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BMW veut quatrième marque

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  • BMW veut quatrième marque

    LA RUMEUR de ces derniers jours laissait entendre que BMW voulait se doter d'une nouvelle marque : c'est confirmé. Mais du bout des lèvres seulement. À l'occasion de la présentation de son plan stratégique, le premier depuis sept ans, Norbert Reithofer, aux manettes de la marque haut de gamme depuis un an, a annoncé qu'il n'excluait pas de renforcer son portefeuille de marques (Mini, BMW et Rolls-Royce) en y ajoutant une quatrième. L'alternative étant d'acquérir une firme existante, mais le groupe bavarois a reconnu qu'aucune sur le marché ne réunissait les critères recherchés. Une façon, à peine voilée, de dire que Volvo (groupe Ford) n'était certainement plus une cible.

    « Un achat n'est pas à notre agenda au cours des douze prochains mois », a même ajouté Norbert Reithofer, histoire de couper court aux spéculations.

    Ces déclarations restent très vagues, mais sont prises au sérieux. Confronté au durcissement des normes environnementales, BMW doit en effet impérativement compenser les taux élevés d'émissions de CO2 des véhicules puissants qui constituent l'essentiel de sa gamme par d'autres moins polluants et donc... plus petits. Or en la matière, BMW ne peut pas se reposer sur sa seule Mini. Les cibles sont peu nombreuses et les lancements coûteux et risqués. Son concurrent Mercedes en a fait l'amère expérience avec la Smart.

    Ajouter une corde à son arc permettrait par ailleurs à BMW d'atteindre plus facilement les objectifs commerciaux qu'il a fixés hier : plus de 1,8 million de véhicules vendus en 2012 et plus de 2 millions en 2020, contre 1,37 million l'an dernier. À court terme, il compte amorcer cette conquête commerciale grâce aux nouveaux lancements, dont une troisième version de la Phantom, sa limousine de luxe, et des versions coupé et tout-terrain de la Mini.

    Ces ambitions s'inscrivent dans un vaste plan axé sur une augmentation de la rentabilité du groupe. Norbert Reithofer a décidé d'un plan d'économies de 6 milliards d'euros sur les cinq prochaines années. BMW est en effet pénalisé par l'euro fort, des investissements élevés dans les motorisations « vertes » et l'augmentation du prix des matières premières. Son objectif est de parvenir à une marge opérationnelle comprise entre 8 % et 10 % en 2012.

    Pour cela, BMW souhaite renforcer sa présence industrielle en zone dollars, faisant passer les capacités de production de son usine américaine de Spartanburg de 140 000 à 240 000 unités.

    En Chine, où la demande pour les véhicules statutaires est forte, elles seront portées à 44 000 voitures (contre 30 000 actuellement).

    source : le figaro
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