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    L’immigration clandestine vers l’Europe prend de l’ampleur
    Des fonctionnaires parmi les harraga


    Frantz Fanon, psychiatre antillais, militant de l’indépendance algérienne au sein du FLN, avait publié durant les années 1960 un livre intitulé Les Damnés de la terre.

    Le titre de ce livre de référence a été emprunté et revu par Djamel Ould Abbès, ministre de la Solidarité nationale, qui qualifie aujourd’hui, en 2007, de damnés de la mer les candidats à l’émigration clandestine, appelés communément les harraga. A l’ouverture de la rencontre-débat, autour des jeunes expulsés d’Europe et des harraga, organisée ce jeudi par le département de M. Ould Abbès, une minute de silence a été observée en hommage aux personnes décédées en mer en tentant via une barque de fortune d’atteindre leur destination de rêve, d’aller vers un monde meilleur. Plus de 2340 immigrants clandestins algériens ont été secourus en pleine mer ou interceptés sur les côtes au cours de ces trois dernières années. Près d’une vingtaine de harraga trouvent la mort chaque année au large des côtes algériennes avant d’arriver à leur destination en Europe. 761 ressortissants ont été rapatriés de l’Espagne durant uniquement le premier semestre 2007. D’aucuns estiment que ces chiffres sont effrayants, d’où la nécessité d’enclencher une réflexion et de mettre en place une stratégie de prise en charge de cette population fragile, et ce, afin de faire face à ce fléau. Ce phénomène de harraga est nouveau et étrange, selon le représentant du gouvernement. Il a pris des proportions alarmantes depuis l’an 2000. La rencontre de jeudi, première du genre et à laquelle ont assisté des représentants de ministères et de la société civile ainsi que des diplomates de 13 pays africains et européens, a permis de lever le voile sur une situation dramatique et une réalité amère. L’émigration clandestine ne touche pas uniquement le jeune chômeur en quête d’un emploi dans son pays de rêve, mais aussi des fonctionnaires, des étudiants, des commerçants, des femmes, des handicapés, des enfants âgés d’à peine 12 ans. En somme, la catégorie concernée par le phénomène de harraga est la couche moyenne. La mal vie, la pauvreté, le sentiment d’exclusion, le manque de perspectives d’amélioration des conditions de vie, le bien-être, la découverte d’autres horizons sont autant de facteurs déclenchants qui poussent ces Algériens à affronter la mer, à prendre des risques démesurés pour rejoindre l’Espagne, l’Italie, la Grande-Bretagne, la France ou alors la Suisse. Auparavant, la France était la destination la plus prisée par les harraga, aujourd’hui la donne a changé de même que le lieu d’embarquement. 65% des personnes qui tentent de prendre le large de manière clandestine sont originaires de l’Ouest, 34% du Centre, 1,5% de l’Est et 1% du Sud. Le slogan tant adoré et scandé par les harraga est : « Vaut mieux être dévoré par les poissons que par les vers de terre ». De par le passé, l’Algérie était un pays de passage, aujourd’hui il est devenu un pays fournisseur d’émigrants clandestins. La gendarmerie et les forces navales ont renforcé dans un premier temps la sécurité sur la côte ouest, notamment Oran, Tlemcen, Mostaganem, et par la suite sur la côte est, à savoir Annaba. La sûreté nationale a tiré la sonnette d’alarme au début des années 2000. Un représentant de la DGSN a qualifié de clément le dispositif législatif se rapportant à la lutte contre l’émigration clandestine, l’intervenant a évoqué son insuffisance et sa faiblesse d’où l’impératif de son durcissement. En présentant l’état des lieux, les représentants du ministère de la Solidarité ont donné le nombre d’expulsés (des personnes ayant purgé une peine de prison) et des reconduits (des personnes interpellées lors d’un contrôle de police). Ces trois dernières années, il y a eu 5408 expulsés et 10921 reconduits. Selon M. Ould Abbès, 4000 à 5000 immigrés illégaux tentent de rejoindre les pays de l’Union européenne et 2,5 millions résident de manière illégale en Europe. Dans son intervention, l’officier des forces navales algériennes a révélé que plus de 2340 harraga ont été interceptés en pleine mer ou sur les côtes algériennes durant la période 2005 à 2007. L’intervenant a souligné que 1302 de ces candidats à l’émigration clandestine ont été interceptés au large et sauvés d’une mort certaine, tandis que les autres ont été appréhendés sur les côtes (plages ou ports) au moment où ils s’apprêtaient à embarquer. Depuis le début de l’année 2007 et jusqu’à septembre en cours, 918 harraga ont été sauvés, alors que 1382 ont été interceptés par les forces navales en 2006 contre 336 en 2005. L’intervenant explique dans ce contexte que l’émigration clandestine s’opérait avant septembre 2005 à partir de Beni Saf dans la wilaya de Aïn Témouchent et s’est étendue par la suite le long de la côte ouest du pays jusqu’à Mostaganem. L’officier des forces navales admet que malgré la vigilance de leur institution, le nombre de harraga interceptés en pleine mer a augmenté entre 2005 et 2006, ajoutant néanmoins que « grâce à la coopération des forces navales avec la Gendarmerie nationale et la direction de la Sûreté nationale, le nombre des harraga interceptés en mer a baissé en 2007. En revanche, la côte est du pays a, par la suite, connu le même phénomène avec comme destination l’Italie, Annaba est devenu le lieu de rendez-vous : preuve en 2007 quelque 442 harraga ont été interceptés en mer au cours d’opérations de recherche et de sauvetage ». Pour faire face à ce phénomène qui prend de l’ampleur, le conférencier soutient que les forces navales assurent une surveillance permanente des côtes et une surveillance renforcée notamment sur les ports isolés. Evoquant l’aspect juridique, il estime que l’embarquement de manière clandestine sur des navires marchands à destination de l’étranger est un délit, mais aucun texte de loi ne punit le fait de prendre une embarcation de fortune, comme c’est le cas pour la plupart des harraga.Par ailleurs, Saïd Musette, chercheur au CREAD, a soutenu que les salariés sont les premiers qui sont tentés de quitter le pays, suivis des étudiants, puis des chômeurs... Le continent africain est particulièrement affecté. « L’émigration clandestine est liée à la proximité géographique. Le phénomène dépasse le Maghreb, et l’Algérie plaide pour un traitement global et non bilatéral, donc il faut initier un débat au sens large », a souligné M. Musette, qui estime que le phénomène de harraga a toujours existé, les clandestins se rendaient à leur destination prisée via le Maroc et la Tunisie. Toutefois, lorsque ces deux pays voisins ont renforcé le contrôle au niveau de leurs frontières, les harraga algériens se sont rabattus sur les côtesalgériennes.

    Nabila Amir

  • #2
    Une intro pour donnner plus de crédibilité à un article cite Frantz Fanon. Aucun rapport mis en lumière avec le phénomène des harraga et les "damnés de la terre"

    ça me rappelle certains démogos ne connaissant en rien la réligion commençant toujours un discours, par un toujours "Bismalahi ramani rahhim".

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    • #3
      les autorités devraient se rendrent utile, dans les négociations avec ses partenaires elles devraient demander des visas pour les harragas pour voyager en première classe.
      Mr NOUBAT

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      • #4
        Des fonctionnaires harragas!!! dans quelle époque vivons-nous???
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          voila ou en est l'algérie, si les fonctionaires avec leurs paie minable et il faut le reconnaitre, fuient le pays, que peut_t on dire des harragas sans emplois ?

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          • #6
            La plaie

            Après avoir pris conscience de la gravité du phénomène des harraga, qui sont toujours plus nombreux à tenter l’aventure « mortelle » consistant à traverser la Méditerranée pour un monde meilleur, le gouvernement essaie de trouver la parade. Mais au lieu de chercher les causes qui poussent des fonctionnaires, des pères de famille, des étudiants et de simples chômeurs à braver la mort pour échouer sur une plage d’Italie ou d’Espagne, le pouvoir veut réprimer. C’est vrai qu’il est plus facile de mettre quelqu’un en prison que de lui donner les moyens de vivre décemment. Quel est le fonctionnaire, le cadre moyen algérien qui vit décemment aujourd’hui ? Presque personne. C’est pour cela qu’ils sont des milliers de candidats à l’immigration, soit vers le Canada, de manière officielle, ou vers l’Europe à travers des embarcations de fortune au péril de leur vie. Voyant que leur pays ne leur donne rien, que seuls les riches s’enrichissent, ils choisissent de partir. Même lorsqu’ils sont interceptés en mer ou arrêtés en Europe et rapatriés, les harraga n’abdiquent jamais. Leur seule envie c’est de repartir, de fuir ce pays devenu à leurs yeux invivable. Pourquoi des Algériens sont-ils arrivés à détester leur pays au point de vouloir tout abandonner et fuir ? Ils ne croient plus en rien. Ils pensent que ce pays ne leur appartient plus. Pour eux, il n’y a aucune perspective. Ce sont toujours les mêmes qui gouvernent, les mêmes qui leur donnent des leçons de nationalisme. Alors que des Algériens croient dur comme fer que ce grand pays, avec près de 80 milliards de dollars de recettes, est devenu une prison à ciel ouvert, où l’injustice, la corruption et la malvie règnent en maître, le gouvernement ne fait rien pour changer les choses et donner de l’espoir aux citoyens. Il continue à ignorer la réalité sociale de son peuple et à fermer les yeux sur un véritable drame. L’Etat doit d’abord combattre les causes qui poussent ces milliers d’Algériens à fuir leur pays, avant de mettre en place des outils répressifs qui ne feront que pousser les jeunes et moins jeunes à chercher d’autres moyens pour quitter ce pays. Et une fois que ce cap aura été franchi, les milliards de dollars qui dorment dans les caisses de l’Etat risquent de ne servir plus à grand-chose.
            Mourad Hachid
            ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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            • #7
              Mais au lieu de chercher les causes qui poussent des fonctionnaires, des pères de famille, des étudiants et de simples chômeurs à braver la mort pour échouer sur une plage d’Italie ou d’Espagne, le pouvoir veut réprimer. C’est vrai qu’il est plus facile de mettre quelqu’un en prison que de lui donner les moyens de vivre décemment.
              C'est quand même incroyables ces histoires de haragas, et la parade du gouvernement de boutef est la repression!!!
              Après quelques années la prostitution explose, les scandales financiers se suivent et se ressemblent, les hittistes deviennent des haragas au péril de leur vie, les Algériens qui ont la chance d'avoir un travail s'habillent avec de la friperie de chez Emaûs et le petrole bat des records historiques!!!

              Du temps de Zeroual, le baril était à 9 dollars et il n'y avait pas tout ce délire!!!

              Tiens, je viens de le voir sur un site d'info!!!

              Le ministre de la Solidarité nationale l’a annoncé hier
              Vers la création d’un observatoire méditerranéen sur les harraga

              Source : La Nouvelle République
              Dernière modification par hben, 29 septembre 2007, 18h29.
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                De mieux en mieux!!! apparemment pour le sinistre de la solidarité la priorité est de combler le vide juridique!!!
                A croire que ces ministres ne vivent pas en Algérie!!!


                A la bonheur !

                Combler le vide juridique concernant la Harga ! C’est pas du joli ça?

                Ils veulent mettre les harragas en prison lolll, je me tords de rire ! Voyons messieurs,soyons serieux!. Les Harragas fuient la prison que vous avez fait de ce pays, la seule sanction que vous pouvez leur faire c’est de les maintenir en Algerie dans cette ambiance sociale et politique infecte!
                Dernière modification par hben, 29 septembre 2007, 22h47.
                "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                • #9
                  les harragas fonctionnaires, c'était avant ou aprés la révision des grilles des salaires des fonctionnaires????
                  Qu'est ce que ça change ? puisque la griellette ((C) Jawzia lol) n'apporte rien de concret

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                  • #10
                    La Harga généralisée ou la faillite du système
                    Le phénomème de la Harga prend des proportions inquiétantes, et touchent toute les franges de la population des hittistes aux fontionnaires de l'état, en passant par des footballeurs. Déjà vidée de sa substance, l'Algérie se meurt. Livrée aux terroristes islamistes, seuls les généraux jouissent de ses énormes richesses dans leurs quartiers sécurisés.



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                    Deux footballeurs de Sidi Lakhdar optent pour la harga

                    La nouvelle a fait le tour de la wilaya de Mostaganem et ébahi plus d’un: deux joueurs du club local de Sidi Lakhdar, l’IRBSL, les jeunes T.M. et W.M., qui venaient d’encaisser leur prime de signature ont quitté le territoire national avec un groupe de huit harraga.

                    Ces deux attaquants, considérés comme des pièces maîtresses de l’équipe, ont quitté, selon des informations, la région à bord d’un glisseur à partir du port de «Menard plage» relevant de la commune de Khadra dans la daïra de Achaâcha. T.M. a, semble-t-il, contacté son frère, ce jeudi, avec son portable, lui annonçant qu’il se trouve à présent dans la forêt d’Almeria, en Espagne et que la traversée de la Méditerranée a duré plus de 6 heures.



                    Cependant, aurait-il ajouté, lui et ses compagnons de voyage ne peuvent rejoindre la ville espagnole car la forêt serait cernée par un cordon des services de sécurité. Ils étaient, semble-t-il, huit à bord de l’embarcation qui les a emmenés en Espagne, chacun d’eux ayant casqué plus de 10 millions de centimes. Par ailleurs, selon des sources d’information versées dans ce créneau, le réseau est bien organisé du fait que les candidats à l’émigration clandestine sont pris en charge dès leur arrivée sur les côtes espagnoles. Une fois sur place et ayant trouvé du boulot, ils doivent verser la moitié de leur salaire, produit du travail au noir, au réseau d’accueil, jusqu’à la régularisation de leur situation administrative en Espagne.
                    Plusieurs sites des côtes mostaganémoises servent de points de départ aux harraga, à savoir Cheaïbia plage de Benabdelmalek Ramadane, Kaf Lasfer et Petit port à Sidi Lakhdar, Port de Menard à Khadra, Kaf Lahmar à Ouled Boughanem, Achaâcha...
                    Signalons enfin que le cadavre du jeune homme de 24 ans, originaire de la commune de Achaâcha, qui a été repêché au nord-est du port de Beni Saf, lundi dernier, par un chalutier de Beni Saf, a été inhumé mercredi dernier par sa famille, à Achaâcha.

                    Auteur: Lakhdar Hagani

                    -----------------------------------------------------------------------
                    28 septembre, 2007

                    Le gouvernement découvre ses harragas

                    Enregistré dans : Algérie aujourd'hui — benchicou @ 10:13
                    Il n’est finalement jamais trop tard pour mesurer l’ampleur de ses méfaits : le gouvernement algérien a entendu jeudi des témoignages troublants sur le phénomène de ces Algériens qui fuient le pays à bord d’embarcations de fortune. C’était à l’occasion d’une journée-débat sur les « harragas » organisé par le ministère de la Solidarité nationale et au cours de laquelle le ministre Djamel Ould Abbès s’est, comme à son habitude épanché sur ce drame avec force spectacle.
                    Qu’en est-il sorti ? Rien de concret. Le ministre a écouté des « spécialistes » de la question, serré les mains de personnalités de « la société civile » ainsi que des diplomates de pays africains et européens venus s’informer. Puis il a conclu en langue de bois qu’il fallait une « intégration de la communication dans la stratégie nationale visant la prise en charge du phénomène des “harragas”, qu'il convient de “coupler avec un ancrage juridique de lutte contre ce phénomène de manière à combler le vide (juridique) existant”
                    Comprenne qui pourra.

                    Signalons qu’au cours des débats on a appris que 2.340 harragas ont été interceptés en plein mer où sur les côtes algériennes durant les trois dernières années, selon un officier des forces navales, le lieutenant-colonel Youcef Zrizer. Il a précisé que 1302 de ces candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés au large, tandis que les autres ont été appréhendés sur les côtes (plages ou port) au moment où ils s'apprêtaient à embarquer.

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                    • #11
                      les harragas fonctionnaires, c'était avant ou aprés la révision des grilles des salaires des fonctionnaires????

                      a MAROCKI Nous au moins on cache pas nos problemes , on les etalle , pour bien cerner et résoudre le probleme , ce n'est pas comme certains de nos voisins , qui nous font croire que chez eux c'est le paradis..:22:
                      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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                      • #12
                        Je suis de Dellys tristement célèbre par le dernier attenta ou d'ailleurs j'étais a 600 mètres de l'explosion!!:22: , je peux vous dire que el Harga et le sujet far des dellyciens on parlent que de ça, presque chaque semaine des dizaines de jeunes partent juste hier ils on volé un zodiaque aux pompiers ,la ville se vide de ces jeunes ,pourquoi ? il faut venir voir l’état de Dellys elle est totalement abandonné ces vieux baptises sont en ruine rien na été rénové sont Far qui est un des plus grand en afrique est sur le point de s’écroulé ,ses usines sont rangé par la rouille est abandonné aucun projet rien pour la ville , comment voulais vous que ces jeunes reste ?

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                        • #13

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                          • #14
                            [IMG]http://www.liberte-***********/apps/edition/images_editions/4577/dilem.jpg[/IMG]
                            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                            • #15
                              les jeunes de dellys...

                              J'appelerais cela...le retour aux sources.Ils reviennent chez eux en espagne!

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