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L'ancien voleur de musées aimerait devenir conseiller en sécurité

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  • L'ancien voleur de musées aimerait devenir conseiller en sécurité

    Bonjour

    Zurich - L'ancien voleur de musées Stéphane Breitwieser aimerait devenir conseiller en sécurité pour des musées.

    L'Alsacien féru d'art est sorti de prison il y a deux ans et se trouve au chômage depuis lors, a-t-il expliqué dans un entretien publié par la «SonntagsZeitung».

    Stéphane Breitwieser raconte qu'il a visité un musée avec sa nouvelle amie il y a un an à Strasbourg, afin de lui montrer les objets qu'il s'était appropriés. Il a alors constaté que les mesures de sécurité se sont encore détériorées. L'homme reconnaît que certains réflexes sont encore présents en lui, mais qu'il n'a naturellement rien volé.

    Le féru d'art a ensuite envoyé une lettre à la ville de Strasbourg. Il lui a été répondu qu'il était indésirable.


    Une seule photo

    Sur les murs de son appartement, il n'y a qu'une photo de lui et de son amie. Il a renoncé aux livres d'art et aux reproductions parce que cela lui fait du mal, explique-t-il. «Une fois, j'ai photographié le petit portrait de Cranach et je l'ai suspendu; ça n'allait pas».

    L'Alsacien avait été arrêté en novembre 2001 dans le parc du Musée Richard Wagner à Lucerne, après avoir volé durant plusieurs années des oeuvres d'art des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles d'une valeur inestimable. Le butin accumulé provenait des musées de six pays et de 16 cantons suisses.

    Une grande partie des oeuvres volées ont été détruites par sa mère. Cette dernière les avait en effet jetées dans le canal Rhin-Rhône à Gerstheim en Alsace, avant la perquisition de la police française. Les peintures ont été vraisemblablement découpées et jetées à la poubelle.


    Autobiographie

    Stéphane Breitwieser a ensuite écrit son autobiographie intitulée «Confession d'un voleur d'art». Il y décrit notamment comment certains musées publics sont mal protégés.

    L'homme qui volait par amour de l'art a facilement dérobé le portrait de la princesse Sybille de Clève par Cranach. Lors d'une vente aux enchères, il se trouvait à côté de l'effigie de son mari et il a pu facilement s'en saisir. Il reconnaît avoir été préoccupé parce que Sybille de Clève avait été séparée de son mari: il a tenté de découvrir qui était l'acheteur de l'autre portrait et avait l'intention de le dérober.



    Source: AP
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