Après ceux de Sonatrach et les cadres universitaires et même des fonctionnaires harraga, voila les pilotes !!!!!!!!!!!
Puréeeeeeeeeeee, quel incapables ces dwab qui nous gouvernent
Recrutés par des compagnies arabes
L’exode des pilotes d’Air Algérie continue
Par : Nadia Mellal
Le départ des pilotes d’Air Algérie vers des compagnies étrangères et plus particulièrement du Moyen-Orient (Dubaï, Qatar, Koweït, Oman) se poursuit. C’est ce qu’a indiqué, hier, un membre de la direction du syndicat des pilotes d’Air Algérie révélant qu’à la fin du mois en cours, douze autres pilotes rejoindront, de leur côté, d’autres compagnies aériennes.
“La saignée continue et les pilotes n’hésitent pas à partir”, explique-t-il. Les raisons de ces départs, qui ont commencé depuis plusieurs mois, sont de deux ordres. D’un côté, les conditions de travail et les salaires faramineux qu’offrent des compagnies aériennes étrangères, notamment celles du Moyen-Orient aux pilotes algériens. De l’autre, l’attitude des pouvoirs publics et plus particulièrement du gouvernement qui ne réagit pas à cette hémorragie. Pourtant, le syndicat des pilotes avait saisi le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, au même moment que le ministère des Transports et la direction d’Air Algérie en avril dernier pour “attirer leur attention sur ce phénomène de nature à causer des problèmes à la compagnie nationale”, note notre interlocuteur. “Nous avons saisi le Chef du gouvernement pour l’informer que les pilotes d’Air Algérie sont grandement sollicités par des compagnies étrangères, que ces pilotes n’hésitent pas à partir et par conséquent, il faut qu’ils trouvent des formules pour les retenir ici en Algérie”, explique-t-il. La première interpellation du gouvernement était liée aux premiers départs de pilotes d’Air Algérie. Au nombre de seize, le départ de ces pilotes était considéré comme étant un signal d’alarme qui n’a cependant pas été suivi de mesures. “Le gouvernement n’a pas réagi depuis qu’on l’a saisi”, note notre interlocuteur liant les récents départs, au nombre de douze, à cette absence de mesures de la part du gouvernement. “Lorsque les pilotes ont vu que leur situation ne s’améliorait pas et que les pouvoirs publics ne réagissaient pas, ils ont décidé de répondre aux offres de ces compagnies étrangères”, note notre interlocuteur.
La question est de savoir pourquoi le gouvernement n’a pas encore réagi à cette hémorragie d’autant que la prise en charge des doléances des pilotes est de son ressort. Le conseil d’administration d’Air Algérie, quant à lui, s’est réuni peu avant le décès de son P-DG, Tayeb Benouis compte tenu de la gravité de la situation avant de se déclarer incompétent face à cette situation renvoyant la balle au gouvernement.
Le gouvernement est-il sur le point de prendre les dispositions nécessaires pour parer à cette situation ? “Nous prévoyons d’ici à juillet 2008, un départ de près de la moitié des pilotes d’Air Algérie”, note notre source précisant que “sur les 300 pilotes d’Air Algérie, je dirais en étant très optimiste qu’il y aura le départ de 120 à 140 pilotes”. Il arguera à ce sujet que les compagnies du Moyen-Orient, d’Inde et même d’Irlande convoitent les pilotes d’Air Algérie.
“Nos pilotes sont très sollicités, ils ont l’expérience et la compétence”, note le membre de la direction du syndicat relevant que “même les jeunes pilotes d’Air Algérie sont réclamés par ces compagnies étrangères”. À ce sujet, il est également question de départs en retraite anticipée : “Imaginez que nos pilotes demandent à partir en retraite à 55 ans uniquement pour rejoindre ces compagnies étrangères”, dit-il avant de préciser avec dépit : “Ce sont des gens qui ont jusqu’à trente ans d’expérience et vont s’exiler à 55 ans.”
Plus précis, il indiquera que “ces compagnies sont pressées de recruter nos pilotes car leurs besoins en la matière sont tels qu’ils ont même des avions cloués au sol faute de personnel naviguant”.
À l’heure actuelle, “nos pilotes sont en train de passer des entretiens avec ces compagnies étrangères, et passent des tests de simulation et dans le même temps, ils prennent le temps de réorganiser le cursus scolaire de leurs enfants dans ces pays”, lance le cadre d’Air Algérie avec regret.
NADIA MELLAL
Puréeeeeeeeeeee, quel incapables ces dwab qui nous gouvernent
Recrutés par des compagnies arabes
L’exode des pilotes d’Air Algérie continue
Par : Nadia Mellal
Le départ des pilotes d’Air Algérie vers des compagnies étrangères et plus particulièrement du Moyen-Orient (Dubaï, Qatar, Koweït, Oman) se poursuit. C’est ce qu’a indiqué, hier, un membre de la direction du syndicat des pilotes d’Air Algérie révélant qu’à la fin du mois en cours, douze autres pilotes rejoindront, de leur côté, d’autres compagnies aériennes.
“La saignée continue et les pilotes n’hésitent pas à partir”, explique-t-il. Les raisons de ces départs, qui ont commencé depuis plusieurs mois, sont de deux ordres. D’un côté, les conditions de travail et les salaires faramineux qu’offrent des compagnies aériennes étrangères, notamment celles du Moyen-Orient aux pilotes algériens. De l’autre, l’attitude des pouvoirs publics et plus particulièrement du gouvernement qui ne réagit pas à cette hémorragie. Pourtant, le syndicat des pilotes avait saisi le Chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, au même moment que le ministère des Transports et la direction d’Air Algérie en avril dernier pour “attirer leur attention sur ce phénomène de nature à causer des problèmes à la compagnie nationale”, note notre interlocuteur. “Nous avons saisi le Chef du gouvernement pour l’informer que les pilotes d’Air Algérie sont grandement sollicités par des compagnies étrangères, que ces pilotes n’hésitent pas à partir et par conséquent, il faut qu’ils trouvent des formules pour les retenir ici en Algérie”, explique-t-il. La première interpellation du gouvernement était liée aux premiers départs de pilotes d’Air Algérie. Au nombre de seize, le départ de ces pilotes était considéré comme étant un signal d’alarme qui n’a cependant pas été suivi de mesures. “Le gouvernement n’a pas réagi depuis qu’on l’a saisi”, note notre interlocuteur liant les récents départs, au nombre de douze, à cette absence de mesures de la part du gouvernement. “Lorsque les pilotes ont vu que leur situation ne s’améliorait pas et que les pouvoirs publics ne réagissaient pas, ils ont décidé de répondre aux offres de ces compagnies étrangères”, note notre interlocuteur.
La question est de savoir pourquoi le gouvernement n’a pas encore réagi à cette hémorragie d’autant que la prise en charge des doléances des pilotes est de son ressort. Le conseil d’administration d’Air Algérie, quant à lui, s’est réuni peu avant le décès de son P-DG, Tayeb Benouis compte tenu de la gravité de la situation avant de se déclarer incompétent face à cette situation renvoyant la balle au gouvernement.
Le gouvernement est-il sur le point de prendre les dispositions nécessaires pour parer à cette situation ? “Nous prévoyons d’ici à juillet 2008, un départ de près de la moitié des pilotes d’Air Algérie”, note notre source précisant que “sur les 300 pilotes d’Air Algérie, je dirais en étant très optimiste qu’il y aura le départ de 120 à 140 pilotes”. Il arguera à ce sujet que les compagnies du Moyen-Orient, d’Inde et même d’Irlande convoitent les pilotes d’Air Algérie.
“Nos pilotes sont très sollicités, ils ont l’expérience et la compétence”, note le membre de la direction du syndicat relevant que “même les jeunes pilotes d’Air Algérie sont réclamés par ces compagnies étrangères”. À ce sujet, il est également question de départs en retraite anticipée : “Imaginez que nos pilotes demandent à partir en retraite à 55 ans uniquement pour rejoindre ces compagnies étrangères”, dit-il avant de préciser avec dépit : “Ce sont des gens qui ont jusqu’à trente ans d’expérience et vont s’exiler à 55 ans.”
Plus précis, il indiquera que “ces compagnies sont pressées de recruter nos pilotes car leurs besoins en la matière sont tels qu’ils ont même des avions cloués au sol faute de personnel naviguant”.
À l’heure actuelle, “nos pilotes sont en train de passer des entretiens avec ces compagnies étrangères, et passent des tests de simulation et dans le même temps, ils prennent le temps de réorganiser le cursus scolaire de leurs enfants dans ces pays”, lance le cadre d’Air Algérie avec regret.
NADIA MELLAL
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