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Les travailleurs de l'ENPEC Sétif refusent la privatisation

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  • Les travailleurs de l'ENPEC Sétif refusent la privatisation

    Dans un communiqué rendu public, les travailleurs de l’ENPEC rejettent l’avis d’appel d’offres portant privatisation de leur entreprise. L’ENPEC –Entreprise nationale des produits de l’électrochimie–, dont le siège social est installé à Sétif, compte parmi les précurseurs du secteur de l’industrie en Algérie.

    Fondée en 1974, elle est spécialisée dans la production des batteries de démarrage de l’industrie automobile, piles et produits électrolytes (acide et eau distillée). L’entreprise, qui emploie actuellement 800 ouvriers, est répartie en quatre unités de production : Oued Semar, Sougueur et Sétif avec deux unités. La production des accumulateurs électriques constitue l’activité primordiale de l’entreprise, avec un rendement annuel de 600 000 batteries. Mis à part la production des piles dominée par la concurrence du marché de l’importation, -la chaîne de production a été mise à l’arrêt depuis plusieurs années-, le marché des batteries a pu quand même maintenir sa part grâce à la fiabilité du produit et sa notoriété.

    Cependant, selon certains cadres, la situation de l’entreprise n’est guère reluisante et n’annonce pas un avenir prometteur pour les travailleurs. Dans ce domaine, c’est la voie de la privatisation qui semble la plus opportune pour le maintien de l’entreprise et des postes d’emploi, arguent-ils. Mais, selon les syndicalistes, même si les questions de la modernisation de l’outil de production pour la survie de l’entreprise demeurent posées, c’est le sort des travailleurs qui devrait être déterminé grâce à leur participation aux négociations sur la privatisation de leur entreprise En fait, c’est ce qui apparaît sur le rapport de la tenue du conseil syndical UGTA qui mentionne que «malgré l’importance du dossier [de privatisation de l’ENPEC], le temps imparti à son étude a été très court».

    Par ailleurs, les représentants du partenaire social insistent sur la «non-participation des travailleurs aux négociations». En fait, c’est l’«opacité» ayant entouré les conditions des négociations sur le devenir de l’entreprise qui est signalée par le bureau de wilaya de l’UGTA de Sétif. Selon les dernières informations, les travailleurs de l’ENIEM Tizi Ouzou, parmi les 13 entreprises publiques proposées à la privatisation, ont rejeté le processus de privatisation.

    source : la Tribune

  • #2
    les 13 entreprises publiques proposées à la privatisation, ont rejeté le processus de privatisation.
    Au nom de quoi, il rejetterait cette privatisation ?

    Ce sera soit la privatisation, soit le depot de bilan. Y en a marre d'injecter des milliards pour eponger les dettes de ces entreprises.

    Commentaire


    • #3
      L'ugta cherche des compensations a la perte de troupe que cela engendre, il faut savoir que privatisation rime avec syndicats autonome

      Commentaire

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