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Tu étais belle tu souriais

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  • Tu étais belle tu souriais

    Tu étais belle tu souriais
    On était jumelles te souviens tu ?
    Tu étais mienne je le croyais
    Tu étais mon amie pour la vie
    On partageait tous nos repas
    La vie était si dure pour toi
    Ta douce maman s’en est allée
    Un soir d’hiver sous les frimas
    Un crabe froid l’avait rongé
    Vous laissant seul tous les trois

    Ton pauvre papa était perdu
    Désemparé il ne vivait plus
    J’étais ta confidente
    J’étais le sourire de l’absente
    J’étais si inconsciente
    Du poids que le destin
    Avait creusé dans ton chemin.

    Tu étais belle tu souriais
    Tu me jalousais et je riais
    Je ne comprenais pas pourquoi
    Pauvre idiote que j’étais
    On partageait tous nos instants
    Tous nos chagrins, je t’aimais tant
    On se ressemblait tant
    Que le sillon de ton destin
    Avait réfléchit en bien

    Ma vie n’était qu’insouciance
    Tout était bien j’étais heureuse
    On partageait même nos silences
    Tes mots étaient gravés dans mon cœur

    On a grandis avec allégresse
    Avec pétillance et bonne humeur
    On se sentait si forte je crois
    Que rien ne nous faisait froid
    Même la souffrance de ton papa
    On sentait bien son chagrin
    Il dérivait encore plus loin
    Vous a lâché un beau matin

    Toi tu étais là pour ta petite sœur
    Tu y allais avec ton cœur
    Ensemble on la protégeait
    On la couvait comme un bébé
    On l’entraînait dans notre ronde
    La vie fleurait loin du chagrin

    Tu étais belle on souriait
    Tes yeux si bleus s’offraient au monde
    Qui s’acharnait sans fin
    Sur les tiens
    Un autre mort, moi le réconfort
    Une autre mort encore ,
    Un autre chagrin sur ton chemin

    Un homme qui disait t’aimer
    T’a pris et puis t’a entraîné
    Vers des chemins halluciné
    Et tu l’aimais tu le croyais
    C’était le premier
    Il t’a tout prit n’a rien donné
    A prit ta vie et sans remord
    A quitté la sienne d’abord
    Te laissant vivre dans la mort

    Les rides de ton cœur fatigué
    N’a pas supporté le poids sans fin du destin
    Tu as voulus y mettre une fin
    Ëtre un peu maître de ton destin.

    Quand il est entré dans ta vie
    Je m’étais éloignée de toi
    J’étais de trop tu étais si amoureuse
    Moi ta jumelle j’étais heureuse
    Je m’effaçais le cœur léger
    Tu étais enfin si heureuse
    Et c’était divin
    Je ne savais pas qui il était
    Que sous son air d’ange il était rongé
    Par un destin pire que le tien
    Halluciné il était drogué
    Il s’enfuyait lui aussi
    De sa vie qui l’avait renié
    Il l’avait si bien caché
    Tu étais si resplendissante
    Et moi j’étais si innocente de celà
    C’était tellement un autre monde
    Que j’ignorais tout de son carnage.

    Nos chemins se sont séparé
    Car on savait qu’on était lié
    Et que même sans se voir
    Nos cœurs ensemble se parlaient

    Ton destin est celui d’une étoile
    Et brille encore dans mes larmes
    Je m’en suis tant voulus je crois
    Je t’en ai tant voulus pardonnes moi.

    Tu as choisis de t’en aller
    Tu avais tant souffert sur cette terre
    Que je n’ai jamais vus pareil destin
    S’acharnait ainsi sans fin.

    Et cette fin tu l’as choisis
    Je t’ai vomis je n’avais pas compris
    Que tu voulais au paradis
    Te reposer près des tiens.

    Pour moi la vie était sacrée
    Et je t’ai tant détesté
    De ne pas m’avoir écouté
    De m’avoir ainsi abandonné
    Egoïste que je suis
    Je n’avais pas pensé
    Que nous n’étions pas des jumelles
    Juste des amies
    Et c’est la fin que tu voulais

    Depuis le temps s’est écoulé
    Moi je n’ai sus me consoler
    Je me suis tant détesté
    De t’avoir laissée finir en fumée.

    J’avais bâtis un avenir
    Si rayonnant pour toi
    La vie avait été si dure
    Qu’elle ne pouvait qu’être éclatante

    Tu m’as laissé sur ce chemin
    Avancer toute seule vers ce destin
    Je t’avais gardé dans mon cœur
    Tu as grandis comme une fleur
    J’étais nous deux, oui je l’avoue
    C’était si fou de penser ça
    Je m’en suis voulus surtout
    De n’avoir pas sus être là
    Pour te protéger même malgré toi.


    morjane
    18/05/05

  • #2
    bonjour chère Morjane;
    je ne peux pas rester sans répondre sur un poême pareil, c'est tjrs très touchant ce que tu l'écris, en le lisant, je me sentais à l'intérieur de l'histoire, en train de voir les moindre détails. C'est vraiment très touchant.
    C'est dur qd on voit qu'on ne peut pas gérer qq chose ds cette vie ou qu'il nous échappe, mais c'est comme ça, il faut avoir la force d'affronter la vie et de croire très fort en la volonté de Dieu.
    Bonne journée ange du forum.
    Avoir des griffes n'est pas être lion

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    • #3
      Bonjour morjane et simpson,


      Ton poéme est trés touchant.En le lisant j'ai l'impression que tu t'en veux beaucoup par rapport à ton amie. Mais quoi qu'il est pu se passer, sache que chaque chose est écrite et qu'il ne faut pas regretter....Notre destin tout entier est déja écrit dans le livre de nos vies.

      Bon courage morjane. Bonne journée à tous.

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      • #4
        magnifique poéme morjane...
        Avancer toute seule vers ce destin our eux, pour elle et pour toi, ne t'arrete pas ...

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        • #5
          ça fait mal ...

          je suis effondrée devant ton "poême" Morjane; la vie est parfois si cruelle, je viens de perdre un ami (32 ans) qui a choisi de s'en aller chercher le repos de son âme brisée. Qu'il repose en paix maintenant

          Ne sois plus triste pour ton amie
          Elle a trouvé le repos dans l'oubli
          Vis ta vie pour toi, pour elle
          Son âme est entre les mains de l'Eternel
          Elle repose en paix maintenant

          Je t'embrasse chaleureusement.

          Tizemt
          A qui versera des pleurs tremble d'en voir couler.
          Et plus on a souffert mieux on sait consoler.

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          • #6
            Bonjour

            Tres jolie merci bien

            Morjane vous etre tres forte que Boumedienne

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            • #7
              quelle tristesse dans toute cette beauté! En même temps quelle colère contre son destin que tu aurais voulu différent. Et son destin n'a-t-il pas été tracé pas Dieu?
              J'aime tout particulièrement cela:
              Et que même sans se voir
              Nos cœurs ensemble se parlaient

              Merci pour ton partage.
              Recherche le royaume de l'Amour, car ce royaume te fera échapper à l'ange de la mort. Rumi

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              • #8
                Bonjour,

                Je vous remercie pour vos mots.
                Je suis désolée Tizemt car j'ai dus t'ouvrir une porte pas agréable. Que l'âme de ton ami repose en Paix.
                Il m'est difficle de parler de ce que j'ai mis ici. Je ne voulais pas vraiment le faire, je suis venus même pour le retirer et puis je me suis dit que je n'avais pas ce droit autant aller au bout du chemin.
                Colère a dit Angelo et oui, c'est encore cela qui est en moi, comme un fantome qui me broie parfois.

                Merci à vous tous

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                • #9
                  salut morjane,tres touchant ton poeme et tres triste, je suis sure que ton amie voudrais que tu vis heureuse, elle voudras que tu le fasse pour elle, ne lache pas!!!!
                  Bonne chance ma chere

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                  • #10
                    gardes espoir morjane

                    elle etait belle,elle te souriait
                    vous etiez soeurs ,comment l'oublier
                    tu voulais avancer avec elle,elle en revait
                    te quitter un jour,ca elle le savait
                    que tu puisses vivre sans elle,voilait son sourire
                    mais ne pas te faire du mal ,c'etait son desir
                    avances,avances,guidee par ses souvenirs
                    vis ta vie et gardes espoir,ca lui fera plaisir.
                    sarim

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                    • #11
                      Bonjour,

                      C'est le principoe de la vie.
                      Je ne peux que me joindre a tous pour remercier Morjane pour ce merveilleux poème, vraiment magnifique.

                      Je suis désolée pour votre amie Tizemt, que son ame repose en paix. ttes mes condoléances

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                      • #12
                        Bonjour,

                        Merci Fatima, Thirga et merci Sarim pour ton poème.
                        La vie et la mort se touche et se sépare, la vie continue et la mort garde son butin. C'est pour cela aussi que j'aime tant cette vie parce qu'elle est d'essence divine et qu'on doit l'adorer et en prendre soin.

                        Belle et douce journée à tous.

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                        • #13
                          Je viens de te lire... et en ai les larmes aux yeux.
                          Mais je suis heureuse que tu aies pu l'écrire...
                          Pour elle, pour toi, pour ce que vous avez vécu.
                          Avec toute mon amitié,


                          Tazerwalt

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                          • #14
                            Azul Tazerwalt,

                            Tu as tout compris alors merci et très belle semaine

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                            • #15
                              Quel ange que vous êtes !!

                              Morjane, mais ou vous a-t’on cueilli ?
                              T’es une vrai Morjane.
                              On peut soulagé ses peines sans jamais se plaindre. Tu le fais d’ailleurs formidablement bien.

                              Tu es un ange
                              Tu es l’espoir
                              Même quand une peine te range
                              Tu sais sourire et tu assumes ton devoir

                              Chanceux sont tes amis
                              Ils n’ont pas de souci à se faire
                              Quelque soit les tours que leur joue la vie
                              Ils savent qu’en toi ils peuvent croire.
                              Rien Ne peut faire taire les racines de l’honneur quand t-ils sont trompés dans la source de la liberté.
                              J. Amrouche.

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