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«DSK» nommé à la tête du FMI

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  • «DSK» nommé à la tête du FMI

    Saha ftourkoum

    Washington - Le candidat français de l'Union européenne Dominique Strauss-Kahn a été nommé vendredi directeur général du Fonds monétaire international (FMI), a appris l'AFP de source diplomatique.

    A 58 ans, l'ancien ministre socialiste devient le quatrième patron français de l'institution multilatérale basée à Washington. Il succèdera fin octobre à l'Espagnol Rodrigo Rato, démissionnaire pour raisons personnelles.

    Soutenu par l'Union européenne, M. Strauss-Kahn était en compétition avec Josef Tosovsky, candidat tchèque présenté par la Russie.

    Soucieux de ne pas apparaître comme «le candidat du Nord contre le Sud ou des riches contre les pauvres» pour prendre la tête de cette institution en crise de légitimité, M. Strauss-Kahn avait choisi d'attendre au Chili le verdict des 24 membres du conseil d'administration, réunis au siège de l'institution à Washington.

    Source: SDA/ATS

  • #2
    Strauss-kahn

    On le sait,il est ne au maroc.

    Commentaire


    • #3
      félecitation, DSK est quelqu'un de trés compétent je suis sur qu'il fera avancer cette institution internationale.

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      • #4
        Dominique Strauss-Kahn : que va-t-il changer au FMI ?

        Comme le sujet ne me semble qu’assez peu étoffé, j’en rajoute une couche (source l’Internaute)..Excusez moi, je ne savais pas qu'il était né au Maroc...

        Dominique Strauss-Kahn : que va-t-il changer au FMI ?

        Sans surprise, le socialiste et ancien ministre de l'Economie et des Finances Dominique Strauss-Kahn a été nommé à la direction du Fonds monétaire international (FMI). Qu’apportera-t-il au FMI ? Qu’attend-on de lui ? Le point

        Grâce au soutien officiel de l'Union européenne et des Américains, Dominique Strauss-Kahn a été désigné pour prendre la tête du FMI. Son rival, le Tchèque Josef Tosovsky, n'était soutenu jusqu'alors officiellement que par la Russie. L'ancien ministre de l'Economie et des Finances de Lionel Jospin a su entretenir de bonnes relations avec Bruxelles. Jean-Claude Juncker, le président luxembourgeois de l'Eurogroupe, a vanté ses mérites d'économiste et de négociateur auprès des 27. Des talents que le nouveau directeur du FMI devra d'ailleurs mettre à profit pour entreprendre la grande réforme dont a besoin l'organisation internationale.

        Le "candidat de la réforme"

        "La période qui vient doit être celle de l'adaptation du FMI à la nouvelle donne créée par la mondialisation financière" écrit Dominique Strauss-Kahn sur son blog. Il ajoute : "Il va en effet falloir redéfinir les missions du Fonds ainsi que la place respective des différents partenaires, notamment en donnant aux pays émergents le rôle qui leur revient". En 60 ans, le FMI a conservé le fonctionnement et les missions fixés lors de la conférence de Bretton Woods en 1944. Or depuis, l'émergence de nouvelles puissances a bouleversé l'ordre mondial et rendu inadaptée l'organisation du FMI.
        Lors de son grand oral devant le Conseil d'administration du FMI, Dominique Strauss-Kahn a prouvé qu'il avait su dégager les grands défis auxquels doit répondre l'organisation dans les prochaines années. Nouvelles missions, nouvelle gouvernance : il s'est présenté comme le "candidat de la réforme".
        Un nouveau programme pour le Fonds signé DSK
        Pour Dominique Strauss-Kahn, la première réforme à envisager tient au "programme" du Fonds qui "doit contribuer davantage à la politique de développement". Cet été, lors de sa visite aux chefs d'Etat d'Amérique du Sud, il expliquait avoir "conscience que le Fonds monétaire était en crise, que l'image qu'il avait pu avoir dans le passé, notamment en Amérique du Sud, est difficile" et que son "intervention catastrophique" avait contribué à plonger ces pays dans la crise en 2001. Dominique Strauss-Kahn partage ainsi la même opinion que ces pays d'Asie et d'Amérique Latine : l'orthodoxie économique prônée par le FMI ces 20 dernières années a eu des conséquences trop lourdes sur leur développement.

        Dominique Strauss-Kahn souhaite aussi remettre le Fonds au centre de la mondialisation des marchés de capitaux et des monnaies. A l'origine, le FMI a en effet pour mission de préserver la stabilité des changes et d'empêcher les dévaluations concurrentielles des monnaies. Or, malgré les nombreux appels des Etats-Unis et de l'UE pour dénoncer une monnaie chinoise laissée volontairement à un niveau extrêmement faible, le FMI n'est jamais intervenu. Par ailleurs, les dérives du dollar et la crise bancaire due aux "subprimes" américains sont autant de problèmes auxquels Dominique Strauss-Kahn souhaite que le FMI apporte des solutions concrètes.

        Une institution plus démocratique dans son fonctionnement
        En termes de gouvernance, Dominique Strauss-Kahn paraît aussi très ambitieux. Partisan d'une prise de décision plus démocratique, il défend un projet de double majorité lors des votes sur des dossiers jugés "cruciaux" : la majorité des voix, en vigueur actuellement, mais aussi la majorité des 185 Etats-membres (soit 93). De plus, l'institution est encore le reflet de l'ordre mondial instauré au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : Américains et Européens y sont surreprésentés, les premiers détenant 17 % des droits de vote, les seconds 32 %. Face à eux, des pays émergents comme la Chine (3,66 %), l'Inde (1,89 %) ou le Brésil (1,38 %) réclament depuis des années que leur poids électoral soit revu à la hausse. C'est là que Dominique Strauss-Kahn devra mettre à profit ses talents de négociateur. Car pour augmenter le poids des pays émergents dans le processus de décision, il faudra revoir à la baisse celui des Européens.

        Enfin, il a aussi abordé lors de son grand oral la question de la succession à la direction-générale du FMI. Une "gentlemen's agreement" décidé lors de la création du FMI voulait que ce soit l'Europe qui choisisse le plus haut responsable du FMI. Pourtant bénéficiaire de cet accord, Dominique Strauss-Kahn souhaite que, dans 5 ans, son successeur puisse être un haut responsable ressortissant d'un pays émergent.

        Henri Thoa
        Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

        Henri Thoa

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        • #5
          Bonne nouvelle !

          Enfin un de nos compatriotes a la tete d' une organisation internationale de renom

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          • #6
            Américains et Européens y sont surreprésentés, les premiers détenant 17 % des droits de vote, les seconds 32 %
            Sachant qu'il faille 85% des voix pour qu'une résolution passe, vous comprenrez pourquoi je dis toujours que ce FMI de malheur n'est qu'un des nombreux outils des américains pour faire ce qu'ils veulent. A eux seuls, ils peuvent faire "capoter" n'importe quelle résolution !

            Quant à DSK...bof bof, il va être le parfait toutou !
            La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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            • #7
              Content pour le maroc qui pourrait acceder aux financement de cette organisme, sans qu'il lui soit demander de serrer la ceinture comme a son habitude(le fond)

              Commentaire

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