour le moment, les acquisitions ne sont pas à l’ordre du jour», même si la banque reste naturellement attentive à toutes les opportunités. Elle va d’ailleurs ouvrir dans les toutes prochaines semaines en Algérie.
    Quelle a été l’exposition du groupe Citibank à la crise de l’immobilier aux Etats-Unis ? «Pour l’instant, les équipes de la banque procèdent aux évaluations, et il m’est donc impossible d’avancer le moindre commentaire à ce sujet ni de chiffre précis avant la fin du travail des experts», confie William J. Mills, directeur général de la zone Europe, Moyen-Orient & Afrique
    Le rapport sera publié au courant de la troisième semaine du mois d’octobre, et c’est à ce moment-là que l’on aura une estimation exacte de l’impact de cette crise.

    Ce qui sûr, c’est que rien ne sera plus comme auparavant. Les banques tireront les leçons de ce qui vient de se passer. Elles affineront encore plus leurs instruments d’analyse de risque, le marché s’orientera vers une grille encore plus rigoureuse avant tout engagement.

    Abashi SHAMAMBA
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