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Des écoles de formation pour les élites sportives
Des écoles de formation pour les élites sportives
Lors de la séance qu’il a consacrée au secteur de la Jeunesse et des Sports, dans le cadre des auditions des membres du gouvernement, le président de la République a instruit le gouvernement pour la création d’écoles de formation des élites dans toutes les disciplines sportives et les règles de management à tous les niveaux du mouvement sportif national.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, instruit le gouvernement pour intégrer dans son action une double préoccupation: la poursuite de la promotion de nouveaux projets et la maintenance des équipements existants.
Au terme d’un exposé exhaustif, qui pour le moins qu’on puisse dire regorge de chiffres, présenté par le ministre en charge du secteur, le chef de l’Etat a particulièrement insisté sur l’importance à accorder aux préoccupations de la jeunesse et sur la relance du sport national à travers notamment le développement des infrastructures.
Soulignant la nécessité d’actualiser les normes relatives à la conception des projets destinés à la jeunesse ainsi que les contenus des programmes des établissements de jeunesse, Abdelaziz Bouteflika a, dans ce contexte, insisté sur la formation des formateurs pour une prise en charge convenable de la jeunesse à travers les structures existantes. Il a, par ailleurs, requis les responsables concernés à encourager l’esprit, la pratique et le développement du scoutisme au sein de la jeunesse.
Mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question de l’encadrement des activités de jeunesse et des sports, ainsi que celle de la formation à tous les niveaux, il a souligné l’importance de la réhabilitation du sport scolaire et universitaire, interpellant le gouvernement d’avoir à promouvoir une approche interministérielle, seule à même de favoriser la généralisation de la pratique sportive et de la détection des talents.
L’on retient surtout de l’exposé du ministre de la Jeunesse et des Sports, qui n’a été guère économe en chiffres, remontant jusqu’à l’année 1999, son bilan relatif à la période 2005-2009. Ce plan vise essentiellement un triple objectif: résorber le décalage observé entre les objectifs du plan 2000-2004 et les réalisations effectives, faire face aux besoins nouveaux et pourvoir les régions déshéritées et celles affectées par les séquelles de la tragédie nationale.
Il porte sur la réalisation de 1.890 projets, qui viennent s’ajouter aux 705 projets constituant le reste à réaliser de la période antérieure (2000-2004), soit au total 2.595 projets déglobalisés au profit des 48 wilayas, pour un montant de 106.543.357.000 DA. Un taux de 53% de ces projets concernent la réalisation de structures légères destinées à répondre dans un délai court à une forte demande: terrains combinés et aires de jeux, le reste étant constitué notamment par d’autres infrastructures sportives, telles que les stades OMS, piscines, stades de football. Pour ce qui est du programme centralisé décidé pour le secteur par le chef de l’Etat, en plus des différents programmes précités, il porte sur 118 opérations pour un montant global de 10.263.431.000 DA.
par H. Saaïdia
QO
Lors de la séance qu’il a consacrée au secteur de la Jeunesse et des Sports, dans le cadre des auditions des membres du gouvernement, le président de la République a instruit le gouvernement pour la création d’écoles de formation des élites dans toutes les disciplines sportives et les règles de management à tous les niveaux du mouvement sportif national.
Le chef de l’Etat a, par ailleurs, instruit le gouvernement pour intégrer dans son action une double préoccupation: la poursuite de la promotion de nouveaux projets et la maintenance des équipements existants.
Au terme d’un exposé exhaustif, qui pour le moins qu’on puisse dire regorge de chiffres, présenté par le ministre en charge du secteur, le chef de l’Etat a particulièrement insisté sur l’importance à accorder aux préoccupations de la jeunesse et sur la relance du sport national à travers notamment le développement des infrastructures.
Soulignant la nécessité d’actualiser les normes relatives à la conception des projets destinés à la jeunesse ainsi que les contenus des programmes des établissements de jeunesse, Abdelaziz Bouteflika a, dans ce contexte, insisté sur la formation des formateurs pour une prise en charge convenable de la jeunesse à travers les structures existantes. Il a, par ailleurs, requis les responsables concernés à encourager l’esprit, la pratique et le développement du scoutisme au sein de la jeunesse.
Mettant l’accent sur la nécessité de résoudre la question de l’encadrement des activités de jeunesse et des sports, ainsi que celle de la formation à tous les niveaux, il a souligné l’importance de la réhabilitation du sport scolaire et universitaire, interpellant le gouvernement d’avoir à promouvoir une approche interministérielle, seule à même de favoriser la généralisation de la pratique sportive et de la détection des talents.
L’on retient surtout de l’exposé du ministre de la Jeunesse et des Sports, qui n’a été guère économe en chiffres, remontant jusqu’à l’année 1999, son bilan relatif à la période 2005-2009. Ce plan vise essentiellement un triple objectif: résorber le décalage observé entre les objectifs du plan 2000-2004 et les réalisations effectives, faire face aux besoins nouveaux et pourvoir les régions déshéritées et celles affectées par les séquelles de la tragédie nationale.
Il porte sur la réalisation de 1.890 projets, qui viennent s’ajouter aux 705 projets constituant le reste à réaliser de la période antérieure (2000-2004), soit au total 2.595 projets déglobalisés au profit des 48 wilayas, pour un montant de 106.543.357.000 DA. Un taux de 53% de ces projets concernent la réalisation de structures légères destinées à répondre dans un délai court à une forte demande: terrains combinés et aires de jeux, le reste étant constitué notamment par d’autres infrastructures sportives, telles que les stades OMS, piscines, stades de football. Pour ce qui est du programme centralisé décidé pour le secteur par le chef de l’Etat, en plus des différents programmes précités, il porte sur 118 opérations pour un montant global de 10.263.431.000 DA.
par H. Saaïdia
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