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Mesures préventives contre les attaques kamikazes

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  • Mesures préventives contre les attaques kamikazes

    Le commun des citoyens de la wilaya de Boumerdès en particulier et des wilayas limitrophes en général constate que des obstacles érigés contre des attaques des terroristes du GSPC Al Qaïda Maghreb, par le moyen des véhicules piégés conduits par des kamikazes, sont très incommodants autour des commissariats, des brigades de gendarmerie, des unités de l’ANP et d’autres institutions de la République.

    Certaines rues et même des quartiers autour de ces institutions sont fermés aux automobilistes voire aux piétons. Il a été relevé par les citoyens une sorte d’anarchie quant à la méthodologie de l’installation de ces obstacles. Personne ne disconvient de la nécessité de ces mesures qui doivent être d’une grande rigueur. De plus, la peur est un sentiment tout à fait humain, mais aussi un déclencheur de l’instinct de survie et surtout de vigilance pour les services de sécurité. Cependant, quand ces mesures sont excessives et causent des désagréments aux citoyens, elles sont jugées, sur le plan psychologique, contre-productives. Effectivement, certaines remarques de riverains de ces institutions ne sont pas dénuées de bon sens.

    Par ailleurs, les citoyens acceptent généralement certaines disposions à l’exemple de la fouille corporelle lors de certains rassemblements publics ou celle des véhicules dans les barrages sans rechigner, mais ces mêmes citoyens réprouvent ces dispositions lorsqu’ils pensent qu’elles sont excessives.

    L’excès en la matière mettra les services de sécurité dans une situation d’assiégés, donc en condition défensive alors que ceux qui ont juré de la destruction de la République seront en position offensive. Plus grave, ces mesures draconiennes si elles ne sont pas gérées avec doigté placeraient les corps constitués dans un isolement par rapport à la population. C’est précisément le piège tendu par le GSPC El- Qaïda Maghreb, lequel développe une communication tous azimuts dans ce sens. Il cible notamment la jeunesse en difficulté.

    Pour ce faire, la seriat ettissal (communication) aurait été, selon des sources sécuritaires, mise en place. Pour les chefs du mouvement islamiste armé, cette structure, spécialisée en partie dans l’intox en direction de la population, est d’une telle importance dans la stratégie de l’organisation du GSPC, nouvelle version, qu’il l’a mise, pour l’heure, hors de portée des services de sécurité.

    C’est en matière de communication que, précisément d’après le constat sur la situation de l’opinion publique, que le combat est essentiel pour les services de sécurité.

    En effet, d’une part ils sont tenus, normalement, par la discrétion dans la recherche de l’information relative au fonctionnement des réseaux de soutien, d’autre part ils sont interpellés pour mieux communiquer en direction de la population pour la rassurer. Le grand vide est malheureusement constaté tous les jours.

    A titre d’exemple, revenons sur l’attentat de Dellys. Une heure après l’explosion du véhicule, alors que les services de sécurité étaient nerveux et tentaient d’interdire aux journalistes de faire leur travail, certains confrères ont dû faire face aux questionnements et aux lectures sélectives d’une partie des citoyens sur les objectifs, mais surtout les commanditaires de l’attaque. Pour rappel, l’information préjudiciable aux services de sécurité a été rapidement répercutée par des radios, agences d’information et télévisions connues pour être hostiles au pays. Le “qui-tue-qui” poursuit son œuvre déstabilisatrice de la lutte antiterroriste.

    Par contre, l’information, réelle et rapide, a fait défaut, car le système de réplique est dévoyé et le citoyen constate amèrement que les médias lourds ou ceux qui sont proches du pouvoir, passent leur temps à faire les louanges d’une classe politique dirigeante dont l’incompétence est devenue un fardeau dramatique pour la population. Et pour cause, les indices sur la rupture entre gouvernants et gouvernés de notre pays sont si nombreux qu’il serait fastidieux de les énumérer.

    Par le Soir

  • #2
    l'art de la subverssion est d'etre invisible, il tire la quintessance de sa force, par l'action, la rumeur, plus ces deux facteur prenne de l'ampleur et plus on as l'impression que celle ci est d'une force au dessus de la moyenne.
    les specialistes appelle cette strategie effet boule de neige, occupe la place dans l'actualite est une source qui permet au terrorisme de se regenerer, pour cela l'info etatique organise un blackout sur tout ce qui touche de pres ou de loin a ce fleau.
    la reponse se trouverai mieux dans une gestion plus souple ou les intervenants en com doivent etre moins statique, mais plutot dans une action offenssive, coller a l'evenement lui donne une action dans le sens de la sensibilisation, intox et desinformation a l'encontre de l'adversaire, collaborer avec les services d'investigations pour ne pas se marche sur les pieds, accompagne les infiltrations et mettre en avant les methodes immorales des actions de cette subversion.

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