Consternés et sous le choc, les habitants de la cité Tazaghart-Achour à Bouira et ceux du voisinage sont encore sur les lieux. Ils n’en reviennent pas qu’en plein centre-ville et à seulement 1 000 mètres de la caserne des pompiers, trois des leurs périssent par les flammes. " Les pompiers ne sont arrivés qu’une heure après le début de l’incendie ", hurle en colère un jeune de la cité. " Ce n’est pas tout : ils n’avaient même pas d’eau pour attaquer les flammes ", enchaîne un autre.
Au bord des larmes, un monsieur décrit une scène insoutenable " nous voyions brûler un vieil homme au balcon du deuxième étage sans pouvoir lui venir en aide ". Ils seront deux à périr dans l’incendie : un bébé de 10 mois et un vieil homme. La comptabilité morbide ne s’arrêtera hélas pas là, puisque, quelques heures plus tard, la campagne du vieil homme succombera à ses brûlures à l’hôpital de Douéra.
N’étaient-ce la mobilisation et la bravoure des citoyens lesquels n’ont pas attendu l’arrivée des pompiers pour s’engager dans les appartements en flammes, l’incendie aurait fait beaucoup plus de morts. Nous apprendrons un peu plus tard qu’une femme enceinte, se trouvant dans l’un des appartements en feu et secourue in extremis, perdra son bébé à l’hôpital Mohamed-Boudiaf où cinq blessés du drame sont pris en charge par l’équipe médicale. Rencontré sur les lieux, un technicien de Sonelgaz nous expliquera, que puisqu’il n’y a pas eu d’explosion, tout porte à croire qu’il s’agirait d’une fuite de gaz.
Une fuite de gaz qui vraisemblablement aurait surpris à cette heure-ci de la matinée les résidants dans leur sommeil. Les victimes de l’incendie mais aussi d’une carence criarde, seront accompagnées à leur dernière demeure aux environs de 21 h par quasiment le tout-Bouira qui retient difficilement sa colère.
source : La Dépêche de Kabylie
Au bord des larmes, un monsieur décrit une scène insoutenable " nous voyions brûler un vieil homme au balcon du deuxième étage sans pouvoir lui venir en aide ". Ils seront deux à périr dans l’incendie : un bébé de 10 mois et un vieil homme. La comptabilité morbide ne s’arrêtera hélas pas là, puisque, quelques heures plus tard, la campagne du vieil homme succombera à ses brûlures à l’hôpital de Douéra.
N’étaient-ce la mobilisation et la bravoure des citoyens lesquels n’ont pas attendu l’arrivée des pompiers pour s’engager dans les appartements en flammes, l’incendie aurait fait beaucoup plus de morts. Nous apprendrons un peu plus tard qu’une femme enceinte, se trouvant dans l’un des appartements en feu et secourue in extremis, perdra son bébé à l’hôpital Mohamed-Boudiaf où cinq blessés du drame sont pris en charge par l’équipe médicale. Rencontré sur les lieux, un technicien de Sonelgaz nous expliquera, que puisqu’il n’y a pas eu d’explosion, tout porte à croire qu’il s’agirait d’une fuite de gaz.
Une fuite de gaz qui vraisemblablement aurait surpris à cette heure-ci de la matinée les résidants dans leur sommeil. Les victimes de l’incendie mais aussi d’une carence criarde, seront accompagnées à leur dernière demeure aux environs de 21 h par quasiment le tout-Bouira qui retient difficilement sa colère.
source : La Dépêche de Kabylie
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