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En Algérie, il n’y a que ce qui est disponible, à prendre ou à laisser. Le mieux, ou le différent, c’est ailleurs qu’il faut aller le chercher : des produits de meilleure qualité, un meilleur accueil, de la variété, de la diversité. S’il est établi que les gouvernants algériens ont les meilleurs citoyens du monde , par leur malléabilité, leur souci d’obéissance, leur compréhension jusqu’à l’absence de réflexion, l’abstention, on n’est pas allé jusqu’au bout du raisonnement. Car les qualités requises pour cette drôle de citoyenneté se retrouvent énormément et à grands traits parmi de larges couches de la population, en particulier les consommateurs et les commerçants.
Comme beaucoup de nos gouvernants et leurs dépendances à l’égard des citoyens, beaucoup de commerçants également n’auraient pas la moindre chance d’ouvrir commerce et encore moins de s’enrichir sous d’autres cieux. Unicité, voila le maître mot de l’action et l’activité sociale, politique ou économique. Il n’y a qu’une seule variété de pomme de terre, deux ou trois au maximum vendues dans les étalages, une seule ou deux variétés de tomates, de fromage, de riz de haricots ou d’olives. Pourquoi faire, lorsqu’on était au temps du parti unique ? Mais aujourd’hui, plus que le Parti Unique, c’est la pensée, la gouvernance et la gestion unique. Où est la différence puisqu’on fonctionne avec le même personnel, ou à défaut avec les mêmes mentalités. Pas même un petit effort de réflexion pour voir s’il n’y aurait pas d’autres solutions possibles et/ou pourquoi pas, meilleures.
C’est une économie dont les ressorts remontent à l’économie de pénurie dont les mentalités se sont durablement enracinées dans l’inconscient collectif algérien jusqu’à aujourd’hui. Parce qu’on a feint d’oublier et on a fait oublier aux Algériens citoyens votants modèles et clients consommateurs modèles que le libéralisme rimait avec pluralisme et pluralité. En Algérie, il n’y a que ce qui est disponible, à prendre ou à laisser. Le mieux, ou le différent, c’est ailleurs qu’il faut aller le chercher : des produits de meilleure qualité, un meilleur accueil, de la variété, de la diversité. Cependant, dira-t-on, les gens sont libres d’importer, et cette liberté confèrerait aux gens la possibilité de diversifier un peu le modèle de consommation et leur menu sur la table. Certes, les loups sont libres, les agneaux aussi, tandis que le maître de maison ou son intendant, ou même le garde champêtre sont absents.
source : Liberté
Comme beaucoup de nos gouvernants et leurs dépendances à l’égard des citoyens, beaucoup de commerçants également n’auraient pas la moindre chance d’ouvrir commerce et encore moins de s’enrichir sous d’autres cieux. Unicité, voila le maître mot de l’action et l’activité sociale, politique ou économique. Il n’y a qu’une seule variété de pomme de terre, deux ou trois au maximum vendues dans les étalages, une seule ou deux variétés de tomates, de fromage, de riz de haricots ou d’olives. Pourquoi faire, lorsqu’on était au temps du parti unique ? Mais aujourd’hui, plus que le Parti Unique, c’est la pensée, la gouvernance et la gestion unique. Où est la différence puisqu’on fonctionne avec le même personnel, ou à défaut avec les mêmes mentalités. Pas même un petit effort de réflexion pour voir s’il n’y aurait pas d’autres solutions possibles et/ou pourquoi pas, meilleures.
C’est une économie dont les ressorts remontent à l’économie de pénurie dont les mentalités se sont durablement enracinées dans l’inconscient collectif algérien jusqu’à aujourd’hui. Parce qu’on a feint d’oublier et on a fait oublier aux Algériens citoyens votants modèles et clients consommateurs modèles que le libéralisme rimait avec pluralisme et pluralité. En Algérie, il n’y a que ce qui est disponible, à prendre ou à laisser. Le mieux, ou le différent, c’est ailleurs qu’il faut aller le chercher : des produits de meilleure qualité, un meilleur accueil, de la variété, de la diversité. Cependant, dira-t-on, les gens sont libres d’importer, et cette liberté confèrerait aux gens la possibilité de diversifier un peu le modèle de consommation et leur menu sur la table. Certes, les loups sont libres, les agneaux aussi, tandis que le maître de maison ou son intendant, ou même le garde champêtre sont absents.
source : Liberté
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